ABRAHAM - UN EXEMPLE
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1 L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
2 Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Appelé selon le plan de Dieu
Appelé selon le plan de Dieu
Dieu appel Abram à quitter le pays de Haran, pays dans lequel son père s’est établi alors qu’il était parti pour aller a Canaan - Il doit quitter ce qui lui confère un sentiment de sécurité : son pays, sa patrie, et la maison de son père. Il renonce à lui même.
je ferai de toi une grande nation : promesse surprenante car sa femme Saraï est stérile
je te bénirai : une bénédiction qui prend la forme d’une descendance nombreuse et forte, et de la possession du pays de Canaan
je rendrai ton nom grand : Dieu va lui accorder une renommée, un titre de père spirituel, d’un ancêtre biologique des juifs et ancetre spirituel des croyants
je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront : Dieu était avec Abraham, alors si tu étais ami d’Abram tu étais l’ami de Dieu, mais si tu le maudissais tu étais maudits par Dieu - Abram était intouchable
Il sera une bénédiction pour tous les peuples de la terre
Une fois l’obéissance effectuée (il se met en route), une nouvelle promesse :
7 L’Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu.
Un homme en communion avec Dieu
Un homme en communion avec Dieu
A chaque étape de son voyage, Abram batit un autel en l’honneur de l’éternel. L’autel représente la communion.
D’ailleurs, lorsqu’il passe par un temps de famine qui le conduit/ le déroute vers une autre destination (ici en Egypte), Dieu le ramène vers l’autel, en somme vers la communion
Erreur de faire passer sa femme Sara pour sa soeur, qui est enlevée pour vivre auprès de Pharaon
Un homme qui lève les yeux vers le ciel
Un homme qui lève les yeux vers le ciel
La séparation d’avec Loth : contrairement à Loth qui choisit où il va s’installer en fonction de ce que ses yeux charnels voient (ses yeux sont obscurcis), Abram reste fixer sur Canaan, il ne place pas ses intérêts en premier, il n’agit pas égoistement et de manière égocentrique, il donne priorité à un autre
14 L’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident;
15 car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours.
16 Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée.
17 Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur; car je te le donnerai.
18 Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Éternel.
Abram délivre lot des ennemis de Sodomme, il est béni par le prêtre Melchisédek
À son retour, il est confronté au roi de Sodome, qui va le tenter d’une façon subtile et dangereuse. Mais Abram a fait auparavant la rencontre de Melchisédec venu au-devant de lui (Héb. 7 : 10). L’aide et le secours sont là, envoyés par Dieu « au moment opportun » (Héb. 4 : 16). Abram reçoit le pain et le vin – la force et la joie de Dieu. Il est ainsi préparé pour remporter une victoire encore plus éclatante que lors de son triomphe sur le « roi des nations »
1 Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.
2 Abram répondit: Seigneur Éternel, que me donneras-tu? Je m’en vais sans enfants; et l’héritier de ma maison, c’est Éliézer de Damas.
3 Et Abram dit: Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.
4 Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée ainsi: Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.
5 Et après l’avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.
6 Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice.
UN HOMME DE FOI DECLARE JUSTE
UN HOMME DE FOI DECLARE JUSTE
Abram a eut confiance en l’Eternel malgré les circonstances. C’est SA FOI qui a été portée à son crédit. Pour le moment, il n’a encore accompli aucune oeuvre (la foi suivi des oeuvres interviendra plus tard au moment du sacrifice d’Isaac)
1 Prenons l’exemple d’Abraham, l’ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique. Que pouvons-nous dire à son sujet ? Quelle a été son expérience ?
2 S’il a été déclaré juste en raison de ce qu’il a fait, alors certes, il peut se vanter. Mais ce n’est pas ainsi que Dieu voit la chose !
3 En effet, que dit l’Ecriture ? Abraham a eu confiance en Dieu, et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l’a déclaré juste.
UNE POSTERITE BENIE A CAUSE DE SON OBEISSANCE
UNE POSTERITE BENIE A CAUSE DE SON OBEISSANCE
18 En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,
19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,
21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.
Erreur de Sara qui donne sa servante Agar à son éoux qui enfantera Isamël lorsque Abram a 86 ans.
