Jésus a accompli ses dernières volontés
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Avec l'aide de Dieu, j'accomplirai sa volonté pour suivre Jésus
HEURE 10:40 (45) ((50)) ?
Comme vous le savez peut-être, je suis au début de la quarantaine. La moitié de mon espérance de vie, si Dieu me réserve encore des jours nombreux sur la terre. Je ne sais pas pour vous mais de mon côté, je réfléchis de plus en plus souvent au sens des choses que j’accomplis. Je me demande: “ont-elles une valeur suffisamment bonne...”
face aux besoins de mon entourage,
face à mes vrais besoins aussi, et
face à l’éternité.
En préparant le temps qu’on passe maintenant dans le récit de la crucifixion de Jésus dans le chapitre 19 de l’Évangile de Jean, j’ai réalisé qu’on a:
besoin de réfléchir à nos volontés pour les corriger pour qu’elles s’alignent de mieux en mieux avec ce que Dieu veut pour nous: sa volonté.
besoin de se disposer à les vivre pendant qu’on en a encore les capacités.
Jean 14.31 (S21)
Jésus, c’est le grand maître dans l’art de vivre la volonté de Dieu. Quand on regarde son chemin jusqu’à la croix, on voit qu’il cherchait à accomplir toutes les dernières volontés préparées pour lui par son Père.
Je prie
qu’en Église, on puisse accomplir les bonnes volontés préparées par Dieu pour nous, et
qu’individuellement, tu puisses toi aussi le faire, jusqu’à la fin.
Prions! Seigneur,
en plus de ce que je viens de dire,
je veux te louer pour ta grâce qui nous a dirigés jusqu’à aujourd’hui à accomplir ta volonté de toutes sortes de façons.
Aide-nous maintenant à bien nous concentrer sur ta Parole pour t’adorer et pour en tirer le plus grand bénéfice. Amen.
Parler vite pour l’introduction!
Voici un portrait de Jacques Tissot peint par sa propre main quand il avait près de 30 ans en 1865. Quand il est arrivé à la cinquantaine, il a vécu une sorte de réveil spirituel.
Il s’est alors mis à peindre un grand nombre de gouaches au sujet de l’histoire biblique. Il a fait trois voyages au Moyen-Orient pour développer le réalisme des paysages et des habitants.
Il a produit plus de 350 illustrations de la vie de Jésus-Christ. C’est comme s’il nous invitait presque chaque jour, chaque année, à méditer une étape de la vie du Messie. Ce matin on avance dans l’Évangile de Jean et la plupart des illustrations qu’on regarde proviennent de Jacques Tissot. J’ai apprécié qu’elles sont sobres et plutôt réalistes.
Certaines d’entre elles intègrent des éléments symboliques pour faire ressortir les éléments spirituels parfois difficiles à saisir.
En les regardant, on voit qu’il voulait nous marquer d’une impression forte concernant Jésus.
Et ça m’a surpris, ses peintures de Jésus ont assez marqué et impressioné la France pour qu’elle lui décerne sa plus haute décoration honorifique:
c-à-d l’ordre national de la Légion d’honneur, qui récompense ceux qui ont rendu des “services éminents” à la Nation. (Wikipedia)
En réfléchissant à ça, je réalisais comment on peut tous marquer le monde, l’Église et notre famille d’une impression qui plaît à Dieu, chacun à notre façon dans notre ouvrage, nos relations ou nos habitudes.
Par la grâce de Dieu, les honneurs que j’espère qu’on recevra tous à la fin, ce sont ceux de Dieu qui dira: “bon et fidèle serviteur, … entre dans la joie de ton maître.”
Parlant de la fin, une chose qui m’a intriguée au sujet de Jacques Tissot, c’est qu’il a connu une mort brutale dans sa demeure à l’âge de 65 ans.
Je ne sais pas à quel point il a fini sa vie selon la volonté de Dieu.
Je ne sais pas si on peut voir en lui un modèle de foi.
Mais j’ai confiance qu’en lisant la vie de Jésus, on trouve le meilleur modèle pour accomplir la volonté de Dieu.
