EN QUOI PLAÇONS-NOUS NOTRE CONFIANCE ?
Notes
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Introduction
Introduction
Comme les trois quarts des Français, avez-vous peur de la précarité pour vous ou vos proches ? Pandémies, dérèglement climatique, guerres… Craignez-vous pour le futur de vos enfants ? Un thérapeute note « Pour nous nourrir, nous loger, nous déplacer, nous habiller, nous soigner, nous ne produisons plus rien de nos mains. Nous faisons appel à d’autres, contre rémunération. Or, lorsque je coupe du bois pour me chauffer, non seulement je suis ancré dans le réel, mais je connais aussi mes ressources physiques : je sais combien de bûches je peux porter. » Fin de citation. Difficile dans notre société moderne d’avoir confiance, avec tout ce qui se passe autour de nous, nous voyons que nous n’avons pas d’emprise sur notre vie.
Ce matin, nous allons parcourir le chapitre 4 de la lettre aux Romains autour de cette question : en quoi plaçons-nous notre confiance ? Nous nous arrêterons sur trois points : la foi sauve, les actes sont pardonnés et la foi malgré les circonstances.
Écoutez bien la lecture puisque c’est le seul moment de ma prédication où vous êtes sûr que je ne raconte pas n’importe quoi… Lisons le chapitre 4 de la lettre aux Romains.
Prenons l'exemple d'Abraham, l'ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique. Que pouvons-nous dire à son sujet ? Quelle a été son expérience ? S'il a été déclaré juste en raison de ce qu'il a fait, alors certes, il peut se vanter. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu voit la chose ! En effet, que dit l'Écriture ? Abraham a eu confiance en Dieu, et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l'a déclaré juste. Si quelqu'un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d'après ce qui lui est dû. Et si quelqu'un n'accomplit pas d'œuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit.
David exprime aussi de la même manière le bonheur de l'homme que Dieu déclare juste sans qu'il ait produit d'œuvres pour le mériter : Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés. Heureux l'homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché.
Ce bonheur est-il réservé aux seuls circoncis, ou est-il aussi accessible aux incirconcis ? Nous venons de le dire : Abraham a été déclaré juste par Dieu qui a porté sa foi à son crédit. A quel moment cela a-t-il eu lieu ? Quand il était circoncis ou quand il était encore incirconcis ? Ce n'est pas quand il était circoncis, mais quand il ne l'était pas encore. Et Dieu lui donna ensuite le signe de la circoncision comme sceau de la justice qu'il avait déjà reçue par la foi avant d'être circoncis. Il est devenu ainsi le père de tous ceux qui croient sans être circoncis pour qu'eux aussi soient déclarés justes par Dieu de la même manière. Il est aussi devenu le père des circoncis qui ne se contentent pas d'avoir la circoncision, mais qui suivent l'exemple de la foi que notre père Abraham a manifestée alors qu'il était encore incirconcis.
Car la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance non parce qu'il avait obéi à la Loi, mais parce que Dieu l'a déclaré juste à cause de sa foi. En effet, s'il faut être sous le régime de la Loi pour avoir droit à cet héritage, alors la foi est sans objet et la promesse est annulée. Car la Loi produit la colère de Dieu. Or, là où il n'y a pas de Loi, il n'y a pas non plus de transgression. Voilà pourquoi l'héritage est promis à la foi : c'est pour qu'il soit un don de la grâce. Ainsi, la promesse se trouve confirmée à toute la descendance d'Abraham, c'est-à-dire non seulement à celle qui est sous le régime de la Loi, mais aussi à celle qui partage la foi d'Abraham. Il est notre père à tous, comme le dit l'Écriture : Je t'ai établi pour être le père d'une multitude de peuples. Placé en présence de Dieu, il mit sa confiance en celui qui donne la vie aux morts et appelle à l'existence ce qui n'existe pas. Alors que tout lui interdisait d'espérer, il a espéré et il a cru. Ainsi il est devenu le père d'une multitude de peuples conformément à ce que Dieu lui avait dit : Ta descendance sera nombreuse. Il considéra son corps, qui était comme mort il avait presque cent ans et celui de Sara, qui ne pouvait plus donner la vie, et sa foi ne faiblit pas. Au contraire : loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi, en reconnaissant la grandeur de Dieu et en étant absolument persuadé que Dieu est capable d'accomplir ce qu'il a promis. C'est pourquoi, Dieu l'a déclaré juste en portant sa foi à son crédit.
