Mensajeros de alegría
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Mensajeros de alegría
Mensajeros de alegría
El libro del Apocalipsis es el libro de los signos, un libro simbólico que habla de una realidad oculta detrás de imágenes y símbolos. La primera lectura describe el santuario de Dios en el cielo y en el santuario describe el Arca de la Alianza. Ella fue construida por petición de Dios para custodiar su presencia en medio del pueblo de Israel. Donde estaba el Arca de la Alianza estaba Dios mismo presente. La Tienda del Encuentro y el Templo de Jerusalén custodiaban el Arca de la Alianza. Ella se perderá en el exilio a Babilonia. El pueblo de Israel perdió la presencia de Dios en la tierra. Israel perdió de vista a Dios hasta que Jesús vino a nosotros.
Cuando el Apocalipsis habla del Arca de la Alianza lo relaciona con un signo en el cielo, con una mujer vestida de sol, con la luna bajo sus pies y una corona de doce estrellas sobre su cabeza. Esta mujer es un signo como lo era el Arca de la Alianza. Un signo que nos indica la presencia real de Dios. Esta mujer de la que hablamos es María. En Ella fue concebido Jesús. María fue elegida para custodiar a Dios quien se encarna por amor al ser humano para salvarlo. A la luz de esta imagen, la Iglesia nos ofrece el pasaje del Evangelio de la Visitación de María a su prima Isabel. María deja Nazareth para visitar a su prima en Ain-Karim. Isabel era anciana y estaba embarazada. Para María era importante ir y ayudar a su prima sin importar la distancia que implicaba.
Hoy celebramos la Solemnidad de la Asunción que nos recuerda que María fue asunta a los cielos por Dios en cuerpo y alma. En María no hubo pecado y si la muerte fue la consecuencia del pecado, María no podría sufrir la misma suerte que las demás mujeres. La condición humana de María es especial por un privilegio divino. Si María debía ser la Madre de Dios, necesitaba tener lo necesario para llevar en su cuerpo a Dios. El pecado toda el alma y el cuerpo. Todos nosotros somos testigos de lo que el pecado hace en nosotros, lo sentimos físicamente también.
En María esto no podría ocurrir porque ella fue preservada de pecado y la gracia de Dios acompañó siempre a María. Naturalmente, María seguía siendo libre como lo fue Adán y Eva. María hubiera podido haber pecado. Pero Ella supo reconocer siempre la importancia de elegir a Dios en primer lugar. Ella le entregó su corazón a Dios y lo eligió a Él sobre todas las cosas. Las dificultades que pasó María no fueron pequeñas. Sufrió el rechazo de José, sufrió la muerte de Jesús, sufrió la incomprensión de los judíos frente a Jesús. A pesar de todo ello, nunca dudó de Dios y supo confiar. María en la dificultad supo poner su corazón en Dios.
Ella es un signo que nos recuerda dónde está Dios y a dónde estamos llamados a estar. Como a Isabel, María también viene en nuestra ayuda, en nuestro auxilio. Ella es protectora y defensora nuestra. Ella nos muestra la realidad que nos espera en la vida eterna. El cuerpo que hoy tenemos es pasajero. Un día tendremos un cuerpo glorioso como el de Jesús y el de Ella. María nos muestra la belleza verdadera de nuestras almas y la belleza que nos espera en la vida eterna.
La procesión que tendremos al terminar la misa es también un gesto devocional que nos recuerda quién es María. En la procesión caminamos con alguien y caminamos hacia un lugar concreto. En esta procesión vamos junto a María, vamos en oración y alabanza, vamos cantando y rezando, vamos orando y pidiendo a María que interceda por nosotros. Una procesión es un caminar con María quien nos lleva a Jesús. Toda devoción mariana nos conduce a Dios. Como María quien llevaba consigo a Jesús. Nosotros también hoy acompañamos a María y nos llevamos la tarea de llevar a Jesús a nuestros hogares. Por medio de la eucaristía, todos acogeremos a Jesús en nuestras almas y saldremos en procesión para llevar a Jesús a donde Él quiere llegar, a las personas que quizá no lo conocen o a quienes lo puedan necesitar. En nuestras vidas ordinarias encontraremos personas que quizá sin decir nada esperan encontrar a Dios. A nuestro alrededor hay personas que necesitan a Dios. Como María, podemos llevar a Jesús con una oración, con una palabra o con un gesto de caridad. El papa Francisco a los jóvenes en Lisboa les decía que la alegría es misionera. La alegría no es algo para sí mismo. Es necesario, como María, llevar aquello que llevamos en el corazón a los demás. Necesitamos compartir el amor de Dios que experimentamos en el corazón.
El papa nos ha dejado una tarea a todos. Llevar la alegría en el corazón y para llevar la alegría hay que dejarla entrar. En estas semanas la liturgia nos ha insistido en dejar entrar al Señor en nuestros corazones. Como María necesitamos dejar entrar a Dios. Les puedo asegurar que quien se deja conquistar por Dios no se arrepiente. Pidamos la gracia a María de ser siempre personas alegres y con un corazón grande para amar y servir. Amén.
