Prédication_Lamentations 3

INTRODUCTION

Explication choix du texte

un vaste choix de récit dans lesquels Jésus rappelle qui il est et qui peut fortifier notre foi, renouveler notre espérance, trouver la consolation.

Lamentations 3.22–23 NFC

Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de ses tendresses ! Elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur !

Très beau verset ! Quelles promesses ! Nombreux sont ceux qui le connaissent par coeur, qui le prie même !

Et Pourtant ce passage de l’Ancien Testament se trouve dans un livre que nous ne regardons pas trop souvent. En générale c'est un livre qui est même évité par beaucoup de chrétiens parce qu'il parle des difficultés, de la colère de Dieu, des résultats du péché et des afflictions. Ce n'est pas un livre facile à lire, cependant c'est un livre qui nous est très utile aujourd'hui parce que nous savons bien que la vie chrétienne n'est pas tout le temps une victoire après l'autre - il y a des échecs, des lacunes et des problèmes.

J’aimerai que nous regardions au contexte direct qui précède ces versets 22_23 et ceux qui suivent pour mieux saisir leur richesse !

Lecture du texte :

Lamentation 3:1-8

1 Je suis l’homme qui a connu le malheur sous les coups de la fureur du Seigneur.

2 Il m’a poussé devant lui, il m’a fait marcher non dans la lumière mais dans la nuit.

3 Oui, tous les jours, il fait peser sa main sur moi, et sur moi seul.

4 Il m’a usé de la tête aux pieds, il m’a brisé les os.

5 Il m’a enfermé en m’entourant de peine et de difficultés.

6 Il m’a fait habiter dans l’obscurité, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.

7 Le Seigneur m’a entouré d’un mur pour m’empêcher de sortir, il m’a chargé de lourdes chaînes.

8 Même quand je crie et appelle au secours, il ferme ses oreilles à ma prière.

CONTEXTE

Pour comprendre le passage que nous venons de lire nous devons d'abord comprendre la situation dans laquelle ce livre a été écrit.

Le livre des Lamentations a été attribuée au prophète Jérémie qui vécu son ministère avant et au moment de la chute de Jérusalem en 587 avant Jésus-Christ !

Le livre des Lamentations est une réponse à la tragédie de la destruction de Jérusalem. L'auteur regarde tout ce qui s'est passé, il en voit les conséquences et il se lamente. Il pleure pour la ville, pour ceux qui sont morts et ceux qui sont en exil à Babylone.

C’est un livre qui parle beaucoup de la colère de Dieu contre son peuple. Quand nous le lisons nous pouvons très vite être mal à l’aise avec cela. Comment est-ce que nous pouvons dire que Dieu est bon et qu'il est amour quand il n'a pas seulement permis que cela arrive à son peuple, mais qu'il l'a ordonné? C'est une idée qui est troublante pour beaucoup - croyants et non-croyants.

Pour trouver une réponse à cette question il faut considérer pourquoi Dieu était en colère contre son peuple. Dieu a fait une alliance avec le peuple des Hébreux. Ils sont son peuple, il est leur Dieu.

Ce que l'histoire d'Israël nous montre c'est qu'à plusieurs reprises le peuple a tourné le dos à Dieu pour courir après d'autres dieux. Ils ont brisé le premier commandement - " Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face" - et les autres sont tombés par la suite. Ils n’ont pas respecté l’alliance faite avec Dieu...et ça c'est sérieux !

Mais Dieu est fidèle, il ne ment pas, il accompli ses promesses et dans cette réalité que l’être humain est fondamentalement incapable d’être parfaitement obéissant, il a envoyé, Jésus Christ , son Fils unique, qui dans le comble de son amour est allé jusqu’à mourir sur la Croix pour prendre le jugement de Dieu à notre place. Jésus est mort, enseveli et ressuscité d’entre les morts ainsi la Bible dit que quiconque croit en Lui ne périra point mais aura la vie éternelle ! C’est une promesse de Dieu pour chacun de nous qui plaçons notre foi en Jésus et son oeuvre et confessons de notre bouche qu’il est notre Seigneur et Sauveur.

CECI ÉTANT POSÉ / COMMENT COMPRENDRE ÇA AUJOURD’HUI ?

RAPPEL DU CHEMINEMENT DE MYRIAM (en parallèle DU TEXTE)

RACONTER LE CURSUS DE SON COMBAT et la maladie !

Voilà plus de 2ans que Myriam avait eu son diagnostique pour son cancer du sein !

Elle a certainement pas reçue cette nouvelle avec joie mais elle s’est battue…

Mais aussi Myriam commence à douter, à se demander pourquoi Dieu a t’il permis cela ?