Or si cette parole : Dieu a porté sa foi à son crédit a été consignée dans l'Écriture, ce n'est pas seulement pour Abraham. Elle nous concerne nous aussi. Car la foi sera aussi portée à notre crédit, à nous qui plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ; il a été livré pour nos fautes, et Dieu l'a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes.
La foi sauve
La foi sauve
Versets 1-3 et 14-17.
Paul, qui s’adresse aux chrétiens de Rome par cette lettre, commence directement par parler d’un personnage de l’AT, Abraham, qui va être pris pour exemple afin d’illustrer ses propos. Cela va être le fil conducteur de ce passage et va occuper environ les deux tiers ! Voyez en rouge les passages évoquant Abraham.
Qui est Abraham ? C’est l’ancêtre des juifs, selon la descendance physique. Le mot pour père utilisé ici est un mot grec utilisé une seule fois dans le NT, marquant ainsi la différence d’avec la descendance spirituelle. Car être chrétien ne peut pas se transmettre automatiquement parce que l’on vient d'une famille chrétienne mais doit être un processus personnel. Abraham, que vous connaissez sûrement, est un des personnage central du premier livre de la Bible, la Genèse. Il s'est d'abord fait appeler Abram qui veut dire « père élevé » pour être transformé en Abraham car Dieu le rend « Père d'une multitude de nations » à… 99 ans ! Sa plus grande mise à l'épreuve a sûrement été la demande de Dieu quant au sacrifice de son fils Isaac. Le livre des Hébreux fait référence à cet épisode en citant Abraham comme un des héros de la foi. Quelques autres exemples donnés : Noé qui a construit un gigantesque bateau alors que tout était sec - parce que Dieu lui avait demandé de le faire; Sara, dont Paul va parler plus loin, qui a cru qu'elle enfanterai alors qu'elle était stérile - parce que Dieu lui avait promis; Moïse, qui a tout quitté pour aller vers l'inconnu - parce que Dieu lui avait demandé de le faire; et encore plusieurs exemples que je vous laisserai lire dans ce onzième chapitre d'Hébreux.
Paul continue en questionnant les Romains au sujet d’Abraham : est-ce qu'il y a des choses à retenir sur sa vie ? Est-ce qu'il a vécu quelque chose de particulier ? Les quelques interrogations que l’on retrouve dans ce texte n’ont rien d’étonnant puisque les juifs utilisaient beaucoup le raisonnement par questions, il n’y a qu’à lire les paroles de Jésus ! C’est une manière pédagogique d’aborder le sujet. Dans cette approche pédagogique, Paul présente un contre-exemple : si Abraham a été justifié par ses actes, il aurait de quoi se vanter. Il faut savoir que les rabbins enseignaient qu'Abraham avait un surplus de mérites grâce à ses œuvres et que ce surplus était à la disposition de ses descendants. Donc aux destinataire de la lettre. « Mais ce n’est pas ainsi que Dieu voit la choses ! » Le contre-exemple est résolu : ce n'est pas par ses actions mais bien par la foi qu'Abraham a été pardonné. D’ailleurs, le mot « foi » est présent à 10 reprises dans cet extrait, cela montre l’importance de cette notion. De même que le patriarche, nous n’avons pas à nous vanter d’être sauvé puisque nous n’y pouvons rien ! La foi seule sauve, nous n’avons rien à y ajouter.
