Jésus nous appelle à être soumis dans la souffrance
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Introduction
Introduction
Selon l’ONU, qui fait chaque année un classement des pays où l’on est le plus heureux, c’est la Suisse qui est en tête de ce classement en 2021. Et pourtant, les maladies du travail augmentent de 80% ces dix dernières années. On crée des nouveaux postes intitulé « chief happiness officer », ou en français « responsable du bien-être en entreprise ».
Regardons un extrait d’un interview.
Olivier nous dit que les employés sont plus heureux lorsqu’ils sont libres, en particulier en termes de congés. Nous allons voir ce matin que même si vous ne vous sentez pas libre dans votre travail, si vous rencontrez des difficultés avec vos collègues ou même avec votre chef :
Jésus nous appelle à être soumis dans la souffrance. Nous parcourons le texte chronologiquement et nous essayerons de comprendre en quoi la soumission permet de plaire à Dieu, de ressembler à Jésus et de ne plus être perdu.
Lisons 1 Pierre 2.18-25 :
Serviteurs, soumettez-vous à votre maître avec tout le respect qui lui est dû, non seulement s'il est bon et bienveillant, mais aussi s'il est dur. 19 En effet, c'est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu. 20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c'est là un privilège devant Dieu. 21 C'est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. 22 Il n'a commis aucun péché, ses lèvres n'ont jamais prononcé de mensonge. 23 Injurié, il ne ripostait pas par l'injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge. 24 Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu'étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c'est par ses blessures que vous avez été guéris. 25 Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous.
La soumission pour plaire à Dieu (18-20)
La soumission pour plaire à Dieu (18-20)
18 Serviteurs, soumettez-vous à votre maître avec tout le respect qui lui est dû, non seulement s'il est bon et bienveillant, mais aussi s'il est dur.
Pierre s'adresse aux serviteurs, plus précisément aux domestique de maison. Si vous lisez les deux versets précédents, l’auteur affirme que si nous sommes chrétiens, nous obéissons librement, cela semble être une contradiction. Il y avait beaucoup de serviteurs parmi les premiers lecteurs de cette lettre et les punitions et souffrances imméritées étaient communes. L’idée d’avoir un « responsable du bien-être des esclaves » n’était pas vraiment d’actualité… À cette époque, être esclave c'est ne pas avoir de valeur aux yeux du maître. Il y avait quatre types d'esclave. Classés du pire au moins pire : 1) Travailler dans une mine 2) Travailler dans une ferme
3) Travailler dans une maison - c’est le cas des esclaves de notre texte, dont nous avons une représentation sur mosaïque ici - 4) être scribe, enseignant ou secrétaire. Mais même ce dernier rang peut être difficile si le maître l'est, on reste quand même à un rang inférieur au maître qui a les plein pouvoir sur son esclave. Pierre interpelle donc ces derniers en leur demandant d'obéir à leur maître, mais ce n’est pas le seul dans le NT ! Paul, dans ses lettres aux Éphésiens, aux Colossiens et à Timothé, le fait également et parle aussi aux maîtres en leur demandant de bien traiter leurs esclaves. Cela ne va donc pas dans un seul sens. Un maître, bien qu'il soit mauvais, demande du respect, sinon son statut de maître n'est plus ! Un chef a des personnes à sa charge, il a du pouvoir envers eux, il a un statut supérieur à ses sujets. Le mot dans le texte original (Despotes) est utilisé pour parler de Dieu quelquefois dans la Bible (par Seigneur), mais c’est essentiellement utilisé pour désigner une personne qui est le chef d'un groupe, on peut aussi le traduire par patron. De là vient le mot despote qui désigne une personne abusant de son pouvoir. En attendant que les mauvais maîtres changent, Pierre encourage les destinataires de cette lettre à se soumettre. C’est littéralement se « mettre sous » l'autorité de quelqu'un. Il ne s’agit pas d’accepter mollement tout ce qui nous arrive mais c’est agir avec amour.
19 En effet, c'est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu.
La souffrance vient de la chute qui est la faute de l'homme, autrement dit de notre faute, car si on était à la place d’Adam ou d’Ève, je ne pense pas que l’on aurait réagi différemment. Finalement, toute souffrance est méritée dans le sens où elle vient de la chute. Ici, Pierre parle de la souffrance dans le travail. Avant la chute, le travail n’était pas pénible, mais il existait bien. Je crois d’ailleurs que l’on ne sera pas au chômage sur la nouvelle terre !