Ce matin avec l’apôtre Jean, on va être saisis par la majesté de Jésus, qui a reçu la plus haute distinction honorifique parce qu’il a rendu les plus éminents services à l’humanité. Il est mort pour
nous sauver du péché,
nous faire naître de nouveau dans sa famille céleste, et
nous donner la vie éternelle.
Maintenant qu’on s’apprête à lire Jean 19 à partir du verset 17, je vous invite à regarder les illustrations choisies pour accompagner la lecture. J’afficherai les textes après.
La semaine passée on a vu (avec Serge) comment Pilate a condamné Jésus sous l’influence des chefs religieux.
Aujourd’hui, on lit que:
Jésus, portant sa croix,
sortit de la ville pour aller vers l’endroit appelé «le Crâne»,
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent,
et avec lui deux autres,
un de chaque côté et Jésus au milieu.
On a vu Jésus épuisé de porter sa croix. C’est normal étant donné les flagellations qu’il a subies.
En tenant compte des autres évangélistes (que Jean), on sait que les soldats lui ont remi ses vêtements pour le chemin. On remercie la sensibilité du peintre qui nous épargne de voir comment ses vêtements sont maintenant tachés de sang.
Parler plus vite!
Les autres évangélistes ne mentionnent même pas que Jésus a porté sa croix. C’est probablement parce qu’il a à peine réussi à sortir de la ville intérieure avant de s’effondrer. C’est à ce moment-là que les soldats ont forcé un passant à porter la croix. Et...
Jean 19.17–18 (S21)
...sous l’inspiration du Saint-Esprit, Jean a voulu nous faire connaître qu’au début, Jésus a lui-même porté sa croix pour sortir de la ville.
On sait qu’il n’y a que Jésus qui pouvait être le Serviteur Souffrant qui se charge de nos péchés. On pense à Ésaïe 53, si vous voyez ce que je veux dire.
En même temps, on se demande si on est aussi appelés à suivre l’exemple de Jésus jusque là, ou si c’est une application tirée par les cheveux. N’exagère pas, Daniel…! Alors pour un bref instant, permettez-moi de nous diriger dans un petit parcours exploratoire.
Luc nous rappelle que Jésus disait que:
Luc 9.23 (S21)
Puis il dit à tous: «Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge [chaque jour] de sa croix et qu’il me suive,
et c’était tellement important pour lui qu’on soit prêts à porter notre croix pour le suivre qu’il a clarifié plus tard:
Luc 14.27 (S21)
Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple.
Jésus demande à ses disciples de faire des choses qu’il est lui-même prêt à vivre. Malgré tout, ce n’est ni facile à envisager pour nous, ni pour lui!
Si la volonté de Jésus pour nous
c’est qu’on porte notre croix
pour le suivre dans les bonnes oeuvres
qu’il a préparées pour nous,
es-tu prêt, es-tu prête
à embarquer dans le programme et
à accomplir cette volonté-là?
L’apôtre Paul pense que oui et il met ça en relief quand il nous dit:
Galates 6.2 (S21)
Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ.
Il nous demande de faire comme Jésus qui a porté nos fardeaux. Jésus a suivi sa loi d’amour selon ses capacités. Et ses capacités lui ont permis de se charger de nos péchés une fois pour toutes. Merci Seigneur!
De notre côté en Église qu’est-ce qu’on peut faire quand le péché abonde au milieu de nous? Les apôtres nous rappellent qu’on a le fardeau et la capacité de s’avertir et de s’encourager à vivre le bien en abandonnant le mal. C’est une des façons qu’on a d’accomplir la loi de Christ.
Et cette idée d’accomplir la loi de Christ, elle nous ramène dans Jean quand Jésus a dit:
Jean 13.34 (S21)
Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
En disant ça, Jésus parlait comme un roi qui a le privilège de déterminer comment on doit vivre dans son royaume, n’est-ce pas? Gardez-ça en tête, on va y revenir.
Jésus nous a aimés en portant nos fardeaux jusqu’à sa propre mort.