La foi est un des 5 piliers du protestantisme posés par Luther (L'écriture seule, la foi seule, la grâce seule, Christ seulement, à Dieu seul soit la gloire). Pour savoir de quoi parle-t-on exactement, arrêtons-nous sur une définition biblique de la foi donnée en Hébreux 11v1. C'est avoir « une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Ce n'est pas quelque chose de loin et flou, mais proche et concret. Cette foi fait naître une obéissance en ce que Dieu désire pour nous. Si Abraham ou même Paul ont entendu réellement la voix de Dieu, c’étaient des temps particuliers et pour nous aujourd’hui je vous rassure que l’on peut également l’entendre parler de manière audible. Ne cherchez pas loin, il suffit de lire la Bible à voix haute ! Un autre passage d'Hébreux affirme que sans la foi, on ne peut pas plaire à Dieu, et un psaume montre que ne pas croire en Dieu est insensé. Il est aussi intéressant de voir que fidélité et foi viennent du même mot grec. Avoir la foi, c'est rester fidèle. D'ailleurs, c’est l’un des critères pour voir si quelqu'un est vraiment un chrétien : un véritable disciple de Christ reste attaché à lui malgré les difficultés jusqu’au bout de sa vie. Et c'est grâce à la foi que le SE peut nous transformer et amplifier notre foi. Jésus disait qu'il suffit d'une foi toute petite pour faire de grandes choses.
De cette foi, il faut distinguer la croyance. Cette dernière est purement intellectuelle alors que la foi est spirituelle. Même les démons croient en Dieu ! Or la foi est un don de Dieu, Éphésien nous dit. Et il ne faut pas éloigner foi et raison. La foi, c'est placer sa confiance en quelque chose d'invisible alors que la raison le fait dans le visible. Mais l'invisible, si on ne le voit pas, existe bel et bien ! Les aurores boréales sont des phénomènes naturels qui se passent entre 80 et 1000 km d'altitude lorsque des particules solaires viennent rencontrer notre atmosphère. C'est quand une irruption solaire étant chargé d'un nuage magnétique vient exciter des particules de lumière que cela rend visible ces éléments. Ce phénomène nous montre que l'invisible existe et qu'il suffit parfois d'un élément pour nous le dévoiler. Abraham n’a pas eu foi en « quelque chose » ou en une force mystique, il a placé sa confiance en Dieu, en l'Être le plus extraordinaire qui peut donner la vie et tout créer nous dit la fin du verset 17.
Revenons au début du troisième verset. L’apôtre se sert de l’Écriture comme un argument d’autorité. Dieu nous a laissé une lettre écrite qui n’est pas un testament puisqu’il est bien vivant ! Puis le texte continue en parlant de la Loi. Cela désigne les 10 commandements plus les autres que l'on trouve dans l'AT. C’est aussi pour parler d’une manière plus générale de l'ensemble de l'AT. Donc l’auteur appuie ses dires encore une fois sur la Bible ! Le verset 14 pourrait être résumé par « si c'était les actes qui sauvent, à quoi servirait la foi ? ». Et quand Paul parle de la promesse, c’est Dieu qui nous la fait : il veut que l’on soit pardonné pour que l’on puisse être à ses côtés, il nous aime et veut notre bien.
La justification donné à Abraham par la foi seule est donc vrai pour Abraham, et cela l’est aussi pour David. Intéressons-nous maintenant aux versets 6 à 12 qui nous disent que :
Les actes sont pardonnés
Les actes sont pardonnés
6 David exprime aussi de la même manière le bonheur de l'homme que Dieu déclare juste sans qu'il ait produit d'œuvres pour le mériter : 7 Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés. 8 Heureux l'homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché. 9 Ce bonheur est-il réservé aux seuls circoncis, ou est-il aussi accessible aux incirconcis ? Nous venons de le dire : Abraham a été déclaré juste par Dieu qui a porté sa foi à son crédit. 10 A quel moment cela a-t-il eu lieu ? Quand il était circoncis ou quand il était encore incirconcis ? Ce n'est pas quand il était circoncis, mais quand il ne l'était pas encore. 11 Et Dieu lui donna ensuite le signe de la circoncision comme sceau de la justice qu'il avait déjà reçue par la foi avant d'être circoncis. Il est devenu ainsi le père de tous ceux qui croient sans être circoncis pour qu'eux aussi soient déclarés justes par Dieu de la même manière. 12 Il est aussi devenu le père des circoncis qui ne se contentent pas d'avoir la circoncision, mais qui suivent l'exemple de la foi que notre père Abraham a manifestée alors qu'il était encore incirconcis.
