¿Tienen de comer?

Niños, ¿Tienen algo de comer?

Los apóstoles estaban reunidos en Galilea. Cristo había sido crucificado hacía unos días y había resucitado. Jesús se había aparecido a las mujeres y a los discípulos pero no se quedó con ellos. Los apóstoles estaban desconcertados por el misterio de la pasión y muerte. Vieron sufrir a Jesús, lo vieron entregar su vida. Ahora, los apóstoles deberían de estar felices porque Cristo está vivo. Sin embargo, los encontramos con miedo, en la oscuridad de la noche. Pedro está desconcertado y no sabe qué hacer. Decide ir a pescar pues esto era lo único que le venía en mente. Durante tres años siguió a Jesús y ahora el maestro ya no está presente con ellos. No entendía cómo Jesús resucitado no se había quedado con ellos.

El corazón de Pedro aún está triste porque había negado a Jesús. No era capaz de mirarlo y soportar la traición de su corazón. Pedro quiere ir a pescar deseando olvidar lo vivido y querer recomenzar su vida pasada. Pedro quiere volver a la seguridad de su vida como pescador.

En la barca, las cosas no mejoran. Pasan toda la noche intentando pescar sin éxito. Pedro experimenta lo que cualquier persona siente cuando experimenta la lejanía de Dios cuando las cosas no salen bien, cuando no entiende lo que está pasando en su vida o por qué está sucediendo esto de esta forma. Pedro ha perdido esa esperanza, esa alegría de alguien que sabe la razón que tiene para vivir.

Pedro y los apóstoles salieron a pescar y sus propias fuerzas no fueron suficientes. A veces nosotros en la vida también intentamos tener éxito solo con nuestras fuerzas y esto no funciona siempre. El ser humano no es autosuficiente. Pedro, como cualquiera de nosotros, necesita reconocer que tiene límites y que él no tiene la solución a todas las cosas.

Toda la noche, Pedro y los apóstoles intentaron e intentaron y no pescaron nada. Pedro nos muestra la experiencia de un hombre que ha perdido el sentido de la vida, que ha perdido el centro de su vida. Literalmente, le han robado a Jesús y no encuentra algo que pueda llenar ese hueco en su corazón. A Pedro le falta algo que desea con todo su corazón. Él quiere recuperar esa esperanza.

En ese momento, un hombre desde la orilla grita a Pedro y les hace una pregunta peculiar: ¿Tienen algo de comer? ¿Qué significa esta pregunta? Nosotros sabemos que es Jesús quien pregunta y con ella quiere despertar una reflexión en los apóstoles y en nosotros. Jesús pregunta si tienen algo de comer. La comida significa una necesidad básica. Todos necesitamos comer y tener de comer significa que el trabajo de nuestras manos ha dado fruto. En el caso de Pedro, todos sus esfuerzos han sido en vano. No han pescado nada, sus esfuerzos fueron inútiles porque no tienen nada.

Pedro responde con humildad e indica que no tienen de comer. Conocemos el temperamento de este hombre y no siempre ha respondido con esta humildad y sencillez. Jesús reconoce que el corazón de Pedro está listo para recibir de nuevo la luz de Dios en su corazón. Jesús le pide que arroje las redes a la derecha.

Si Pedro fuera diestro, las redes normalmente se lanzarían a la izquierda. Jesús le pide arroje las redes a la derecha. San Juan con esto quiere significar que hay que arrojar las redes de otra forma, arrojarlas de una forma nueva, no en base a nuestros conocimientos sino en base al consejo de Jesús. Pedro y los discípulos no responden, solamente lanzan las redes. Las redes se llenan y la barca está a punto de hundirse.

El gesto es reconocido por Juan quien dice: “es el Señor”. Esta frase: «Es el Señor», debió de alegrar el corazón de Pedro de una manera especial. Para Pedro su amigo estaba en la orilla, la persona que ama está en la orilla y gracias a Él han pescado algo.

En nuestras vidas no podemos hacer nada si Él no está involucrado. Podemos intentar pescar como Pedro con nuestras fuerzas pero al final es Dios quien bendice lo que hacemos, quien da los frutos. Jesús reconoce el dolor en sus apóstoles porque se sienten solos. Jesús trata de enseñarles que es hora de no depender más de su presencia física y de abrir sus corazones a una experiencia más profunda.

Pedro llega a la orilla y se llena de alegría porque está con el Señor, con la persona que ama. Él no quiere volverlo a perder. Jesús los invita a comer y para Pedro esto significa volver a los antiguos tiempos cuando estaban juntos.

Estamos llamados a estar toda la vida con Jesús. Necesitamos de Jesús para hacer cualquier cosa. No podemos esperar triunfar si Jesús no camina con nosotros. Disfrutemos de este momento de adoración para pedirle a Jesús nos ayude a siempre escuchar su voz. Él quiere ser parte de nuestras vidas y darnos lo que necesitamos. Con Jesús encontraremos siempre esa confianza y seguridad de quien nos ama. En Jesús los problemas no tienen el control de nuestra vida. Es Jesús quien puede calmar la tormenta más fuerte. Solo Jesús es fuente de esperanza y alegría. Solo en Jesús la felicidad es real.

Enfants, n'avez-vous rien à manger?

