IL EST, DONC JE SUIS (4)

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE  •  Sermon  •  Submitted   •  Presented
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Nous continuons notre série de message intitulée : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE.

Cette série est basée sur le fruit de l’Esprit dans Ga 5.16-21
En faisant cette série, mon objectif est que nous fassions un bilan ou une analyse sur nos oeuvres, nos pratiques, notre caractère.
Le but est de voir si nous sommes en adéquation avec ce que Dieu voudrait pour nous dans ces domaines.
En tant que croyants, notre désir n'est pas d'être catégorisés dans une religion, mais plutôt de révéler par notre vie, notre nature, nos actions, la nature du Seigneur à travers nous.

=> Le défi est d'être et non de paraître.

Comme Jésus le disait : « car c’est à son fruit que l’on reconnaît l’arbre. » Matthieu 12.33b
Le fruit est basé sur la vie car on parle du fruit de l’Esprit de Dieu et non de l’esprit charnel.
Il est d’abord présent en Dieu, qui souhaite nous le communiquer.
Nous avions aussi vu que le fruit de l’Esprit est le résultat direct de la vie de Christ apportée au croyant par l’Esprit, « Le fruit de justice » qui est par Jésus-Christ (Ph 1.11),

=> car il résulte d’une vie de communion intime et constante avec Christ.

=> Le fruit de l’Esprit est tourné vers les autres et non vers nous même.

=> La recherche du fruit de l’Esprit chez le croyant n’est pas optionnel mais une obligation si nous voulons nous conformer à notre Dieu.

=> Dieu désire que nous soyons participants à sa nature au travers du fruit de l’Esprit.
Quelle belle espérance qui ouvre de nombreuses possibilités !
Nous arrivons aujourd’hui au dernier chapitre de cette série de message avec comme titre :

Il est, donc je suis : Fidélité, douceur et maîtrise de soi.

I) LA FIDÉLITÉ

Définition : Être loyal et fiable
La fidélité est le fondement sur lequel repose la société dans ces différents sphères.
Toutes les transactions commerciales, tous les traités internationaux, toutes les relations conjugales et familiales, sont établies sur la base d’une présomption de fidélité de chaque partie contractantes.
Leur succès ou leur échec dépend en grande partie de de l’accomplissement par les intéressés de leurs engagements réciproques.

=> Car l’absence de fidélité et de loyauté, amènent le désordre.

La fidélité basé sur les capacités humaines est faillible parce que l’homme est faillible.
=> Basée notre vie uniquement sur notre propre capacité à être loyal et fiable n’est que pure utopie.
Sinon le monde ne serait pas comme le voyons aujourd’hui.
Les politiciens tiendrait promesse, il n’y aurait plus de divorce, tous les contrats ne se romperaient jamais…
Malheureusement, la fidélité, fruit de la chair n’est pas éternel.
Par contre, la Bible nous parle de la fidélité, fruit de l’Esprit.

C’est une fidélité qui est d’abord présente chez Dieu et qu’il désire nous transmettre.

1 Corinthiens 1.9 BDS
Car Dieu, qui vous a appelés à être en communion avec son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, est fidèle.
Dieu est fidèle = Dieu est amour.
=> Il est l’auteur, l’exemple, la source de la fidélité. Comme pour l’amour.
De ce fait, ce fruit divin ne peut être que perfectible.

=> Est ce qu’il suffit d’appartenir à Dieu pour être fidèle à son image ?

Je ne pense pas.
Prenons l’exemple du peuple d’Israël, peuple de Dieu. Dieu a toujours tenu parole dans ses promesses mais Israël, qui était l’autre partie contractante a faillit.

Pour prendre part à cette nature divine, il n’y a qu’une méthode : notre communion intime et profonde avec lui.

Plus nous allons aspirer être en communion avec lui et plus nous allons participer à sa nature divine.
Voici les 3 grands principes de fidélité de Dieu :
Dieu est fidèle dans sa parole
Dieu est fidèle dans sa capacité à nous secourir
Dieu est fidèle dans son pardon.
Nous sommes aussi appelé à excercer ces principes dans nos vies.