Mais alors, pourquoi est-ce un privilège de souffrir ? Parce que c'est notre devoir en tant que chrétien, c’est notre mission, et être enfant de Dieu est une grâce, un privilège. Là où Dieu nous a placé, nous devons briller de son amour même si les circonstances sont dures. Je ne peux pas prétendre avoir actuellement ou par le passé travaillé dans des circonstances difficiles où mes collègues ou mon supérieur me feraient souffrir. C’est peut-être le cas pour vous aussi. Jésus disait que l’on voit les bons disciples dans les petites choses avant les grandes. Je travaille dans un collège où le directeur est un peu spécial. Quand je le croise dans les couloirs et que je lui dis bonjour il ne me répond presque jamais, il est assez froid. L’autre jour il vient toquer à ma porte pendant que je faisais cours. Lorsque j’ouvre, l’unique mot qu’il me dit est « Nathan », je comprends qu’il vient chercher cet élève. Pas un « Bonjour, excusez-moi de vous déranger etc. ». Mais ce n’est pas cette absence de sa part de formalités et de politesse qui me poussent à en faire de même. J’essaye de rester courtois avec lui et je pense que c’est une manière de rester disciple de Christ, de lui rester soumis, mais aussi de rester soumis à mon supérieur, même dans les petites choses.
Pourquoi souffrir injustement nous permet d'avoir bonne conscience devant Dieu ? Est-ce que Pierre est en train de nous dire que c'est par nos actes que nous pouvons plaire à Dieu ? Non ! Mais cela peut être très facilement un piège, ce serait tomber dans le légalisme. Dans mon exemple, ce n’est pas parce que je réponds par l’amour que je suis sauvé mais c’est une conséquence : je bénéficie de la grâce de Dieu donc j’en fait de même avec mon prochain. C’est d’ailleurs dans la prière que Jésus nous enseigne « Pardonne–nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c'est là un privilège devant Dieu.
Pierre interpelle ses auditeurs par la seule question de notre passage : Quelle gloire y a-t-il à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? C’est normal de souffrir pour avoir mal agit, on doit s'y attendre. Mais ce qui est un privilège, c’est de souffrir pour avoir bien agit.
Il faut se préparer à bien répondre face aux afflictions que l’on subira, en particulier si cela est injuste. C’est ce qu’a fait le pasteur … prisonnier des communistes en Roumanie. Il a été captif pendant plusieurs années sans avoir trahi un seul des nombreux chrétiens qu’il connaissait. Et ce, tout en étant grandement torturé psychologiquement et physiquement. Il raconte au début de son emprisonnement qu’il savait à peu près à quoi s’attendre et qu’il était déterminé à mener en barque ses bourreaux. Il s’était préparé pour tenir ferme au milieu de la fournaise, pour reprendre l’image de Guylaine d’il y a quelques semaines.
Pour résumer, souffrir est un privilège parce que lorsque nous sommes chrétiens, nous avons une perspective différente. On sait que sur terre, les choses ne vont pas aller comme on veut mais ce que l’on sait est que quelque chose d’extraordinairement bon nous attend après notre séjour ici-bas. Tout ce que l’on peut endurer n’est pas comparable à ce qui nous attend et cela est uniquement possible par l’œuvre d’une personne dont on veut être son serviteur, son témoin au quotidien – de manière plus ou moins flagrante - pour partager cette bonne nouvelle. Cette personne est Jésus-Christ qui a lui-même souffert pour nous. En cela Pierre nous dit dans les trois versets suivants que la soumission nous fait lui ressembler.
La soumission pour ressembler à Jésus (21-24)
La soumission pour ressembler à Jésus (21-24)
21 C'est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces.
Dieu nous a appelé à souffrir pour le bien, de même que son Fils l'a fait pour nous. J’aime bien le vocabulaire que Pierre utilise en parlant de Jésus : il faut « suivre ses traces » et au verset suivant il parle des lèvres de Jésus. C’est très concret : on a l’image de ses lèvres qui nous viennent en tête comme si on le connaissait physiquement. On voit les marques des pieds sur le sable, on pourrait presque les toucher. Ces marques sont des exemples en ce qui concerne la souffrance injuste.