Les apôtres sont réunis en Galilée. Le Christ a été crucifié quelques jours avant et il est ressuscité d'entre les morts. Jésus est apparu aux femmes et aux disciples, mais il n'est pas resté avec eux. Les apôtres sont déconcertés par le mystère de la passion et de la mort. Ils ont vu Jésus souffrir, ils l'ont vu donner sa vie. Les apôtres devraient être heureux puisque le Christ est vivant, et pourtant, nous les trouvons dans la peur, dans l'obscurité de la nuit. Pierre est déconcerté et ne sait pas quoi faire. Il décide d'aller pêcher, car c'est la seule chose à laquelle il pense. Durant trois ans, il a suivi Jésus et voilà que le maître n'est plus présent avec eux. Il ne comprend pas pourquoi Jésus ressuscité n'est pas resté avec eux.

Le cœur de Pierre est encore triste parce qu'il a renié Jésus. Il n'a pas pu le regarder et supporter la trahison de son cœur. Pierre veut aller pêcher, désireux d'oublier ce qu'il a vécu et de recommencer sa vie. Pierre veut retrouver la sécurité de sa vie de pêcheur.

Dans le bateau, les choses ne s'améliorent pas. Ils passent toute la nuit à essayer d'attraper du poisson, sans succès. Pierre fait l'expérience de ce que tout le monde éprouve lorsqu'on fait l'expérience de l'éloignement de Dieu quand les choses ne vont pas bien, quand il ne comprend pas ce qui se passe dans sa vie ou pourquoi cela se passe de cette manière. Pierre a perdu l'espoir, la joie de celui qui connaît sa raison de vivre.

Pierre et les apôtres sont allés pêcher et leurs propres forces n'ont pas suffi. Parfois, dans la vie, nous essayons aussi de réussir avec nos propres forces et cela ne marche pas toujours. Les êtres humains ne sont pas autosuffisants. Pierre, comme chacun d'entre nous, doit reconnaître qu'il a des limites et qu'il n'a pas la solution à tout.

Toute la nuit, Pierre et les apôtres ont essayé, essayé, encore et encore, mais ils n'ont rien trouvé. Pierre nous montre l'expérience d'un homme qui a perdu le sens de la vie, qui a perdu le centre de sa vie. Jésus lui a été littéralement volé et il ne trouve rien pour combler le vide dans son cœur. Il manque à Pierre quelque chose qu'il désire de tout son cœur. Il veut retrouver l'espoir.

À ce moment-là, un homme du rivage s’adresse à Pierre en criant et lui pose une question singulière : "Enfants, n'avez-vous rien à manger?" Que signifie cette question ? Nous savons que c'est Jésus qui pose la question et qu'il veut ainsi susciter une réflexion chez les apôtres et chez nous. Jésus leur demande s'ils ont quelque chose à manger. La nourriture signifie un besoin fondamental. Nous avons tous besoin de manger, et avoir quelque chose à manger signifie que le travail de nos mains a porté du fruit. Dans le cas de Pierre, tous ses efforts ont été vains. Ils n'ont rien attrapé, leurs efforts ont été inutiles car ils n'ont rien.

Pierre répond avec humilité et précise qu'ils n'ont rien à manger. Nous connaissons le tempérament de cet homme et il n'a pas toujours répondu avec cette humilité et cette simplicité. Jésus reconnaît que Pierre est prêt à recevoir la lumière de Dieu dans son cœur. Jésus lui demande de jeter les filets à droite.

Si Pierre était droitier, les filets seraient normalement jetés à gauche. Jésus lui demande de jeter les filets à droite. Saint Jean veut dire que nous devons jeter les filets différemment, les jeter d'une manière nouvelle, non pas sur la base de nos connaissances, mais sur la base du conseil de Jésus. Pierre et les disciples ne répondent pas, ils se contentent de jeter les filets. Les filets sont pleins et la barque est sur le point de couler.

Le geste est reconnu par Jean qui dit : "C'est le Seigneur". Cette phrase, “C'est le Seigneur", a dû réjouir le cœur de Pierre d'une manière particulière. Pour Pierre, son ami était sur le rivage, la personne qu'il aime est sur le rivage et grâce à lui, ils ont attrapé quelque chose.

Dans nos vies, nous ne pouvons rien faire si le Seigneur n'est pas impliqué. Nous pouvons essayer de pêcher comme Pierre avec nos propres forces, mais en fin de compte, c'est Dieu qui bénit ce que nous faisons, qui donne les fruits. Jésus reconnaît la douleur de ses apôtres parce qu'ils se sentent seuls. Jésus essaie de leur apprendre qu'il est temps de ne plus dépendre de sa présence physique et d'ouvrir leur cœur à une expérience plus profonde.

Pierre atteint le rivage et il est rempli de joie parce qu'il est avec le Seigneur, avec la personne qu'il aime. Il ne veut plus le perdre. Jésus les invite à manger et, pour Pierre, cela signifie revenir au bon vieux temps où ils étaient ensemble.

Nous sommes appelés à être avec Jésus toute notre vie. Nous avons besoin de Jésus pour faire quelque chose. Nous ne pouvons pas espérer réussir si Jésus ne marche pas avec nous. Profitons de ce temps d'adoration pour demander à Jésus de nous aider à toujours écouter sa voix. Il veut participer à nos vies et nous donner ce dont nous avons besoin. Avec Jésus, nous trouverons toujours la confiance et la sécurité de celui qui nous aime. En Jésus, les problèmes ne contrôlent pas notre vie. C'est Jésus qui peut calmer la plus forte des tempêtes. Seul Jésus est la source de l'espoir et de la joie. Il n'y a qu'en Jésus que le bonheur est réel.