Rendu ici, on comprend que quand on s’aime en portant aussi les fadeaux les uns des autres, on accomplit ce qu’il nous demande.
Et alors:
Jean 13.35 (S21)
C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»
C’est quoi la marque du disciple de Jésus? C’est l’amour de Dieu qui nous conduit à porter les fardeaux les uns des autres.
C’est comme ça que Dieu veut qu’on marque notre entourage d’une impression forte. On se rend des services éminents en portant les fardeaux les uns des autres, un peu comme Jésus qui...
Jean 19.17–18 (S21)
...portait sa croix par amour pour nous vers Golgotha, où on l’a élevé sur son instrument de torture entre ciel et terre, suspendu au bois par des clous pour l’humilier, crucifié au milieu de deux autres.
Une chose qui peut nous troubler c’est que contrairement aux autres évangélistes, Jean n’explique pas la différence entre Jésus et les deux autres. Jésus était maintenant compté parmi les criminels, comme s’il était comme n’importe quel autre crucifié. Et à cause qu’il avait mené une vie parfaite, c’était humainement injuste de le traiter comme un criminel. Il a accepté de porter le fardeau de souffrance, d’humiliation et d’injustice et même la colère de Dieu contre nos péchés pour nous sauver de nos péchés.
Jésus a accompli la volonté du Père
en nous aimant assez pour porter nos péchés sur la croix.
Et ça nous interpelle. En réponse...
Avec l’aide de Dieu, j’accomplirai sa volonté
d’aimer assez sa famille
pour porter les fardeaux de mes frères et soeurs.
Prions! Seigneur,
Merci pour ton grand amour comme on vient d’en parler!
Merci de nous aider à vivre l’amour que tu demandes à tes disciples.
Merci de pardonner nos manquements collectifs et individuels.
Fais de nous une Église de gens qui accomplissent ta volonté en nous aimant assez pour porter les fardeaux les uns des autres. Amen.
HEURE 10:40 10:52 (10:45 10:57) ((10:50 11:02))
Maintenant après Jésus, c’est au tour à quelqu’un d’autre d’accomplir la volonté de Dieu. On lit ça dans les versets 19 à 22:
Pilate rédigea aussi un écriteau qu’il plaça sur la croix;
il y était écrit: «Jésus de Nazareth, le roi des Juifs.»
Beaucoup de Juifs lurent cette inscription
parce que l’endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville.
Elle était écrite en hébreu, en grec et en latin.
Les chefs des prêtres des Juifs dirent à Pilate:
«N’écris pas: ‘Le roi des Juifs’,
mais plutôt: ‘Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs.’»
Pilate répondit:
«Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.»
Jean 19.19–22 (S21)
Ce qu’on vient de lire, c’est une réaction face à l’inscription qui déclare que Jésus est le roi des Juifs. Il n’y a que l’apôtre Jean qui en parle. Donc Jean nous montre encore une fois comment les chefs du peuple ont refusé d’accueillir le roi du peuple. Dans les mots de Jean, Jésus est “venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas accueilli.” C’est le choix des chefs de son peuple. S’ils avaient atteint leur objectif, personne n’aurait accueilli Jésus.
Donc ça c’est la réaction des chefs à l’époque. Et aujourd’hui, laissez-moi vous dire que la royauté de Jésus est encore pertinente. Face à lui, on a chacun un choix à faire. Vas-tu accomplir ce que Dieu te demande en accueillant Jésus pour qu’il gouverne ta vie?
L’apôtre Jean a écrit son évangile pour nous encourager à faire comme certains autres qui étaient disposés à accueillir le roi:
Nathanaël s’est exclamé “Maître, tu es le Fils de Dieu, le roi d’Israël”.
les Samaritains ont cru en Jésus en disant qu’il “est vraiment le Messie, le Sauveur du monde”.
la foule à Jérusalem criait “Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël!”.
Donc ce sont quelques exemples de réactions meilleures.
C’est ironique que Pilate n’a écrit qu’une partie de la vérité. Jésus avait toutes les lettres de noblesse pour être le roi terrestre des Juifs, mais en plus, il est aussi appelé à être le roi céleste du monde entier.
