IL EST, DONC JE SUIS (3)

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE  •  Sermon  •  Submitted   •  Presented
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Nous continuons notre série de mesage intitulé : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE.

Cette série est basée sur le fruit de l’Esprit dans Ga 5.16-21
En faisant cette série, mon objectif est que nous fassions un bilan ou une analyse sur nos oeuvres, nos pratiques, notre caractère.
Le but est de voir si nous sommes en adéquation avec ce que Dieu voudrait pour nous dans ces domaines.
En tant que croyants, notre désir n'est pas d'être catégorisés dans une religion, mais plutôt de révéler par notre vie, notre nature, nos actions, la nature du Seigneur à travers nous.

=> Le défi est d'être et non de paraître.

Comme Jésus le disait : « car c’est à son fruit que l’on reconnaît l’arbre. » Matthieu 12.33b
Le fruit est basé sur la vie car on parle du fruit de l’Esprit de Dieu et non de l’esprit charnel.
Il est d’abord présent en Dieu, qui souhaite nous le communiquer.
Nous avions aussi vu que le fruit de l’Esprit est le résultat direct de la vie de Christ apportée au croyant par l’Esprit, « Le fruit de justice » qui est par Jésus-Christ (Ph 1.11),

=> car il résulte d’une vie de communion intime et constante avec Christ.

=> Le fruit de l’Esprit est tourné vers les autres et non vers nous même.

=> La recherche du fruit de l’Esprit chez le croyant n’est pas optionnel mais une obligation si nous voulons nous conformer à notre Dieu.

La semaine dernière nous avions vu le chapitre 2 :

Il est, donc je suis : l’amour, la joie et la paix.

Nous poursuivons notre série avec le chapitre 3 :

Il est, donc je suis : La patience, la bienveillance, la bonté.

I) LA PATIENCE ou LA LONGANIMITÉ

Définition : Supporter les autres, même lorsqu'on est durement éprouvé
2 Pierre 3.9 (BDS) DIAPO 3
Le Seigneur n’est pas en retard dans l’accomplissement de sa promesse, comme certains se l’imaginent, il fait simplement preuve de patience à votre égard, car il ne veut pas qu’un seul périsse. Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir.
Certains texte biblique parle de Longanimité.
La longanimité est une patience dont fait preuve celui qui a le pouvoir de faire cesser ce qui lui déplait.
=> C’est une indulgence.
C’est un attribut divin qu’il exprime depuis que l’homme a chuté : “Il fait preuve de patience à notre égard, car il ne veut pas q’un seul périsse.”
La patience, fruit de l’Esprit, nous révèle toute la miséricorde de notre Dieu envers les pécheurs (et non envers leur péché).
C’est cet attribut qui fait en sorte que Dieu n’ai pas choisi d’exterminer toute la création après la chute.
Lorsque nous venons à Christ, nous découvrons combien Dieu a été patient envers nous jusqu’à notre conversion.
PauL dira dans 1 Ti 1.16
1 Timothée 1.16 (BDS)
Mais Dieu a été compatissant envers moi pour cette raison : Jésus-Christ a voulu, en moi, l’exemple type des pécheurs, montrer toute l’étendue de sa patience, pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour accéder à la vie éternelle.
Oui Dieu a été patient envers Paul, ce persécuteur des 1er chrétiens. Dieu a attendu alors qu’il pouvait faire cesser à tout moment ses activités.
Il avait un plan pour Paul, comme il avait un plan pour chacun d’entre nous.
Le but de la longanimité divine est d’amener les hommes à la repentance comme le dit Ro 2.4
Romains 2.4 BDS
Ou alors, méprises-tu les trésors de bonté, de patience et de générosité déployés par Dieu, sans te rendre compte que sa bonté veut t’amener à changer ?
La patience divine un but. Ce n’est pas seulement une endurance passive sans objet.
La patience, fruit de l’Esprit, est une volonté personnelle. Comme Dieu a voulu personnellement être patient envers l’homme.
Dieu nous appelle a exprimer cette même longanimité ou patience autour de nous. C’est une volonté propre mais possible grâce à notre communion avec Lui.
Ce fruit comme les autres résulte directement de notre participation à la nature divine.