Lorsque nous parlions avec elle, dans les dernières semaines où tout était en train de basculer, Myriam disait qu’elle ne savait même plus quoi prier,

elle ne trouvait pas de mots pour décrire sa réalité, elle savait qu’on ne pouvait plus rien faire à ce stade.

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Vous comprenez MIEUX pourquoi ce texte du livre des Lamentations VEUT NOUS INTEREPELLER ENCORE !

Lorsqu’on se souvient du cheminement de Myriam dans les derniers jours de sa vie parmi nous.

Dans sa souffrance, dans le combat face à la maladie, Myriam a d’une certaine manière exprimée ces

versets 3 à 8 du chapitre 3 de Lamentations !

3 Oui, tous les jours, il fait peser sa main sur moi, et sur moi seul.

4 Il m’a usé de la tête aux pieds, il m’a brisé les os.

5 Il m’a enfermé en m’entourant de peine et de difficultés.

6 Il m’a fait habiter dans l’obscurité, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.

7 Le Seigneur m’a entouré d’un mur pour m’empêcher de sortir, il m’a chargé de lourdes chaînes.

8 Même quand je crie et appelle au secours, il ferme ses oreilles à ma prière.

Suite: Lamentation 3: 17-26

17 Il m’a enlevé la paix, j’ai oublié le bonheur.

18 Alors je dis : Je n’ai plus d’avenir, je n’attends plus rien du Seigneur.

19 Je suis dans le malheur et je ne sais pas où je vais. Penser à mon

malheur est pour moi comme un poison amer.

20 J’y pense sans arrêt, je ne peux pas oublier, et je suis abattu.

———

21 Mais voici la pensée qui me vient à l’esprit, voici pourquoi j’espère :

22 La bonté du Seigneur n’est pas épuisée, il n’a pas fini de montrer son

amour.

23 Chaque matin, sa bonté et son amour sont tout neufs. Oui, ta fidélité est

immense !

24 Je me dis : « Le Seigneur est mon trésor. » C’est pourquoi je compte sur

lui.

25 Le Seigneur est bon pour celui qui met sa confiance en lui, pour celui

qui le cherche.

26 C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur.

EST CE QUELQU’UN D’ENTRE VOUS A BESOIN DU SECOURS, DE LA CONSOLATION DE DIEU CE MATIN ?

////JÉSUS FACE À SA MORT

Il y a plus de 2000 ans, Dans le jardin de Géthsemani, Jésus dans son humanité a peur.

Peur de la mort,

Dans une angoisse terrible il tombe face contre terre" (v.39),

il va prier par 3 fois pour demander à Dieu le Pere de lui permettre de ne pas endurer ce qui va arriver.

.

. Sa demande à Dieu est simple: il aimerait que Dieu change le cours de sa vie, que Dieu fasse en sorte qu'il évite la mort.

Malgré la peur et l'angoisse bien présentes Jésus n'oublie pas pourquoi il est venu et que Dieu a un projet

alors il continue de prier pour que la volonté de Dieu se fasse.

On pourrait s'attendre, à ce que Dieu accorde à son Fils ce qu'il demande, qu'il le sauve de la mort sur la croix. Mais non...

La prière de Jésus ne change pas les événements de sa vie.

Elle apporte plutôt un changement au plus profond de sa personne.

L'angoisse et la peur font place à une sorte de paix intérieure qui transparaît à l'extérieur.

L'attente anxieuse face à une demande se transforme peu à peu en une attente pleine d'espérance telle qu'aucune situation ne peut l'empêcher de voir la volonté et l'action de Dieu à travers sa vie.

Et cette espérance s'enracine dans une confiance radicale en Dieu et en sa volonté: "Non pas ma volonté, mais la tienne".

La prière de Jésus n'enlève pas la peur, elle la transforme en une force qui dépasse la compréhension et qui devient source de paix.

La prière de Jésus n'enlève pas sa souffrance, elle lui donne un sens tout autre.

La prière de Jésus ne change pas les événements de sa vie, elle donne un sens à sa vie que seul celui qui prie et se confie en Dieu peut découvrir.

En fait, la prière de Jésus nous montre qu’elle transforme la personne qui prie.

Elle transforme la peur, le désir, le manque, et la mort elle-même en une espérance.

C,est pourquoi

LE VERSET BIBLIQUE choisi et noté sur l’avis de décès de Myriam …

« J’ai combattu le bon combat, je suis allée jusqu’au bout de la course, j’ai gardé la foi ! »

EST UN VERSET QUE L’APÔTRE PAUL à dit : (Quelques dizaines d’années après Jésus-Christ)

2 Timothée 4:7 “J’ai combattu le bon combat, je suis allé jusqu’au bout de la course, j’ai gardé la foi !”

Il n'était pas un étranger à cette façon de devoir vivre.