Les messagers de la joie
Les messagers de la joie
Le livre de l'Apocalypse est le livre des signes, un livre symbolique qui parle d'une réalité cachée derrière des images et des symboles. La première lecture décrit le sanctuaire de Dieu dans le ciel et, dans le sanctuaire, l'Arche d'Alliance. Elle a été construite à la demande de Dieu pour garder sa présence au milieu du peuple d'Israël. Là où se trouvait l'Arche d'Alliance, Dieu lui-même était présent. La Tente de la Rencontre et le Temple de Jérusalem gardaient l'Arche d'Alliance. Elle sera perdue lors de l'exil à Babylone. Le peuple d'Israël a perdu la présence de Dieu au milieu de lui. Israël a perdu de vue Dieu jusqu'à ce que Jésus vienne à nous.
Lorsque l'Apocalypse parle de l'Arche d'Alliance, elle la relie à un signe dans le ciel, à une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Cette femme est un signe comme l'était l'Arche d'Alliance. Un signe qui nous indique la présence réelle de Dieu. Cette femme dont nous parlons, c’est Marie. C'est en elle que Jésus a été conçu. Marie a été choisie pour être la gardienne de Dieu qui s'est incarné par amour pour l'être humain afin de le sauver. À la lumière de cette image, l'Église nous offre le passage évangélique de la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth. Marie quitte Nazareth pour rendre visite à sa cousine à Aïn-Karim. Élisabeth est âgée et enceinte. Il était important pour Marie d'aller aider sa cousine, quelle que soit la distance à parcourir.
Nous célébrons aujourd'hui la solennité de l'Assomption, qui nous rappelle que Marie a été élevée au ciel par Dieu, corps et âme. En Marie, il n'y avait pas de péché et si la mort était la conséquence du péché, Marie ne pouvait pas subir le même sort que les autres femmes. La condition humaine de Marie est particulière en raison d'un privilège divin. Pour que Marie soit la Mère de Dieu, il fallait qu'elle ait ce qu'il fallait pour porter Dieu dans son corps. Le péché prend toute l'âme et tout le corps. Nous sommes tous témoins de ce que le péché fait en nous, nous le ressentons aussi physiquement.
Pour Marie, cela ne pouvait pas se produire parce qu'elle était préservée du péché et que la grâce de Dieu l'accompagnait toujours. Naturellement, Marie était encore libre comme Adam et Ève étaient libres. Marie aurait pu pécher. Mais elle a toujours reconnu l'importance de choisir Dieu en premier. Elle a donné son cœur à Dieu et l'a choisi par-dessus tout. Les difficultés de Marie n'étaient pas minces. Elle a souffert du rejet de Joseph, elle a souffert de la mort de Jésus, elle a souffert de l'incompréhension des Juifs devant Jésus. Malgré tout cela, elle n'a jamais douté de Dieu et a su faire confiance. Marie dans la difficulté a su mettre son cœur en Dieu.
Elle est un signe qui nous rappelle où est Dieu et où nous sommes appelés à être. Comme Élisabeth, Marie vient aussi à notre secours, à notre aide. Elle est notre protectrice et notre défenseur. Elle nous montre la réalité qui nous attend dans la vie éternelle. Le corps que nous avons aujourd'hui est éphémère. Un jour, nous aurons un corps glorieux comme celui de Jésus et de Marie. Elle nous montre la vraie beauté de notre âme et la beauté qui nous attend dans la vie éternelle.
La procession que nous aurons à la fin de la messe est également un geste de dévotion qui nous rappelle qui est Marie. Dans la procession, nous marchons avec quelqu'un et nous nous rendons à un endroit précis. Dans cette procession, nous allons ensemble avec Marie, nous allons dans la prière et la louange, nous allons chanter et prier, nous allons prier et demander à Marie d'intercéder pour nous. Une procession est une marche avec Marie qui nous conduit à Jésus. Toute dévotion mariale nous conduit à Dieu. Comme Marie qui portait Jésus avec elle. Nous aussi, aujourd'hui, nous accompagnons Marie et nous prenons sur nous la tâche de porter Jésus dans nos maisons. Par l'Eucharistie, nous accueillerons tous Jésus dans nos âmes et nous sortirons en procession pour porter Jésus là où il veut aller, vers les personnes qui ne le connaissent pas ou qui ont besoin de lui. Dans nos vies ordinaires, nous rencontrerons des gens qui, peut-être sans rien dire, attendent de rencontrer Dieu. Tout autour de nous, il y a des gens qui ont besoin de Dieu. Comme Marie, nous pouvons leur apporter Jésus par une prière, une parole ou un geste de charité. Le pape François a dit aux jeunes de Lisbonne que la joie est missionnaire. La joie n'est pas quelque chose que nous devons garder en nous-mêmes. Il est nécessaire, comme Marie, d'apporter aux autres ce que nous portons dans notre cœur. Nous devons partager l'amour de Dieu dont nous faisons l'expérience dans notre cœur.
Le pape nous a confié une mission. Porter la joie dans nos cœurs et pour porter la joie, nous devons la laisser entrer. Au cours de ces semaines, la liturgie a insisté pour que nous laissions le Seigneur entrer dans nos cœurs. Comme Marie, nous devons laisser entrer Dieu. Je peux vous assurer que ceux qui se laissent conquérir par Dieu ne le regrettent pas. Demandons à Marie la grâce d'être toujours des personnes joyeuses avec un grand cœur pour aimer et servir. Amen.