Encore aujourd’hui, jusqu’au retour de Jésus, tu peux accepter d’accueillir Jésus comme ton roi céleste et devenir citoyen des cieux avec nous. Et ça, c’est la seule citoyenneté qui va compter au jour de ta mort.
Donc Jésus n’est pas juste le roi des Juifs, mais le roi céleste. Regardez comment l’Apocalypse est connectée à notre passage:
Apocalypse 19.12–16 (S21)
...il y avait de nombreuses couronnes sur sa tête. … Il était habillé d’un vêtement trempé de sang. Son nom est «la Parole de Dieu». Les armées célestes le suivaient, montées sur des chevaux blancs et habillées d’un fin lin, blanc et pur. … Il portait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: «Roi des rois et Seigneur des seigneurs».
Voyez-vous le roi céleste, le roi des rois qui porte plusieurs couronnes, qui est suivi par ses armées célestes, lui dont les vêtements sont trempés de sang parce qu’il nous a sauvés au prix de sa vie?
Et le roi Jésus-Christ, on l’appelle aussi le Fils, la lumière et la Parole de Dieu. Et il ne faut pas juste voir, il faut aussi croire:
Jean 1.12–14 (S21)
Mais à tous ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu, ...
Et la Parole s’est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
Dans sa glorieuse grâce, Dieu veut qu’on appartienne à sa famille divine en devenant enfants de Dieu.
Et pour rendre ça possible, Jésus devait être élevé dans la gloire unique du Fils unique:
Jean 3.14–16 (S21)
Et donc, c’était ça la mission royale de Jésus, d’être donné par Dieu dans son amour, d’être élevé sur la croix pour qu’en croyant en lui, on soit sauvés et qu’on ait la vie éternelle...
Jean 19.19–22 (S21)
Donc en rédigeant ce qu’il a écrit au sujet de Jésus, sans s’en rendre compte, Pilate accomplissait une des dernières volontés de Dieu pour la vie de Jésus sur la terre. Il fallait qu’on réfléchisse une autre fois aux dimensions étrangement glorieuses de la royauté de Jésus. Par exemple:
sa première couronne était une couronne d’épines et
son premier trône élevé au-dessus du peuple était la croix.
Il était élevé au-dessus du peuple pas comme un tyran, mais comme le Roi-Serviteur Souffrant qui le sauvait au prix de sa vie.
Le roi Jésus a accompli la volonté du Père en donnant sa vie pour nous sauver. Et ça nous interpelle.
En réponse, avec l’aide de Dieu, j’accomplirai sa volonté en laissant mon roi Jésus régner sur ma vie.
Puisque j’en sais plus que Pilate au sujet de Jésus, je reconnais qu’il est :
Jésus de Nazareth, le roi des rois
et je déclare solennellement qu’il est aussi :
Jésus de Nazareth, le roi de ma vie!
Prie avec moi : Jésus, roi des rois,
tu m’as servi en donnant ta vie pour me sauver de la mort que je mérite.
Tu es digne de gouverner ma vie. Sois le roi de ma vie!
Merci parce que tu as tout pouvoir à ta disposition et tu donnes la vie éternelle à ta famille.
Dirige-moi et fortifie-moi pour que je vive d’une façon qui te plaît. Amen
HEURE 10:40 11:00 (10:45 11:05) ((10:50 11:10))
C’est quand même spécial que le roi doive mourir pour sauver son peuple. On va y revenir plus tard. Pour l’instant en mettant un terme aux étapes de sa vie de Roi Serviteur, d’autres dernières volontés devaient s’accomplir. En voici maintenant une étrange qui concerne les soldats, aux versets 23 et 24:
Après avoir crucifié Jésus,
les soldats prirent ses vêtements
et en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture,
d’une seule pièce depuis le haut jusqu’en bas.
Ils se dirent entre eux:
«Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour savoir à qui elle sera.»
C’est ainsi que s’accomplit cette parole de l’Ecriture:
Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit.
Voilà ce que firent les soldats.
Jean 19.23–24 (S21)
Donc les soldats ont accompli les paroles de l’Écriture sans même s’en rendre compte.