Le signe de l’Alliance à l’âge de 99 ans
Changement de nom de Abram (père imminent) il passe à Abraham (père d’une multitude) - De Saraï à Sara
Un homme qui intercède en faveur des perdus
Un homme qui intercède en faveur des perdus
Abraham prie pour Sodome. Il demande à Dieu de trouver 50 justes pour que la ville soit pardonnée.
Malheureusement, même 10 justes n’y sont pas trouvés, et la ville de Sodome et Gomorrhe est détruite.
Genèse 20. Abraham quitte Mamré et l’autel qu’il y avait bâti pour se rendre au pays du midi. On peut se demander pourquoi il a quitté cet endroit béni. Abraham se met en danger, il se retrouve en compagnie des Philistins. Ce peuple représente ceux qui adhèrent au christianisme sans avoir une relation vitale avec Dieu. Ils ne sont pas une compagnie spirituelle et il n’est pas possible de demeurer avec eux – Leur roi est Abimélec, un homme en qui « il n’y a pas de crainte de Dieu » (20 : 11).
Abraham est venu dans un lieu où il ne pourra pas connaître la communion avec son Dieu - il n’a pas d’autel à Guérar -, mais il y connaît la crainte et il use de dissimulation et de mensonge. Là, Abraham oublie les paroles de l’Éternel : « Ne crains pas, moi je suis ton bouclier » (15 : 1). Dieu n’arrête pas son serviteur qui s’engage pourtant une nouvelle fois dans un chemin de propre volonté, qui ne peut être celui de la bénédiction (voir 12 : 9-12). On a dit : « Dieu permet parfois que les siens séjournent dans des conditions qui ne sont pas pleinement selon sa pensée, mais où il veut les rencontrer pour leur apprendre quelque leçon dans une situation correspondant à leur état spirituel du moment ».
La leçon du chapitre 12 n’avait pas été apprise par Abraham, le péché n’avait pas été jugé à sa racine, l’accord passé avec Sara autrefois tenait toujours (21 : 13). Mais cette fois Abraham apprend et retient. Le mal est confessé, jugé, abandonné : « Celui qui confesse ses transgressions et les abandonne obtiendra miséricorde » (Prov. 28 : 13).
Dieu voulait ôter du cœur d’Abraham cette crainte de l’homme qui l’habitait depuis longtemps. Elle s’était manifestée en Égypte, puis de nouveau à Guérar. Mais ensuite nous ne voyons plus Abraham manifester de crainte devant les hommes. Dieu, par l’épreuve, l’a chassée du cœur de son serviteur.
La crainte empêche la foi de se développer et de trouver son assurance en Dieu.
Genèse 21. La parole d’un Dieu fidèle s’accomplit : « L’Éternel visita Sara comme il l’avait dit, et l’Éternel fit à Sara comme il en avait parlé » (v. 1). Isaac, le fils de la promesse, est enfin donné par Dieu. Abraham a 100 ans et Sara 90 ans. Dieu montre qu’il n’y a rien de trop difficile pour Lui (comp. 17 : 14) et qu’Il est puissant pour l’accomplir ce qu’Il a promis » (Rom. 4 : 21). Il se glorifie en manifestant sa puissance qui peut tout face à l’impossibilité devant laquelle se trouve l’homme.
18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.
19 Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants.
20 Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu,
21 et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir.
LE TEMPS DE L’EPREUVE
LE TEMPS DE L’EPREUVE
Genèse 22. Le temps de l’épreuve « Après cela, Dieu éprouva Abraham » (v. 1). Ici commence la troisième et dernière partie de la vie d’Abraham. Les circonstances précédentes qu’a connues le patriarche l’ont préparé pour cette ultime épreuve, qui sera le sommet de sa vie de foi. Dieu « mesure » la foi de son serviteur par une épreuve qui va manifester et confirmer la profonde réalité d’une foi qui glorifie et honore Dieu.