Après avoir parlé d’Abraham, Paul parle maintenant d'un autre passage de la Bible qui est toujours dans l’AT, les Psaumes. Et en quelques phrases, il est dit quatre fois combien c’est une bonne chose pour l’homme d’être pardonné ! On est « heureux » dans un état de « bonheur ». Être pardonné, c’est avoir ses « péchés effacés », comme s'ils n'existaient plus. Quand j'efface un tableau sur lequel j'ai écrit des choses, il ne reste plus rien, pas moyen de refaire apparaître ce qui était écrit ! Nos péchés sont effacés une fois pour toute. Pour appuyer cela, Paul va utiliser le champs lexical financier. On connaît la vision manichéenne de ce milieu-là, votre compte est soi en positif soi en négatif. « Au compte de », « porté à son crédit » imagent que l’on ait un compte céleste avec toutes nos mauvaises actions. À chaque faux pas, -100 CHF, -1500 CHF… Et nous agrandissons notre dette envers la banque céleste. Toute cette sommes il faut bien la payer. Qui va payer ? Toutes les religions du monde disent qu’il faut compenser nos mauvaises actions par de bonnes : par des rituels (par ex pour le catholicisme) ou de la souffrance (hindouisme, bouddhisme…). Essayer de payer par nous-même notre dette est impossible car elle tellement grande. Ce serait comme empiler des chaises pour aller… sur la lune ! Ce n’est pas faisable.
Des théologiens et évangélistes se sont posé la question : si on devait résumer la Bible en 1000 mots, qu’est-ce cela donnerai ? En 100 mots ? En 10 mots ? En 1 mot ? Le mot retenu a été « Rédemption ». Dieu a apporté la solution au péché en son Fils, Jésus qui veut dire « sauveur » qui nous permet de ne plus porter le fardeau de nos péchés, d’être une personne nouvelle ! C’est avoir une deuxième vie, c’est cela la rédemption.
Il est bien précisé que c'était avant qu'Abraham soit circoncis. Autrement dit, c'est seulement par sa foi qu'il a été justifié, sa circoncision - ou toute autre bonne action - n'a pu jouer en sa faveur puisqu'il n’était pas encore circoncis ! Paul appuie bien cet ordre, montrant ainsi que comme nous l’avons vu précédemment, seul la foi sauve, puisque les actes ne le peuvent pas. La preuve, nos péchés ont besoins d’être effacés du tableau, notre dette d’être payé. Si nous plaçons notre confiance en Dieu et que nous nous repentons, que nous croyons que Jésus est notre Sauveur, nos péchés n’existent plus pour lui.
Tout l'AT nous montre en quoi l'humain est incapable de plaire à Dieu par ses actes. Il y a toujours au moins une chose qui ne va pas pour que l'on puisse entrer en relation avec Dieu. Comme une feuille toute blanche où il y a un petit point noir. On voit d'abord ce point avant de voir le blanc alors qu'il n'occupe qu'un pourcent de la surface !
C’est bien cette tension entre le visible, futile et l’invisible qui est éternel qui jalonnent le parcourt du pèlerin chrétien.
La foi malgré les circonstances
La foi malgré les circonstances
18 Alors que tout lui interdisait d'espérer, il a espéré et il a cru. Ainsi il est devenu le père d'une multitude de peuples conformément à ce que Dieu lui avait dit : Ta descendance sera nombreuse. 19 Il considéra son corps, qui était comme mort il avait presque cent ans et celui de Sara, qui ne pouvait plus donner la vie, et sa foi ne faiblit pas. 20 Au contraire : loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi, en reconnaissant la grandeur de Dieu 21 et en étant absolument persuadé que Dieu est capable d'accomplir ce qu'il a promis. 22 C'est pourquoi, Dieu l'a déclaré juste en portant sa foi à son crédit. 23 Or si cette parole : Dieu a porté sa foi à son crédit a été consignée dans l'Écriture, ce n'est pas seulement pour Abraham. 24 Elle nous concerne nous aussi. Car la foi sera aussi portée à notre crédit, à nous qui plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ; 25 il a été livré pour nos fautes, et Dieu l'a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes.