Il est intéressant de voir que le mot pour « exemple » dans le texte concerne un dessin ou une écriture à reproduire. Quand on est débutant dans un domaine comme le dessin ou la musique on va instinctivement vouloir recopier les œuvres que l’on aime. Pour apprendre, le jeune compositeur Bach passait des nuits entières à recopier des partitions des musiques qu’il admirait à la lumière d’une bougie. Ses parents voyant qu’il ne dormait alors plus assez ont confisqué cette source lumineuse, mais le musicien avait soif d’apprendre ! Il a continué à la lueur de la lune au point de s’abimer les yeux…
Avons-nous vraiment soif d’apprendre de Jésus ? De vouloir le recopier, d’essayer de dessiner tous ses traits de caractère ?
Paul est sûrement le meilleur imitateur de Jésus dans la Bible. Dans sa lettre aux Philippiens il dit « C'est ainsi que je pourrai connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort ». Paul voulait devenir comme Christ pour le glorifier, et ce, jusque dans la mort. Il ne voulait pas « rougir de rien » mais manifester Christ.
22 Il n'a commis aucun péché, ses lèvres n'ont jamais prononcé de mensonge. 23 Injurié, il ne ripostait pas par l'injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge.
Pourquoi Jésus est un exemple ? Parce qu’il est resté sans péché malgré tout ce qu'il a enduré comme souffrance. Et le premier « non-péché » dans ce texte est à propos des paroles, plus exactement des mensonges que notre modèle n’a pas prononcés. Il n’a pas fait de mauvaise riposte mais au lieu de cela, il s'en est remis au Père. Si le Fils faisait cela alors qu'il était Dieu incarné, combien à plus forte raison nous devons à notre tour, lorsque nous souffrons, nous en remettre en priorité à notre Père céleste. C’est lâcher prise au lieu de vouloir faire justice nous-même.
24 Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu'étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c'est par ses blessures que vous avez été guéris.
Jésus a pris nos péchés, il a fait cela volontairement lui qui pouvait tuer ses bourreaux par une simple parole, il a enduré tout cela par amour pour nous puisqu'il devait passer par toutes ces étapes menant à la crucifixion pour prendre nos péchés. Encore une fois le vocabulaire utilisé est très parlant, le mot « blessure » désigne les marques laissées par les coups de fouets. L’expression « porté dans son corps » est assez déroutante car normalement porter est sur soi et pas dedans. Je vois cela comme si Jésus a pris nos péchés à l'intérieur de lui, c’est un acte très intime, puissant, complet, auquel on n’a pas besoin d’ajouter quoi que ce soit. Cette action est unique dans l’histoire de l’humanité. On voit dans la Bible que Dieu instaure dès les premiers chapitres un processus régulateur pour l’homme, c’est-à-dire que le seul moyen pour l’homme de s’approcher de Dieu est de couler du sang, ce sera d’abord du sang animal. Il dit à Eve que c’est par sa descendance que la solution arrivera contre le péché, et c’est par le sang de cette descendance, de cette personne, que cette solution sera définitive. Un prof de l’institut biblique disait que la Bible n’explique pas la venue du péché dans le monde mais vient apporter une solution. Autrement dit, on ne peut comprendre Dieu mais on peut le connaître. Pour revenir à notre texte, Pierre précise que cette action de Jésus est passée (« il a pris », « les a portés ») et que résultat pour nous est définitif (« vous avez été guéri »). Il y a opposition entre ses blessures et notre guérison, entre la mort de Jésus et notre vie.
Ces souffrances, Jésus les vécues « sur la croix », c’est acte historique et vérifiable. J’étais presque étonné lorsqu’il y a quelques temps je regardais un « C’est pas Sorcier » sur les religions : Jamy affirmait que la crucifixion était avérée historiquement et on avait les preuves. Mais si vous croyez uniquement en l’historicité de Jésus, vous n’êtes pas sauvé pour autant, il faut plus que ça. Je cite Rm 8.1 « Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. » Il faut être avec lui, pas le regarder de loin mais marcher à ses côtés.
Certain croient au « karma », une sorte d’équilibre entre ce que nous faisons et ce que nous subissons. Mais ce n'est pas à cause de nos péchés que nous passons par la souffrance, ce n'est pas un acte de justice de la part de Dieu car Jésus a tout pris à notre place ! La preuve, Jésus a souffert mais n'a jamais péché. En revanche, on peut subir les conséquences de notre péché et souffrir, par exemple si on commet un crime, la justice humaine nous met en prison. Les amis de Job voyaient la souffrance comme systématiquement un châtiment de Dieu. Or ce n’est pas une règle absolue. Job subit un temps de souffrance et cela lui fait se rapprocher de Dieu, le redécouvrir avec un œil nouveau. L’Éternel affirme que Job souffre « pour rien » (Jb 2.3) mais qu’il doit lui faire confiance car Dieu est tout puissant, amour et sagesse au-delà de notre compréhension.
