La Famille - 3
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Handout
Introduction : Croyez-vous que la famille est la pierre angulaire de la société ? Si c’est vrai, alors si la famille s’effondre, la nation s’effondre. Croyez-vous que votre nation est en train de s’effondrer ? Une « clé » est quelque chose qui déverrouille une porte ou un secret. Ouvrons la Bible et voyons ce qu’elle enseigne comme étant les clés pour percer les secrets de l’unité familiale !
I. Le fondement
I. Le fondement
11 Les Juifs portent la marque de la circoncision sur leur corps et ils aiment s’appeler « les circoncis ». Vous qui n’êtes pas juifs de naissance, vous ne portez pas cette marque sur votre corps, et ils vous appellent « les non-circoncis ». Eh bien, rappelez-vous ce que vous étiez autrefois :
12 vous étiez sans Messie, vous n’aviez aucun droit dans le peuple d’Israël. La promesse faite par Dieu dans ses alliances avec son peuple n’était pas pour vous. Vous étiez sans espérance et sans Dieu dans le monde.
Quel est le problème d’unité décrit ici ?
Les gens sont sans espérance et sans Dieu. Le texte décrit spécifiquement les non-Juifs, mais il peut s’appliquer à tous ceux qui ne sont pas convertis.
13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
Quel est le remède à ce problème d’unité ?
(Jésus.)
Comment Jésus résout-il ce problème ?
(Par son sacrifice pour nous à la croix.)
14 Oui, c’est lui qui est notre paix. Avec les Juifs et les non-Juifs, il a fait un seul peuple. En donnant sa vie sur la croix, le Christ a détruit le mur de haine qui les séparait.
15 Il a enlevé toute valeur à la loi de Moïse, à ses commandements et à ses règles. Alors, avec les Juifs et les non-Juifs, le Christ a créé un seul peuple nouveau en union avec lui, et ainsi, il a fait la paix entre eux.
Cela semble décrire le remède pour plus d’un problème. Quels problèmes d’unité sont résolus ici ?
Il s’agit de deux faces d’un unique problème. Une face est que les Juifs pensaient être moralement supérieurs aux non-Juifs. Après tout, c’est à eux qu’a été donnée la loi de Dieu. L’autre face est que les non-Juifs ne respectaient pas la loi, et Jésus a accompli la loi pour eux, tout comme il l’a fait pour les Juifs.
16 En mourant sur la croix, il a réuni les Juifs et les non-Juifs en un seul corps, et il les a réconciliés avec Dieu. Par la croix, il a détruit la haine.
Quel autre problème d’unité a résolu Jésus ?
Notre problème d’unité avec Dieu. Nous sommes pécheurs et il est un Dieu saint. Jésus nous a réconciliés avec son Père en vivant une vie parfaite, en payant la pénalité pour nos péchés, et en ressuscitant pour la vie éternelle.
Ephesiens 2.17
17 Il est venu annoncer la Bonne Nouvelle de la paix pour vous qui étiez loin, et aussi pour ceux qui étaient proches.
Que nous donne Jésus ? (La paix.)
a. Réfléchissez-y un instant. Si Jésus est la réponse au conflit entre les Juifs et les non-Juifs, ainsi qu’entre nous et notre Dieu saint, est-ce que ces mêmes concepts s’appliquent à l’unité de la famille ? Explorons cela dans la suite.
II. La compatibilité
II. La compatibilité
20 « Je ne prie pas seulement pour mes disciples. Je prie aussi pour ceux qui croiront en moi à cause de leur parole.
21 Que tous soient un ! Père, tu vis en moi et je vis en toi. De la même façon, que tous soient un en nous, ainsi le monde croira que tu m’as envoyé.
22 « Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée. Alors ils seront un, comme nous sommes un,
23 moi en eux et toi en moi, ainsi ils seront parfaitement un. Alors le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les aimes comme tu m’aimes.
Quel est l’exemple ultime d’unité donné par Jésus ?