1) Soyons fidèle dans nos paroles.

Nombres 23.19 (BDS)
Dieu n’est pas homme pour mentir, ni humain pour se repentir. A-t-il jamais parlé | sans qu’il tienne parole ? Et n’accomplit-il pas | ce qu’il a déclaré ?
Dieu ne revient jamais sur une parole prononcé. Cette parole existera jusqu’à son accomplissement.
Qu’en est il de l’homme ?
Matthieu 5.37 BDS
Dites simplement « oui » si c’est oui, « non » si c’est non. Tous les serments qu’on y ajoute viennent du diable.
Jésus s’adresse à la foule dans le cadre du sermon sur la montagne et les mets en garde sur notre capacité à tenir nos paroles.
Parler est la chose la plus facile à faire pour l’être humain mais assumer ses paroles est difficile;

Dieu nous appel à être fidèle nos paroles, nos engagements vis à vis de l’autre.

Encore une fois, le but est d’être et non de paraître.
Lorsque Jésus dit ne rien ajouter d’autre, il appel chaque croyant à excercer de la sagesse et à peser leur paroles.

Combien de fois avons-nous faillit à notre parole parce que nous avons parler trop tôt ou trop vite ?

Pierre va reprendre les paroles du Psalmiste dans
1 Pierre 3.10 (BDS)
Car,
Celui qui souhaite aimer la vie
et voir des jours heureux
qu’il veille sur sa langue | pour ne faire aucun mal,
et pour qu’aucun propos menteur | ne passe sur ses lèvres.

Notre communion avec Dieu impactera notre vie, nos choix et nous rendra capable d’être fidèle dans nos paroles.

Cependant nous ne serons jamais Dieu.
Dieu est capable de donner une parole sans prendre le temps de la réflexion car il est au dessus de nous en terme de sagesse, d’intelligence.
Nous devons, pour notre part, faire preuve de sagesse et d’intelligence renouvelée si nous voulons coller à la volonté de Dieu.

2) Soyons fidèle dans notre capacité à secourir

1 Corinthiens 10.13 BDS
Les tentations qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister.
Ce texte nous parle de la fidélité de Dieu dans l’épreuve.
“Il ne permettra pas que nous soyons tentés ou éprouvés au delà de nos forces…”
Il y a un aspect important dans ce texte : la capacité de Dieu à tous nous connaître personnellement, à connaître nos limites et sa capacité à déployer tout ce qu’il faut pour nous aider.
Nous ne pourrons pas avoir la même capacité à connaître ce qui nous entoure aussi parfaitement que lui.
Cependant, nous pouvons y tendre.
Lorsque Dieu nous mets à coeur quelqu’un pour une aide précise, notre devoir est
de la connaître, connaître ses besoins et surtout être sûr que nous sommes en capacité de l’aider.
Être fidèle dans la capacité à secourrir nous demande d’être franc envers nous même et aussi envers l’autre.
Il ne s’agit pas seulement de faire une bonne action mais il s’agit d’être des instruments de Dieu dans la vie d’une personne.
Cela appel aussi de la sagesse dans nos choix et nos décisions.
Il y a donc une prise de conscience de notre part sur :
notre capacité à connaître la personne
Connaître nos limites
Connaître aussi les outils à notre dispositions.
Nous ne pourrons jamais remplacer Dieu car ses ressources sont illimités.

3) Soyons fidèle dans le pardon.