Faire confiance à Dieu, c’est accepter de le suivre et cela fait que nous ne sommes plus perdus.
La soumission pour ne plus être perdu (25)
La soumission pour ne plus être perdu (25)
25 Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous.
Pierre conclut en comparant les chrétiens de la Turquie qui sont les destinataires de cette lettre, à des brebis, et fait le parallèle entre Dieu et un berger. C’est une image qui revient souvent dans la Bible.
Il paraît que dans la montagne de la Haute-Ecosse, les brebis s'engagent souvent dans des endroits d'où elles sont incapables de revenir. Elles ont été attirées par des herbes dont elles sont particulièrement gourmandes. Entraînées par leur appétit, elles ont sauté facilement de roche en roche. Quand elles veulent redescendre, elles ne savent plus comment faire. Elles sont subitement prises de panique. Alors elles se mettent à bêler de détresse, mais le berger attend quelquefois plusieurs jours, jusqu'à ce qu'elles aient achevé de brouter toute l'herbe qui est à leur portée. Quand il comprend à leur cri qu'elles sont affaiblies au point de ne plus se tenir debout, il escalade jusqu'à l'endroit où se trouvent les brebis, qui se laissent saisir facilement. Pourquoi agit-il ainsi ? Pourquoi ces jours d'attente ? Les brebis sont tellement agitées et affolées qu'elles risqueraient, en l'entendant venir, de se précipiter dans le vide et de se tuer. Au milieu de difficultés, beaucoup de chrétiens se débattent et empêchent le Seigneur de s'approcher d'eux. Il doit attendre qu'ils s'abandonnent sans force ! N’attendons pas de ne plus avoir de force pour rester près de Dieu. Jésus est notre berger et il est bon de rester près de lui.
Nous venons de lire que c’est par l’action passé de Jésus que nous sommes actuellement guéri du péché. Ici nous avons encore le contraste entre avant et après la conversion. Avant nous étions perdus et nous sommes maintenant avec Dieu. Cette opposition est soulignée par l’expression « à présent ». Juste après le mot « retourné » qui serait plutôt à traduire par « faire demi-tour », c'est l'acte même de la conversion. On voit de plus en plus de personnes qui sont en reconversion professionnelle, comme un banquier qui plaque tout pour devenir fromager et revenir à l’essentiel afin de retrouver un sens à la vie. Il s’agit bien de radicalement changer de mode de vie. En suivant le bon berger qu’est Jésus, nous changeons de mode de vie. Cela donne une explication à notre existence sur cette Terre, nous ne sommes plus en recherche d’un sens à la vie. Dieu nous a créé pour sa gloire, voilà le sens. Il nous a créé alors qu’il n’avait pas besoin de nous. Il est descendu jusqu’à nous en s’abaissant, en quittant la gloire de son trône pour devenir un enfant impuissant. Il a dû apprendre à manger, à marcher, à être propre… Quand je vois mon fils qui a un peu plus d’un an, je me dis « Jésus est passé par cette étape alors qu’il pouvait être et faire absolument ce qu’il voulait ! ». Voici pour qui nous existons, pour qui nous nous soumettons, voici notre bon berger avec qui nous ne sommes plus perdu.
Je lis le Ps 23 en entier, c’est le roi David qui parle.
L'Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c'est lui qui me conduit au bord des eaux calmes. Il me rend des forces neuves, et, pour l'honneur de son nom, il me mène pas à pas sur le droit chemin. Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège. Pour moi, tu dresses une table aux yeux de mes ennemis, tu oins de parfums ma tête, tu fais déborder ma coupe. Oui, toute ma vie, ta bonté et ton amour m'accompagneront et je pourrai retourner au temple de l'Éternel tant que je vivrai.
Conclusion
Conclusion
Cette liberté donc nous parlait le responsable du bien-être en entreprise en introduction, on la trouve paradoxalement… en étant soumis. Soumis d’abord à Dieu, mais aussi à nos supérieurs. Jésus, le Fils de Dieu, était lui-même soumis au Père et aux hommes. Il a lavé les pieds de ses disciples, accepté les coups de fouets, et n’a pas rendu l’injure par l’injure.