Comment exercer la longanimité/patience, fruit de l’Esprit ?

a) La patience à travers l’épreuve

L’épreuve peut être assimilé à la saison d’hiver. Les fleurs, les plantes et les feuilles ne sont plus. Il ne reste plus que les arbres solidement enracinés qui n’attendent que le printemps.
Voici comment un arbre passe l’hiver DIAPO 4 :
vers la fin de l’été, l’arbre rentre dans une période que l’on appelle la paradormance. Lors de cette période, l’arbre va ralentir sa croissance et se mettre en veille juqu’à fin octobre.
Puis il entre dans une autre phase : la dormance. Il n’y a plus de croissance du tout. Il met en route un mécanisme de protection contre le gel. C’est le phénomène de l’endurcissement. Il va tout faire pour se protéger contre le gel. Tout se joue dans les racines.
À partir de février, l’arbre comme un processus de réparation sous l’écorce.
Dès fin février ou mars, l’arbre relance sa croissance. pour se préparer aux beaux jours.
Tout ce processus est possible grâce à la longanimité des arbres. Ils patientent pour un but : les beaux jours.
Lorsque nous traversons ces temps d’épreuves, la longanimité nous fait traverser ces temps tel des arbres enracinés en Dieu, attendant patiemment le printemps.
Tout comme l’hiver n’est pas éternel, nos épreuves ne le sont pas non plus.
Dans l’épreuve, Dieu désire que nous soyons commes ces arbres et que nous puissions faire preuve de longanimité DIAPO 5 :
Quand vient l’épreuve, nous devons ralentir le rythme.
Nous devons nous protéger contre les attaques de l’ennemi. Cela passe par plus de racine profonde en Dieu
Laisser Dieu réparer nos blessures et souffrances de nos coeurs. (sous l’écorce)
Relancer la rythme, la croissance pour attendre les beaux jours que notre Dieu a prévu pour nous.
Voici comment un attribut divin chez l’homme peut changer sa vision des choses.

Comment exercer la longanimité/patience, fruit de l’Esprit ?

b) La patience envers les autres

Comme je l’ai dit plus haut, Dieu est le modèle de patience envers l’autre.
Ce modèle est pour nous aussi bien aimée.
Depuis le début de la série, je vous ai dit que le fruit de l’Esprit est tourné vers l’autre. Ce fruit nous appelle aussi à nous tourner vers l’autre.
Soyons patient lorsqu’un fait une erreur, ne condamnons pas facilement et éprouvons cet amour fruit de l’Esprit au travers la patience.
Rappelons nous que Dieu a user de patience envers nous, malgré nos erreurs, nos choix, jusqu’à ce que nous parvenions au salut.

II) LA BIENVEILLANCE

Définition : Faire des actions réfléchies pour les autres.
Certain texte parle de bénignité : qualité consistant à être doux ou bienveillant.
Comme les autres dons, c’est un attribut divin avant toute chose.
Dieu est bienveillant et manifester ce fruit de l’Esprit c’est ressembler à Dieu.
Nous pourrions décrire cette caractéristique du Tout-Puissant en un mot : berger.
David, un homme selon le coeur de Dieu, fut inspiré par la bienveillance divine. A tel point qu’il écrivit ces mots : “L’Éternel est mon berger.”
Paul va parler de la douceur et la bonté de Christ dans 2 Co 10.1
2 Corinthiens 10.1 BDS
Moi, Paul, je suis, paraît-il, « timide » quand je suis présent parmi vous et « hardi » quand je suis absent, loin de vous. Mais c’est au nom de la douceur et de la bonté de Christ que je vous adresse cet appel :
La bienveillance de notre Seigneur fut manifestée dans ses rapports avec les malades, les pauvres, les enfants, les pécheurs.

Il est l’exemple même de la bienveillance. Son seul but n’était pas de plaire aux gens, mais de bénir les gens qu’il rencontrait.