Et si on regarde la citation, on voit que le partage et le tirage au sort des vêtements qui avait été écrit au Psaume 22 est accompli. Mais est-ce que c’est juste pour ça que Jean met l’emphase là-dessus?
Non! Jean veut qu’on réalise que Jésus remplit les conditions du Serviteur Souffrant du Psaume 22,
qui est injustement et terriblement rejeté,
qui persévère dans les souffrances, et
qui pourra un jour sauver les nations en régnant sur elles.
Dites-moi, qui peut faire ça dans notre monde?
Aucun de nos dirigeants aujourd’hui!
Ni le roi David qui a écrit le Psaume.
Jean nous dit : Jésus continue d’accomplir les étapes du Psaume 22!
Il y a plusieurs mois, on a vu dans l’évangile de Jean que Jésus avait déjà aimé ses disciples à l’extrême en enlevant ses vêtements comme un serviteur pour leur laver les pieds et les purifier.
Et ici les soldats ont ses vêtements tachés de sang,
pendant que Jésus est en train de persévérer dans son rejet injuste sur la croix pour nous purifier en nous lavant de nos péchés,
et grâce à lui, on peut dire que nos vêtements seront propres pour la vie éternelle quand Jésus va revenir établir son règne final, un règne d’une pureté parfaite.
Face à tout ça, on peut louer Dieu pour son amour incroyable.
Est-ce que Jésus nous invite à faire quelque chose de semblable pour le suivre? Comme on l’a dit tantôt en se référant aux lettres des apôtres, on sait que Jésus veut qu’on serve nos frères et soeurs pour les aider à vivre une vie pure en veillant à se soumettre au règne de Jésus jusqu’à son retour.
Et si on fait ça dans notre société québécoise aujourd’hui, vivre des vies pures soumises au règne de Jésus, on peut avoir l’air pas mal différents du monde et ça peut nous conduire à vivre du rejet.
Nos familles qui ont des adolescents luttent pas mal avec ça, n’est-ce pas? Que Dieu nous aide à persévérer et à porter le fardeau de nos différences malgré le rejet du monde qui ne comprend pas que nos différences sont bonnes.
Jésus a accompli la volonté du Père en nous aimant assez pour être le serviteur qui nous purifie pour son règne à venir. Et ça nous interpelle.
En réponse, avec l’aide de Dieu, j’accomplirai sa volonté en aimant assez mes frères et soeurs pour les servir en veillant à les aider à vivre une vie pure.
Prions! Seigneur,
Aide-nous à nous aimer assez pour veiller ensemble à notre pureté en attendant que tu reviennes finir d’établir ton règne.
Aide-nous aussi à nous pardonner nos offenses entre nous et à ne rien retenir contre nos frères et soeurs.
Glorifie ton nom à travers nos vies et aide-nous à accepter d’y perdre des plumes comme toi tu as accepté de perdre tant de choses pour nous! Amen
HEURE 10:40 11:05 (10:45 11:10) ((10:50 11:15))
Sans s’en rendre compte, les soldats ont accompli la volonté de Dieu pour nous aider à comprendre comment Jésus était prêt à nous servir. Qui d’autre y avait-il près de Jésus pour participer et accomplir la volonté de Dieu? Les versets 25 à 27 nous montrent que:
Près de la croix de Jésus se tenaient
sa mère,
la sœur de sa mère,
Marie la femme de Clopas et
Marie de Magdala.
Jésus vit sa mère et, près d’elle, le disciple qu’il aimait.
Il dit à sa mère: «Femme, voici ton fils.»
Puis il dit au disciple: «Voici ta mère.»
Dès ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
Jean 19.25–27 (S21)
Grâce à cet interlude qui nous est seulement rapporté par Jean, on comprend mieux différentes choses. C’est le tour à la mère de Jésus et à Jean, le disciple bien-aimé, d’accomplir la volonté de Dieu en collaborant avec Jésus.