1 Jean 1.9 BDS
Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis.
Ce type de fidélité de Dieu est tellement important pour notre vie spirituelle.
Heureusement que Dieu est fidèle pour nous pardonner. Sinon personne ne serait là ce matin.
Il désire que nous puissions excercer cette même fidélité dans notre capacité à pardonner l’autre.
Matthieu 18.21–22 BDS
Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui demanda : Seigneur, si mon frère se rend coupable à mon égard, combien de fois devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois ? – Non, lui répondit Jésus, je ne te dis pas d’aller jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Avons-nous un jauge de pardon ? Est ce que nous mettons un classement de péché à notre égard ?
La fidélité, fruit de l’Esprit, nous donne la capacité à pardonner celui ou celle qui nous fait du mal. Pas une seule fois, pas 1000 fois mais à chaque fois.
Cette qualité du fruit de l’Esprit sera possible uniquement grâce à notre capacité à demeurer en communion avec notre Dieu.
Comme tout fruit de l’Esprit, cette qualité se développe ; elle commence par les choses simples.
Si elle ne se manifeste pas dans les petites choses, elle ne pourra jamais s’exercer dans les occasions importantes.
Apocalypse 2.10 (BDS)
Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la vie pour couronne.

II) LA DOUCEUR

Définition : Douceur et humilité
Il y a 3 éléments importants à connaître par rapport à la douceur :
1) C’est une qualité très rare du caractère, 2) Elle est exceptionnellement précieuse aux yeux de Dieu, 3) Elle est l’un des facteurs les plus marquants du ministère et de l’enseignement de Christ.
Cependant la douceur ne doit pas être confondue avec la faiblesse.
La différence réelle entre la douceur et la faiblesse est énorme.
L’un des meilleurs exemple biblique d’un homme doux est celui de Moïse.
La bible dit de lui dans No 12.3
Nombres 12.3 BDS
Or, Moïse était un homme très humble, plus que tout autre homme sur la terre.
Certains texte traduise le mot “humble” par doux.
L’histoire nous montre qu’il fut l’un des plus grands dirigeants que l’histoire ait jamais produits.
Il savait montrer de la sévérité quand cela était nécessaire, par exemple lorsqu’il contraignit les adorateurs du veau d’or à boire la poussière de leur propre idole (Ex 32.20)
C’était un zèle saint pour la cause de Dieu.
Lorsqu’il fut l’objet de reproche de la part d’Aaron et de Myriam, il ne fit pas la moindre tentative de représailles. (No 12)
Étienne fut aussi un exemple de douceur.
Nous le voyons lorsqu’il fut mis à mort et qu’il demande à Dieu de ne pas leur imputer ce péché. Ac 7.20
Il y a 2 principes à savoir concernant la douceur :

A) UNE DISPOSITION HUMAINE

La douceur diffère de la bonté. Ces 2 qualités du fruit de l’Esprit se ressemblent mais la douceur est intérieure, tandis que la bonté est extérieure et active.
=> L’être humain ressent la douceur intérieure, mais il agit avec bonté.
Étienne était rempli de douceur (son visage était comme celui d’un ange) et par conséquent il a excercé de la bonté à l’égard de ses agresseurs en priant pour eux.
La bonté excercé sans douceur intérieur est fausse.
De même que la douceur extérieur qui ne produit pas de bonté n’est qu’un caractère que l’on veut montrer.

B) UNE NATURE DIVINE

La douceur fruit de l’Esprit, n’est pas tourné vers notre égo mais vers l’autre.
Cette douceur est le fruit de notre communion avec Dieu. Elle ne se travaille pas, elle ne s’hérite pas, elle ne s’achète pas.
Nous devenons participant à la nature divine.
Le chrétien qui ne resplendit pas de douceur dans ses actes doit se questionner sur sa relation avec Dieu.
Tout disciple de Christ doit manifester cet aspect du fruit dans leur vie et au sein de l’Église.
Comment pouvons-nous l’exercer ?

1) En ramenant les pécheurs à Dieu (Ga 6.1)