La Trinité ! Jésus dit qu’ils veut être « un » comme il est un avec le Père.
a. Notez que Jésus dit : « Qu’eux aussi soient en nous ». Que cela veut-il dire ? (Ceux qui croient en Jésus sont « un » avec lui et avec le Père.)
b. Comment appliqueriez-vous ce conseil à la famille ? (Notre première priorité est la conversion de notre famille. Si toute la famille croit en Jésus, alors le même principe d’unité qui s’applique ici devrait s’appliquer à nous. Espérons que les problèmes qui séparent votre famille sont moins importants que ceux qui séparent le monde.)
1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde,
2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.
Quelle est la prochaine étape après avoir été « [unis] dans le Christ » ?
Être « d’accord », avoir « un même amour, une même âme, une seule pensée ».
3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.
À quoi cela ressemble-t-il concrètement ?
Nous faisons un effort pour être désintéressés.
Une Clé pour libérer la paix!
8 Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
Comparez 1 Timothée 5.8. Quand Philippiens 2.4 nous dit de ne pas regarder à nos propres intérêts, cela signifie-t-il que nous devons mettre les autres avant notre propre famille ?
Nous sommes premièrement désintéressés avec notre propre famille. Au minimum nous devons subvenir aux besoins de notre famille.
7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,
8 il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
9 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
La vie de Jésus nous donne un aperçu de ce que signifie être désintéressé. Quel et le résultat naturel du fait d’être désintéressé ? Est-ce que nous continuons à ne rien avoir ?
Jésus est notre exemple. La Bible nous dit qu’il a été « élevé » au-dessus de tout.
a. Dire à vos enfants qu’ils doivent toujours faire passer les autres en premier n’est pas un message très attrayant. Le message de la Bible est que cette approche a une très grande récompense à la fin !
21 vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.
S’agit-il d’un concept populaire aujourd’hui ?
a. Qu’ajoute la dernière partie « dans la crainte du Christ » à la signification de la phrase ?
Notre compréhension du désir de Jésus de savoir comment nous devons vivre façonne ce commandement.
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
S’agit-il d’un exemple de la soumission que nous avons discuté ?
1 Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste.
2 Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse),
3 afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.
S’agit-il d’un exemple de la soumission que nous avons discuté ?
4 Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
Cela modifie-t-il notre obligation de soumission ? Cela modifie-t-il la soumission de la femme envers le mari ?
5 Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ,
6 non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu.
7 Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes,
8 sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien.
Quel est le contexte moderne de cela ? (Notre travail.)
a. S’agit-il d’un autre exemple de la soumission dont nous avons discuté ?
b. Focalisons-nous sur Éphésiens 6.7. Quel est le point de référence ? (Notre service à Dieu.)
i. Voyez-vous comment notre relation avec Jésus, notre compréhension de Jésus, façonne notre concept de soumission ?
8 sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien.
À nouveau, quel est le résultat de cette soumission ? (Une récompense !)
9 Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n’y a point d’acception de personnes.
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle,
À la première lecture, il semble que tout le monde se soumet au mari et au patron. Est-ce vrai ?
Non. Tout est soumis à Jésus. L’exemple de Jésus est que l’un se soumet à l’autre. En réalité, il s’agit d’un cercle de soumission.
28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
Pourquoi ne pas commencer ici ? Pourquoi ne pas dire : « Si vous vous soumettez à [votre mari, votre femme, vos parents, votre patron] vous vous aimez vous-mêmes » ? Pourquoi ne pas dire qu’il y a une grande récompense, même maintenant, avec cette approche ?
III. L’exemple humain
III. L’exemple humain
1 Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire un séjour dans le pays de Moab.
2 Le nom de cet homme était Élimélec, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s’appelaient Machlon et Kiljon; ils étaient Éphratiens, de Bethléhem de Juda. Arrivés au pays de Moab, ils y fixèrent leur demeure.
3 Élimélec, mari de Naomi, mourut, et elle resta avec ses deux fils.