La dernière fois qu’on a vu la mère de Jésus parler avec lui, c’était aux noces de Cana quand il a changé l’eau en vin. Ça nous surprend toujours un peu comment Jésus avait pris des distances face à sa famille naturelle. Ces dernières années, il avait fondé une nouvelle famille spirituelle et on sait qu’éventuellement, ses frères naturels qui ne croyaient pas en lui ont fini par croire après sa résurrection. En parallèle, Jésus s’était préparé des frères et soeurs spirituels qui peuvent légitimement prendre soin les uns des autres.
Il y a là un grand mystère pour nous aujourd’hui. Cet exemple de Jésus est certainement venu renforcir la conviction des apôtres qui ont écrit à l’Église pour l’encourager à prendre soin des veuves et des pauvres de l’Église. On forme ensemble une famille tout aussi importante que celle dans laquelle on est nés. En effet, Jésus a dit qu’il faut naître de nouveau et au final, on finit par comprendre que notre nouvelle naissance nous inclut dans une nouvelle famille. Tantôt, on a parlé de l’amour que Dieu veut qu’on ait les uns pour les autres, et ici il nous le rappelle encore dans notre vie pratique.
On voit aussi une grande sensibilité de la part de Jésus pour accomplir toute la loi de l’ancien testament (Dt 5.16) en honorant sa mère jusqu’à son dernier souffle, et je pense qu’on voit là aussi une partie de sa gloire. À deux pas de la mort, Jésus continue d’accomplir les dernières volontés qui lui ont été préparées par le Père.
On est aussi contents de voir comment le courage des personnes qui se tenaient près de la croix a pu leur permettre d’être exposées aux dernières volontés de Jésus, et comment Dieu s’en est servi pour notre instruction.
Jésus a accompli la volonté du Père en fondant une nouvelle famille spirituelle. Et ça nous interpelle.
En réponse, avec l’aide de Dieu, j’accomplirai sa volonté en aimant assez mes nouveaux frères et soeurs pour prendre soin d’eux.
Prions! Seigneur,
Merci parce que dans notre vie d’Église, tu nous inspires toutes sortes d’oeuvres bonnes pour prendre soin les uns des autres parce que nous sommes une grande famille.
Dirige nous pour qu’on soit toujours plus généreux et hospitaliers comme ça dans nos vies.
10:40 11:08 (10:45 11:13) ((10:50 11:18))
Maintenant que l’entourage de la croix a été mobilisé pour accomplir le plan de Dieu, reste-t-il un rôle à accomplir par quelqu’un? Lisons les derniers versets 28 à 30:
Après cela,
Jésus, qui savait que tout était déjà accompli,
dit, afin que l’Ecriture se réalise pleinement: «J’ai soif.»
Il y avait là un vase plein de vinaigre.
Les soldats en remplirent une éponge,
la fixèrent à une branche d’hysope et l’approchèrent de sa bouche.
Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: «Tout est accompli.»
Puis il baissa la tête et rendit l’esprit.
2000 ans plus tard, on élève encore nos regards vers la mort de Jésus sur la croix pour en comprendre le sens et l’impact pour nos vies...
Jean 19.28–30 (S21)
Cette fois-ci, l’Écriture qui se réalise pleinement au sujet de la soif et du vinaigre, c’est celui du Psaume 69, un autre psaume presque insupportable qui parle de la persécution injuste du Serviteur Souffrant.
Il est persécuté à cause de son zèle pour servir Dieu.
Il en résulte que les humbles sont délivrés de leur captivité et invités à posséder et s’établir dans des nouvelles demeures construites par Dieu.
Dieu fait son nouveau temple en nous jusqu’à la révélation de la nouvelle création. Et ça culmine de cette façon glorieuse:
“le ciel et la terre le célèbrent, ainsi que les mers et tout ce qui y vit.”
Dieu et Jean nous montrent par là que ce qui se passe pour Jésus va mener à l’accomplissement complet du Psaume 69. La soif de Jésus nous prépare la délivrance et l’héritage. Jésus a d’ailleurs dit qu’il nous prépare une demeure au ciel. Mais avant ça il fallait qu’il passe par la soif sur la croix.