Galates 6.1 BDS
Frères et sœurs, si quelqu’un s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui vivez selon l’Esprit, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Et toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter.
Lorsque un chrétien pêche, celui-ci doit être ramener vers Dieu avec un esprit de douceur. S’il se repent de ses erreurs, celles-ci doivent être oubliés, comme Dieu lui-même a oublié nos péchés pardonnés.
Matthieu 18.15–17 BDS
Si ton frère s’est rendu coupable [à ton égard], va le trouver en tête-à-tête et convaincs-le de sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux autres personnes, pour que toute affaire se règle sur les déclarations de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise. S’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, considère-le comme un païen et un collecteur d’impôts.
Ce texte a été utiliser comme une arme pour exclure, tuer spirituellement quelqu’un qui a péché.
La clé se trouve dans la dernière partie du verset 17 lorsque Jésus dit : “considère le comme un païen et un collecteur d’impôts.”
Que faisait Jésus aux païen et aux collecteurs d’impôts ? Il les méprisaient ? Non il les gagnait à lui.
Ce texte n’incite pas à exclure ou abandonner un frère ou une soeur mais d’user du même amour, patience et douceur que l’on ferait à un incroyant.
C’est comme cela que nous le gagneront à Christ.
Comment excercer cette douceur ?

2) En répondant à nos adversaires

Je ne parle pas ici de notre adversaire le Diable mais des personnes qui pourrait être contre nous.
Proverbes 15.1 BDS
Une réponse douce apaise la colère, mais une parole blessante excite l’irritation.
Répondre à une attaque est toujours excellente, mais elle doit être donné avec la douceur.
Cela peut être aussi le cas lors des divergences doctrinales. Ce n’est pas à force de crier ou de violences verbales que nous pourrons faire changer d’avis quelqu’un.
C’est aussi une jauge qui doit nous servir aussi lorsque nous manquons d’argument sur l’instant.
Si nos propos ne seront pas émis avec douceur, alors nous devons nous taire.
Se taire ce n’est pas une faiblesse, mais une preuve de sagesse.
Comment exercer la douceur ?

3) En recevant la parole.

Jacques 1.21 BDS
Débarrassez-vous donc de tout ce qui souille et de tout ce qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver.
Écouter le parole c’est bien, mais la recevoir c’est mieux.
Je crois que le coeur humain est comme un terrain de culture qui doit recevoir la semence.
Si ce terrain n’est pas prêt, déblayé, nettoyé, la semence ne trouvera pas un terrain agréable pour grandir.
Il en est de même de notre coeur.
Nous ne pouvons recevoir la parole si nos coeurs ne sont pas rempli de douceur.
La douceur conditionne la réceptivité de la parole et rend notre coeur propre à donner une bonne récolte.
Cela veut dire qu’il faut enlever de notre coeur tout racine d’orgueil, d’amertume, de colère et laisser l’Esprit de Dieu nous conditionner par cette qualité qu’est la douceur.
Recevoir avec la douceur, fruit de l’Esprit ne veut pas dire tout accepté et tout croire.
En l’excerçant, notre coeur saura naturellement qu’une semence est divine ou pas.
Jésus disait ceci dans Mt 11.29 :
Matthieu 11.29 (BDS)
Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes.
Christ est l’exemple même de la douceur. Agir comme Christ, c’est agir avec cette douceur, fruit de l’Esprit.
Il y a des promesses à l’exercice de la douceur, fruit de l’Esprit
mais la promesse la plus célèbre est faite par notre Seigneur :
Matthieu 5.5 BDS
Heureux ceux qui sont doux, car Dieu leur donnera la terre en héritage .