Son désir se portait sur l’autre avant lui même.
Aujourd’hui, être bienveillant est d’abord une affaire de vue. Je désire montrer aux autres que je suis bienveillant.
Nous le voyons de plus en plus sur les réseaux sociaux. Combien de personnes de film en train de donner à manger ou de l’argent aux pauvres.
Leur but est de susciter de l’amour pour eux, des likes et des followers.
Tout le contraire de cette bienveillance divine.
Cela existe même chez les chrétiens.
Lorsque je vois certains influenceurs chrétiens qui mettent en scène des guérisons ou des actions d’évangélisations pour les mêmes raisons : leur amour, les like et les followers.
Dieu recherche des personnes réellement bienveillantes, qui sont dénués de tout intéret humain, égocentrisme.
Pour cela, nous devons être comme le Seigneur, notre coeur doit se porter sur le besoin de l’autre.
C’est le résultat de notre constante communion avec Christ qui nous aidera à développer ce fruit en nous et autour de nous.
C’est aussi le fruit d’une remise en question que nous devons avoir sur notre rapport avec les autres.
Pour être bienveillant, fruit de l’Esprit, nous devons :

a) Agir comme une mère avec ses enfants.

Paul disait dans 1 Thess 2.7
1 Thessaloniciens 2.7 BDS
alors même qu’en tant qu’apôtres de Christ, nous aurions pu vous imposer notre autorité. Au contraire, pendant que nous étions parmi vous, nous avons été pleins de tendresse. Comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit,
Les jeunes chrétiens dans la foi sont décrit dans 1 Pi 2.2 comme des enfants nouveaux-nés.
1 Pierre 2.2 BDS
Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut,
Certaines fois avec l’age et l’expérience spirituelle, nous oublions parfois ce stade de notre vie spirituelle.
Tel que les mères et les nourrices sont très douces avec les petits enfants qui ne savent pas encore bien se tenir à table ou qu’elles ne grondent pas un petit qui tombe en faisant ses premiers pas, nous devons aussi avoir la même attitudes envers nos frères et soeurs jeunes dans la foi.
Combien de personnes sont stoppés dans leur croissance à cause de mère ou de père fouettard qui n’exercent pas de bienveillance envers les jeunes dans la foi.
Les enfants nouveau-nés doivent recevoir le “lait spirituel et pur”, mais il faut de la douceur pour les nourrir avec adresse, comme le savent tous ceux qui ont dû élever au biberon un jeune béné.
Être bienveillant, c’est aussi adapter la nourriture spirituelle à chacun. Nous ne pouvons donner un steak à un nouveau né.
De la même manière, la parole doit être accessible à tous, selon ses besoins.
Pour être bienveillant, fruit de l’Esprit, nous devons :

b) Agir avec une attention particulière envers celui qui souffre

La meilleure image de douceur et de bonté est celle d’une bonne infirmière envers son malade.
Lorqu’une personne est malade, elle va développer des symptômes qui vont affecter tous les domaines de sa vie :
la perte d’appétit, l’irritabilité, une sensibilité excessive, une susceptibilité, une humeur chagrine, un mécontentement de tout, une antipathie au travail, un désir de se séparer de sa famille ou de ses amis.
Nous retrouvons ces mêmes symptômes chez un chrétien malade sprituellement.
Lorsque nous sommes confrontés à des personnes présentant ces symptomes, nous sommes fortement tentés de nous irriter contre elles.
Notre réflexe à ce moment là est de leur donner un électrochoc ou une parole parfois dur qui leur ferait du bien.
Cette méthode ne fonctionne généralement jamais.
La douceur et la bienveillance est la meilleure méthode dans ce cas précis.
L’infirmière est aussi confronté à cette attitude. Si elle veut accompagner le malade et tenir à ses côté, elle doit user de douceur et de bienveillance.
C’est la même chose pour nous, disciple de Christ.
Quelques fois, lorsque les gens sont malades, nous devons respecter la tranquilité de leur chambre ; nous ne pouvons pas nous permettre de siffler, chanter, ou engager des conversations bruyantes, nous qui sommes en pleine santé.
Agir avec douceur et bienveillance c’est accepter l’état de la personne, ne pas la juger et ne pas essayer de résoudre ses problèmes par nos propres forces.
Quelques fois, nous devons agir comme les amis du paralytique, qui ont seulement apporté leur ami auprès de Jésus.