Jean 19.28–30 (S21)
Pour continuer à parler de la soif, vous vous souvenez peut-être que Jésus a promis à différentes personnes qu’elles n’auront plus jamais soif quand elles accepteront l’eau qu’il leur offrira:
en parlant de ça à la Samaritaine, il a clarifié que ça va nous donner accès à la vie éternelle.
en parlant de ça à la grande foule qu’il avait nourrie par la multiplication miraculeuse, il a clarifié que ça nous donne la vie éternelle et la résurrection et que ça s’acquiert en croyant en lui.
Jean 7.37–39 (S21)
en parlant de ça à la foule à Jérusalem au grand jour de la fête, il a clarifié que l’eau à laquelle il fait référence, c’est en fait le Saint-Esprit qui est donné aux croyants et qui ne peut pas leur être donné avant que Jésus soit élevé dans sa gloire.
Donc par sa soif sur la croix, Jésus nous signale qu’il est élevé sur la croix pour accomplir la volonté du Père de nous envoyer le Saint-Esprit. C’est ça le début de la nouvelle demeure et du nouveau temple. Et c’est glorieux. Ça ne sera pas long avant que le Saint-Esprit soit rendu disponible et ça, on va en parler dans quelques semaines.
À ce stade-ci, on observe que Jésus a été pris par la soif pour qu’on n’ait plus jamais à souffrir de la soif.
Jean 18.11 (S21)
Jésus a accompli la volonté du Père de lui faire boire la coupe amère de la colère de Dieu contre le péché du monde. En échange, il prépare pour son Église purifiée un festin de noces dans lesquelles il nous offrira un vin nouveau lorsqu’il mangera et boira à nouveau en compagnie de la famille de son peuple sauvé.
J’invite l’équipe de louange à s’approcher.
Finalement, on a lu que les dernières paroles de Jésus sur la croix ont été “Tout est accompli”. Ici l’artiste cherchait à dépeindre c’est quoi qui es tout accompli. Jésus venait de terminer d’accomplir tous les commandements de la Loi de Moïse, mais aussi toutes les écritures des prophètes concernant la première venue de Jésus dans le monde.
On peut l’adorer pour ses capacités infinies. Il n’y a personne comme lui qui aurait pu entreprendre sa mission et tout accomplir.
Jésus a accompli toute la volonté du Père en lui obéissant jusqu’à la fin pour nous habiter du Saint-Esprit. Et ça nous interpelle.
En réponse, avec l’aide du Saint-Esprit qui nous habite, j’accomplirai sa volonté en apprenant à obéir à tout ce qu’il nous a prescrit.
Prions! Seigneur, nous te rendons gloire,
Parce que rien n’est égal à tout ce que tu as fait dans ton amour pour nous.
Merci de nous conduire à la vie éternelle avec tout ce que ça implique!
Merci parce qu’en tant que roi des rois, tu as toute l’autorité requise pour accomplir ta volonté.
Sois notre maître et gouverne nos vies.
Aide-nous à nous enseigner les uns les autres à obéir à tout ce que tu as prescrit.
Merci parce que tu es avec nous chaque jour par ton Saint-Esprit.
Béni sois-tu, et que le monde entier te rende un jour gloire en reconnaissant que Jésus-Christ est le Seigneur.
10:40 11:14 (10:45 11:19) ((10:50 11:24))
Finalement, il reste une chose surprenante dans notre passage.
Ça connecte avec quelque chose que Jésus avait dit auparavant:
Jean 10.15–18 (S21)
… Je donne ma vie pour mes brebis. ... Le Père m’aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne ne me l’enlève, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.»
Dans toute l’histoire de l’humanité, personne d’autre n’est comme Jésus pour dire qu’il peut donner et reprendre sa vie.
En gardant ces paroles en tête… Jésus accomplit les dernières volontés du Père concernant sa mort.
Jean 19.28–30 (S21)
Ce Jésus glorieux baisse la tête et, pour finir de donner sa vie, il rend activement l’esprit qu’il sait qu’il reprendra plus tard pour le fournir à ses disciples, dans des circonstances que nous verrons dans quelques semaines.