III) LA MAITRISE DE SOI

Définition : Victoire sur le péché et ses désirs.
Nous pouvons trouver aussi le mot “tempérance” pour parler de maitrise de soi.
Cependant ce mot est souvent associé aux boissons fortes lorsque nous parlons de modération.
Exercer la maitrise de soi est une grande et improtante vertu chrétienne et c’est un signe de croissance dans la grâce.
Comme les autres qualités du fruit de l’Esprit, la maitrise de soi ne s’acquier pas par nos propres forces, ni par l’aide d’une personne tierce.
Elle est uniquement le fruit produit par la grâce divine et la capacité du croyant à rester connecter à Dieu par sa communion.
Paul en parle dans un passage magnifique de 1 Co 9.24-27
1 Corinthiens 9.24–27 (BDS)
Ne savez-vous pas que, sur un stade, tous les concurrents courent pour gagner et, cependant, un seul remporte le prix ? Courez comme lui, de manière à gagner. Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère dans tous les domaines pour recevoir une couronne, qui pourtant sera bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais. C’est pourquoi, si je cours, ce n’est pas à l’aveuglette, et si je m’exerce à la boxe, ce n’est pas en donnant des coups en l’air. Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement, de peur qu’après avoir proclamé l’Evangile aux autres, je ne me trouve moi-même disqualifié.
Où il dit : “Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement.”
Il utilise l’exemple des anciens jeux grecs dans lesquels chaque concurrent devait faire au moins 10 mois d’entraînement rigoureux avant d’avoir accès aux jeux.
Je crois personnement que la maîtrise de soi, fruit de l’Esprit est donné par Dieu à l’homme.
Il nous demande aussi de tout faire pour que cette qualité puisse prendre toute la dimension divine dans notre vie.
Comme je l’ai dit, nous somme participant à la nature divine mais nous de devenons pas Dieu.
De ce fait, nous devons tout faire pour traiter durement notre coeur.
Je précise.
Traiter durement notre coeur c’est ne pas se laisser corrompre par le péché ou des choses qui nous emmenerait à pécher.
C’est ce que dit Paul en disant : “je le traite durement et je le maîtrise sévèrement.”
Ex : - Si je suis faible à l’égard de la pornographie, je traite durement mon corps en excluant tout ce qui pourrait m’y emmener. - Si je suis faible à l’égard de l’alcool, je traite durement mon corps en refusant tout activité liée.
C’est un choix, une décision personnelle et non commune.
Le corps est le point faible dans notre lutte contre le péché et nécessite une vigilance de tous les instants.
Romains 6.12 BDS
Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs.
Romains 7.18 BDS
Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir.
L’ennemi aime entrer par la porte du péché afin de nous détruire.
Parfois nous résistons victorieusement à la tentation spirituelle, mais parfois nous tombons.
L’expérience des dons spirtuels et les bénédictions qui y sont liés ne sont en rien une raison de réduire notre vigilance face au péché.
Cela entrainerait une confiance excessive en nous-même et non en Dieu.
Heureux le disciple qui est libéré de l’esclavage du péché, même s’il tombe de temps en temps dedans.
Le mot grec pour “tempérance” signifie “Posséder la force intérieure”.
Cela veut dire que notre force intérieure de volonté est plus grande que toutes les forces extérieures des tentations, des désirs ou des émotions
Cela révèle le contrôle parfait de nous même.

IV) CONCLUSION

Galates 5.22–23 BDS
Mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. La Loi ne condamne certes pas de telles choses.
Nous avons vu au travers de cette série de message que la volonté de Dieu était que nous puissions tous être participant à sa nature divine au travers du fruit de l’Esprit.
Les 9 qualités du fruit sont donné aux croyant dans le but qu’il les pratique tous.
C’est n’est pas optionnel.
Le fruit de l’Esprit est uniquement le fruit de la vie de Dieu en nous qui est insufflé par notre communion avec Dieu.
Un chrétien qui n’exerce pas ce fruit dans sa vie et coupé d’une relation profonde et pure avec son Dieu.
Cela ne veut pas dire que celui ci n’a pas de relation avec Dieu, mais que celle-ci n’est pas assez profonde pour qu’il soit participant à la nature divine.
Jésus disait dans Jn 15.4
Jean 15.4 BDS
Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Un sarment ne saurait porter du fruit tout seul, sans demeurer attaché au cep. Il en est de même pour vous : si vous ne demeurez pas en moi, vous ne pouvez porter aucun fruit.

ici le verbe Demeurer signifie en grec : rester, continuer, poursuivre un certain état, une certaine condition ou une certaine activité.

L’enjeu pour nous aujourd’hui est de faire une analyse sur nos vies.
Sommes-nous des disciples qui exercions au quotidien toutes ces qualités ?
Si telle est le cas, qu’est ce qui nous empêche de le faire ?
Galates 5.24 BDS
Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié l’homme livré à lui-même avec ses passions et ses désirs.
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