Si vous lisez Gn 15, vous voyez qu’Abraham avait déjà prévu que son héritier soit son serviteur puisqu’il n’avait pas d’enfant. Mais il n'est pas resté sur le fait que sa femme et lui étaient trop vieux pour avoir encore une descendance, il a cru Dieu sur parole quand il lui a dit qu’il aurait une famille. Il a fait confiance malgré les circonstances. Paul choisit bien ses mots pour montrer que ce qu’Abraham vit aurait pu être tout autre : « Alors que tout lui interdisait d'espérer », « sa foi ne faiblit pas », « Au contraire : loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi ». C’était pas vraiment normal qu’il croit à ce point ! Il y avait tant de raison de ne pas faire confiance… Y a-t-il quelque chose qui vous interdit d’espérer ? Abraham lui, a été « absolument persuadé que Dieu est capable d'accomplir ce qu'il a promis ». Avons-nous une foi aussi forte ? Jésus nous invite à lui demander de faire grandir notre foi.
Le point commun entre Abraham et nous est la foi que nous pouvons porter à Dieu, cette foi nous permet d'entrer en relation avec notre Père parce qu’en quoi nous plaçons notre confiance ? En Jésus-Christ qui est mort pour nos péchés. Dieu est tellement puissant qu'il a pu ressusciter son Fils, lui qui a porté tous nos péchés dans sa souffrance et sa mort ! Combien à plus forte raison il peut nous faire vivre auprès de lui, nous qui sommes lavés de nos péchés.
Nous avons vu que la foi sauve et que les péchés sont pardonnés. En quoi plaçons-nous notre confiance ? Dans nos actes ou dans la foi en Jésus-Christ ? Change-t-elle aussi rapidement que les circonstances ? Dans notre époque où le relativisme et la liberté individuelle sont la norme, le christianisme n’est pas vraiment à la mode… Pourtant Jésus est le seul qui mène à la Vie éternelle. Faites-vous partit de la descendance spirituelle d’Abraham ? Faites-vous confiance aux choses visibles qui ne durent qu’un temps et qui ne sont finalement pas importante, ou bien aux choses invisibles qui durent éternellement ?
Jésus était avec ses disciple dans une barque quand la tempête a éclaté. Tout le monde a peur sauf Jésus. Alain Auderset, avec tout son humour, a dessiné la scène. « Pourquoi avez-vous peur ? » Dieu le Fils leur dit-il, alors que tout pousse à avoir peur, même les poissons ont l’air dangereux ! Les disciples étaient terrorisés dans la tempête même si Jésus était physiquement présent avec eux. Cela me conforte dans l’idée que nous pouvons l’être, d’autant plus qu’aujourd’hui, même s’il est présent en Esprit, Jésus n’est plus visible physiquement. Attachons-nous à sa personne et demandons de regarder à lui au milieu de la tempête plus qu’aux circonstances.
Conclusion
Conclusion
Vous comprenez peut-être mieux maintenant les trois symboles. La flèche vers le haut représente la foi, nous sommes invités à imiter Abraham en regardant à Dieu, la flèche vers le bas symbolise le pardon que nous recevons car nos actes ne peuvent pas nous sauver et doivent être lavé par Dieu. Finalement, Paul nous invitait à ne pas s’attacher aux circonstances en prenant exemple sur Abraham. Il faut alors changer de lunettes, de filtre, pour délaisser les circonstances au profit de notre foi en Jésus, en Dieu le Sauveur, qui a souffert réellement pour nos péchés car il a pris tout nos péchés. Pour ne pas être porté par le courant agréable qui peut se transformer en grosses vagues, comme les disciples au milieu de la tempête qui paniquaient. Car si la tempête est bien là, Jésus l’est tout autant et ils nous dit « Pourquoi avez-vous peur ? ».