Paul savait qu’il était sur la fin, qu’il allait mourir !

J'ai mené le beau combat, j'ai achevé la course.

Paul reprend les images du soldat et de l'athlète.

La métaphore militaire rappelle que la foi est un combat. Elle n'est pas la croyance paisible en un Dieu qui vient juste me rassurer, mais le combat pour vivre la réalité de la Bonne Nouvelle de Jésus dans mes journées, mes pensées, mes paroles, mes actions.

C,est pourquoi, La foi est aussi une course. Un athlète ne progresse pas s'il ne s'entraîne tous les jours. Pour conserver, fortifier notre foi nous devons sans cesse revenir à Dieu…

Vous savez, in lis souvent dans des STATISTIQUES….

—- La plupart des accidents de la route se passent proche du domicile....

—- les 3 derniers pas du funanbul sont les plus importants et les plus risqués car la concentration se relâche trop souvent !!!!!!

La question qui se pose ici c’est:

Quand la mort se présente est ce orgueilleux d’affirmer que le bon combat est mené ??

Que La course est achevée ???

Est-ce de la prétention de la part de Myriam ???

c’est une injustice ce qu’elle a vécu…

Alors Pourquoi Paul, et pourquoi puis je affirmer ici que Myriam aussi ne se vante aucunement de ça ???

romains 5:1-5

Romains 5.1–5 NFC

Ainsi, nous avons été reconnus justes par la foi et nous sommes maintenant en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. Par Jésus nous avons, par la foi, eu accès à la ◊grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et nous mettons notre fierté dans l’espoira d’avoir part à la ◊gloire de Dieu. Bien plus, nous mettons notre fiertéb même dans nos détresses, car nous savons que la détresse produit la persévérance, que la persévérance produit le courage dans l’épreuvec et que le courage produit l’espérance. Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par ◊l’Esprit saint qu’il nous a donné.

La Grâce de Jésus!

Le Salut est offert par la grace et non par les oeuvres ….

Très proche d’être exécuté et de mourir, l’apôtre Paul aurait pu se vanter de ce qu’il a persévérer et de tous les projets et œuvres qu’il a fait mais son seul sujet de gloire est d’avoir gardé la foi jusqu’au bout.

Myriam a certes combattu de toutes ses efforts et son courage là maladie, mais plus que tout elle l’a fait en comptant sur Dieu, et

ET NOUS ??

je termine avec ça (musiciens me rejoignent)

Dans 1 Thessaloniciens 4:13, Paul écrit “Frères et sœurs, nous désirons que vous connaissiez la vérité au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas tristes de la même manière que les autres, ceux qui n’ont pas d’espérance.”

Dans ce verset il ne dit pas aux chrétiens de l’eglise de Thessalonique de ne pas être dans la tristesse, comme être croyant était un gage d’être au dessus des autres ou dénués de toute réalité humaine. NON

Il dit :

« Je veux que vous soyez dans la tristesse mais avec espérance » !

À nos yeux quelqu’un d’équilibré est en général celui qui est entre deux, celui qui évite les extrêmes !

Mais la Bible nous appelle à autre chose !

À combiner deux extrêmes de façon équilibrée.

Paul ne dit pas « ne pleurez surtout pas » ! Au contraire on doit pleurer la perte de ceux qui nous sont chers.

Il ne dit pas non plus: « au lieu de pleurer, ayez de l’espérance, de la joie dans le cœur parce que Myriam est au ciel«  !

NON ! La Bible dit que nous pouvons pleurer et devons pleurer sans retenue si nécéssaire !

Mais en même temps pleurer avec espérance !

Parce que si vous pleurez sans espérance alors vos larmes pourront se transformer en amertume et assombrir toute votre existence ici bas !

La mort n'est pas le processus normal. Elle est anormale, elle n'est pas une amie, elle n'est pas juste.

Elle ne fait pas partie du cycle de la vie. Elle en est la fin.

Alors, ayez du chagrin. Pleurez.

La Bible nous dit non seulement de pleurer, mais de pleurer avec ceux qui pleurent (Romains 12.15).

ET Nous avons beaucoup de larmes à verser.

n’oubliez pas l’équilibre dans 2 extrêmes … la tristesse dans l’espérance !

laissez moi prier pour nous

réponse en louange …..

En Jésus seul est mon espoir Lui, ma lumière, ma force, mon chant Pierre angulaire, solide rempart Même quand l'orage devient violent

Oh, quel amour, oh, quelle paix Les luttes cessent, la peur se tait Mon réconfort, mon plus grand bien Dans l'amour du Christ je me tiens