4 Ils prirent des femmes Moabites, dont l’une se nommait Orpa, et l’autre Ruth, et ils habitèrent là environ dix ans.
5 Machlon et Kiljon moururent aussi tous les deux, et Naomi resta privée de ses deux fils et de son mari.
Comment vous sentiriez-vous à la place de Noémi ?
6 Puis elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de Moab, car elle apprit au pays de Moab que l’Éternel avait visité son peuple et lui avait donné du pain.
Notez la façon dont cela est écrit : Dieu est venu en aide à son peuple en lui donnant de la nourriture. Dieu a-t-il abandonné Naomi ? Court-elle après l’aide de Dieu ?
Nous avons débuté notre étude en apprenant qu’une relation avec Dieu est le fondement de l’unité familiale. Noémi a des raisons de douter que Dieu veille sur elle.
Dans la suite de l’histoire les trois retournent en Juda, mais Noémi dit à ses deux belles-filles qu’elles devraient retourner chez leur mère.
12 Retournez, mes filles, allez! Je suis trop vieille pour me remarier. Et quand je dirais: J’ai de l’espérance; quand cette nuit même je serais avec un mari, et que j’enfanterais des fils,
13 attendriez-vous pour cela qu’ils eussent grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles! car à cause de vous je suis dans une grande affliction de ce que la main de l’Éternel s’est étendue contre moi.
20 Elle leur dit: Ne m’appelez pas Naomi; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume.
Qu’est-ce que cela confirme au sujet de l’attitude de Noémi ? (La main de Dieu est « contre » elle. La vie de ces trois femmes est « amère ». Cependant, Noémi dit que sa situation est pire parce que son Dieu l’a abandonnée.)
14 Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s’attacha à elle.
15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-soeur.
16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;
Que nous dit cela sur la vision de Ruth sur Dieu ? (Elle veut que le Dieu de Noémi soit son Dieu. Elle rejette la suggestion de Noémi de retourner dans son pays natal.)
a. Nous avons déjà parlé de désintéressement. Ruth est-elle désintéressée ? (Sautez quelques versets et lisez Ruth 2.9-10 “9 Regarde où l’on moissonne dans le champ, et va après elles. J’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé. 10 Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère?” Notez le danger et les problèmes mis en évidence dans ces versets. Cela montre que Ruth comprend les périls du fait d’être une étrangère. Maintenant elle décide de rester avec Noémi.)
b. Nous avons précédemment discuté de soumission. Ruth se soumet-elle à Noémi ? (Ruth se soumet au vrai Dieu. Cependant, il peut sembler au premier abord que Ruth se soumette à Noémi dans le sens d’accepter de la soutenir à l’avenir.)
17 où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi!
18 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances.
Qui, parmi les trois femmes, promeut l’unité ? Qui insiste sur leur compatibilité malgré des différences d’origine ? (Ruth.)
a. Qu’est-ce que cela nous dit sur la vérité de ce que nous avons étudié plus tôt ? (Noémi a perdu sa confiance en Dieu. C’est elle qui insiste pour qu’elles se séparent toutes les trois. Ruth accepte le vrai Dieu et promeut l’unité familiale.)
L’histoire continue et nous découvrons que Dieu bénit Ruth avec un riche mari nommé Booz. Lisons ce qui attire Booz à elle. Lisez Ruth 2.10-12 “10 Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère? 11 Boaz lui répondit: On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant. 12 Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier!” . Quels sont les éléments qui ont attiré Booz vers Ruth ? (Sa fidélité à Noémi et à Dieu. Booz croit que Dieu s’occupe de rendre aux gens le fruit de leur gentillesse.)
Cher(ère) ami(e), voyez-vous que les principes que nous avons appris sur l’unité de la famille se sont avérés vrais dans la vie de Ruth ? Pourquoi ne pas demander à l’Esprit saint, dès maintenant, de vous aider à modeler ces principes de dévotion envers Dieu, de soumission et de désintéressement ?