La consolation, le consolateur

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Vous rapplez-vous ados, avoir compté le nombre d’année qui vous restez pour atteindre la majorité ? Bon certains parmi nous on du attendre 21 ans, puisque c’est en 1974, que Valérie Giscard d’Estaing, abaisse l’âge de la majorité à 18 ans.
Si je vous disais ce matin, que votre salaire ou votre pension vous les recevrez dans 18 ans, seriez-vous content ?
Eh bien, je voudrais lire le récit d’une femme qui a vécu 18 ans dans une condition humaine misérable et dans un état de santé lamentable !

Ce que nous ne savons pas de cette femme :

Luc 13.10–17 NEG
10 Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. 11 Et voici, il y avait là une femme possédée d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. 12 Lorsqu’il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité. 13 Et il lui imposa les mains. A l’instant elle se redressa, et glorifia Dieu. 14 Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. 15 Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire? 16 Et cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat? 17 Tandis qu’il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait.
Il y a plusieurs chose qu’on ne peut préciser dans ce récit :
Le lieu de la guérison (synagogue mais de quelle ville ? pas d’indication)
On ignore le nom de cette femme.
On ne connait pas non plus sa situation famiale, vivait elle seule, était-elle mariée, avait-elle des enfants !
On ne sait pas non plus son âge !
On peut se douter qu’elle était croyante, puisqu’elle se rend à la synagogue, mais elle a pu s’y rendre ce-jour là, uniquement parce qu’elle savait que Jésus s’y rendait !

Ce que nous savons en revanche

La scéne se déroule dans une synagogue, un jour de Sabbat, et tout cela, le jour où Jésus était présent dans cette synagogue ! Je vous pose une question croyez-vous que Jésus est dans ce lieu ?
Matthieu 18.20 NEG
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.
Nous savons que cette malheureuse avait un esprit d'infirmité – ou un esprit qui la rendait infirme – depuis dix-huit ans ! Qui peut quelque chose contre l’ennemi ? Jésus, il est venu détruire les oeuvres de l’énnemi !
1 Jean 3.8 NEG
8 Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.
Nous savons donc que cette femme était captive de liens indestructible par la science humaine. La science humaine, la sagesse humaine, la morale même religieuse, la loi elle-même, la bonne volonté, je ne sais encore ce qu’on pourrait citer, rien parmi toutes ces choses que j’ai énnuméré, ne pouvait briser la chaîne qui était là sur son corps ! Jésus dit bien :
Luc 13.16 NEG
16 Et cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?
Or Jésus, lui est capable de délivrer n’importe qui, il est capable de détruire n’importe qu’elle puissance, il peut véritablement tout !
Luc 4.18–19 NEG
18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; [Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,] 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur.
Luc 4.21 NEG
21 Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.
Nous savons aussi, qu’elle était courbée et ne pouvait nullement se redresser. Y a-t-il un incident, une mauvaise nouvelle, une atrocité que tu aurais vécu, qui t’a cloué au sol, et t’empêche aujourd’hui des décennies plus tard de te relever ? Comme cette femme es-tu empêché de voir le ciel (l’espérance, Dieu …)
Luc 1.37 NEG
37 Car rien n’est impossible à Dieu.

Ma crainte, mon espoir

Je voudrais alors que j’approche de la fin de mon message, vous partager une de mes craintes, et un de mes espoirs !
Cette femme dont il est dit qu’elle était une fille d’Abraham, donc une fille issue du peuple de Dieu, qui en tant que telle connaissait la Bible, fréquentait assidument ou de temps en temps les lieux consacrés a Dieu. Cette femme était présente dans la synagogue, le jour du Sabbat, qui évoque le repos que Dieu veut donner aux croyants.
Malheureusement cette fille d’Abraham, n’était pas libre, n’était pas heureuse, pire l’ennemi avait encore sur sa vie un certain pouvoir !
Ma crainte, est la suivante, se pourrait-il qu’il y ait parmi nous quelqu’un qui soit dans cet état ?
Mon espoir : Eh bien c’est que Jésus est parmi nous, ma mission, c’est de vous parlez de lui, de vous inciter à tout donner a Jésus, donne lui ta vie, tes larmes, tes craintes, tes chaînes, ta maladie et apprends le connaître plus encore ...
Nous apprenons aussi comment cette douloureuse infirmité, qui s'était jusqu'alors avérée incurable, fut instantanément guérie.
Comme je le disais, on ignore le nom de cette femme qui a bénéficié d'une manière si merveilleuse de la puissance du Seigneur, mais nous voyons que la puissance du Seigneur ici comme partout dans la Bible est mise constamment au service de son amour.
Nous avons besoin d'un Sauveur. Chercher à accomplir la loi est une tâche impossible. Aucune bénédiction n'a été trouvée par cette femme à la synagogue. En fait, dans ce lieu, on a pris son parti de la voir souffrir, aussi cruelles que soient ses souffrances. On s'accommode de l'activité de l'ennemi ressentie même dans la synagogue ou ce qui y équivaut, tout en gardant un « rituel » dont on se glorifie !
Le jour du sabbat était une journée de repos pour l’homme, institué par Dieu, pour :
Rappeler l’alliance de Dieu avec son peuple,
Inviter le peuple de Dieu a se reposer sur Dieu,
Inviter le peuple de Dieu a regarder vers Dieu. Quelle bénédiction : détacher ses regards de la terre et les porter sur Celui qui est invisible, l'Auteur de notre vie et la Source de tous les bienfaits ! (Héb. 11 : 27).

Conclusion :

On peut se demander quels étaient les sentiments des autres à l'égard de cette pauvre infirme. Personne, sans doute,  ne prêtait guère attention à elle. On s'habitue si vite à la souffrance de nos semblables ! Sommes-nous émus de compassion, comme l'était le Seigneur, quand nous croisons des aveugles, des infirmes en tout genre ? A notre honte, il faut reconnaître que nous finissons par être plutôt indifférents. Nous aurions probablement été prêts à dire : Vous savez, il y a si longtemps qu'elle est dans cet état. Ni moi, ni vous, ni personne n'y peut rien changer!
Ésaïe 40.1 NEG
1 Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu.
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