III) LA BONTÉ

Définition : Faire preuve de générosité envers les autres.
La bonté est devenu de nos jours le synonyme de faiblesse.
Combien de personnes ont été décrit comme “trop bon”. Souvent ces mêmes personnes sont vues comme trop “naïfs”.
La bonté est devenu comme un critère ou une qualité qui ne faut pas mettre en avant.
Pourtant, elle fait partie du fruit de l’Esprit. Comme tous les autres qualités du fruit, c’est un attribut divin avant toute chose. Un attribut que Dieu souhaite communiquer à l’homme.
Nous pouvons voir dans la bonté 2 aspects : la bonté passive et la bonté active.

a) La bonté passive.

Le Seigneur parle de cet aspect dans Mt 5.13
Matthieu 5.13 BDS
Vous êtes le sel de la terre. Si ce sel perd sa saveur, avec quoi la salera-t-on ? Ce sel ne vaut plus rien : il n’est bon qu’à être jeté dehors et piétiné.
En tant que Chrétien nous faisons la différence dans le monde. De ce fait, en tant que chrétien nous exerçons une forme de bonté qui est dû à notre statut en Christ. C’est une influence que nous avons sur le monde.
La même influence qu’Abraham avait lorsqu’il intercéda pour Sodome afin que Dieu ne détruise pas la ville s’il s’y trouvait 10 justes.
Nous voyons cette influence autour de nous, dans notre entourage.
Pour cela, il faut que cette bonté soit partie intégrante de notre caractère.
Si ce n’est pas le cas cela se remarquera aussi tôt.
La bonté véritable est ressenti, tout comme l’hypocrisie.
Cette bonté peut se corrompre malheureusement. Le Seigneur exprimé cette vérité dans Lc 14.34-35
Luc 14.34–35 BDS
Le sel est une bonne chose, mais s’il devient insipide, comment lui rendra-t-on sa saveur ? On ne peut plus l’utiliser, ni pour la terre, ni pour le fumier. Il n’y a plus qu’à le jeter. Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !
Exercer la bonté, fruit de l’Esprit, implique une marche étroite avec l’Esprit de Dieu et la communion avec notre Dieu.

b) La bonté active.

La bonté se manifeste aussi sous forme de bonnes oeuvres.
Matthieu 12.35 BDS
L’homme qui est bon tire de bonnes choses du bon trésor qui est en lui ; mais l’homme qui est mauvais tire de mauvaises choses du mauvais trésor qui est en lui.

Une vie spirituelle en communion parfaite avec Dieu qui ne produit pas d’oeuvres bonnes est pure vanité.

Matthieu 5.16 BDS
C’est ainsi que votre lumière doit briller devant tous les hommes, pour qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire à votre Père céleste.
Colossiens 1.10 BDS
Ainsi vous pourrez avoir une conduite digne du Seigneur et qui lui plaise à tous égards. Car vous porterez comme fruit toutes sortes d’œuvres bonnes et vous ferez des progrès dans la connaissance de Dieu.
Tite 3.8 BDS
C’est là une parole certaine ; et je veux que tu insistes fortement sur ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à accomplir des œuvres bonnes. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes.
C’est un fruit de l’Esprit vu et apprécié de tous les hommes et une preuve convaincante même pour le non-croyant de la réalité de l’oeuvre accomplie par Christ dans nos vies.
Nous sommes appelé à exercer cette bonté active autour de nous. Nous en avons l’occasion avec la vision de notre église et avec l’association partenaire de l’église : Espoir & vie.

IV) CONCLUSION :

Il est, donc je suis patient, bienveillant et bon. Des qualités divins que Dieu souhaite que nous exercions au quotidien.
Qu’elle est notre rapport avec ces qualités ?
Sommes-nous prêt à les exercer dans notre vie ?
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