Il est écrit qu’à la parole de Dieu, il se lève “de bon matin”. Abraham a davantage confiance en la parole de la promesse divine que dans la présence d’Isaac. Il accepte de tout perdre afin de tout gagner. Sa foi sait que Dieu accomplira sa promesse d’une grande descendance quoi qu’il arrive. C’est pourquoi il a lié Isaac, son fils, sur l’autel (v. 9) – c’est le quatrième autel d’Abraham, le plus élevé, l’autel de la foi.
En définitif, nous apprendrons que Dieu a épargné Isaac en pourvoyant à un belier. “Sur la montagne du Seigneur, il sera pourvu”. Mais Il n’épargnera pas son propre Fils et personne ne retiendra son bras lorsqu’il devra frapper celui qu’Il a « livré pour nous tous » (Rom. 8 : 32) et qui « a été fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21). Mais Dieu estime qu’Abraham est allé jusqu’au bout de ce qu’Il lui avait demandé : « Maintenant, je sais que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique… tu as fait cette chose-là, et… tu n’as pas refusé ton fils, ton unique » (v. 12, 16).
6 Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,
7 reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.
8 Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi!
9 de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.
10 Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.
11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: Le juste vivra par la foi.
12 Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, —
14 afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis.
Vous êtes héritiers des promesses d’Abraham
Vous êtes héritiers des promesses d’Abraham
Pourquoi l’exemple d’Abraham ?
Sa longue vie a été une vie de foi exceptionnelle, une foi que l’on voit grandir et s’affermir malgré les faiblesses de l’homme - que Dieu ne nous cache pas - jusqu’à atteindre son sommet au chapitre 22 de la Genèse.
ll y a eu cependant quelques manquements au cours de sa longue vie, et c’est bien notre cas : nous qui vivons beaucoup moins longtemps, « nous faillissons tous à bien des égards » (Jac. 3 : 2) ;
En relisant l’histoire d’Abraham je m’y suis retrouvée. L’histoire d’un homme, d’une femme, d’un peuple qui ont reçu une voire des promesses. Un voyageur sur cette terre, des gens de passage dont la patrie est désormais le ciel.
Lorsque la ou les promesses nous sont données, nous les recevons pas la foi, nous les acceptons, nous nous réjouissons, mais si elles tardent à s’accomplir, le doute s’installe ;
Quand nous avançons avec le Seigneur, notre foi est « testée » - c’est « l’épreuve de votre foi… », nous dit l’apôtre Pierre (1 Pier. 1 : 6). C’est alors que nous manifestons – ou non – ce caractère primordial de la foi, qui est l’obéissance. Les épreuves de la vie d’Abraham seront les moyens employés par Dieu afin d’exercer sa foi et sa piété. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Puissions-nous désirer que notre foi augmente (Luc 17 : 5) afin que nous plaisions à Dieu (Héb. 11 : 6). Même une foi « comme un grain de moutarde » - « la plus petite des semences » (Marc 4 : 31) – peut de grandes choses (voir Matt. 17 : 20) à la gloire de notre Dieu.
Ne sommes nous pas un peuple appelé selon le coeur de Dieu ?
Notre communion avec Dieu ?
Que regardons nous ? a ce qui est possible à l’homme, réalisable humainement parlant, ou croyons nous en des choses qui semblent impossible ?
Dieu nous a donné à tous un pays promis ? Sommes nous des conquérants ? Acceptons nous le fait que Dieu nous fasse parcourir le pays en large, en long et en travers avant de l’avoir en possession ? Arrêtons de nous faire voler nos terres et nos promesses sous prétexte qu’il faille attendre
Agissons nous comme Sara qui, dans l’attente, a préféré prendre le taureau par les cornes et faire comme il lui semblait bon ? Elle a pris une initiative conduite par la chair. Que voulons nous enfanter ? des enfants de chair ou des enfants spirituels ?
Agar, la servante Égyptienne, fait partie de la suite de Saraï… Sommes-nous toujours conscients que tout moment passé loin de Dieu est un moment perdu pour l’éternité, et que les conséquences de nos infidélités peuvent nous suivre longtemps après que Dieu, dans sa grâce fidèle, nous a restaurés et ramenés près de Lui ?
Oui parce que la promesse d’une postérité nombreuse nous revient également. Nous sommes appelés à enfanter ! à former des disciples, à envoyer. je vous rappelle que Dieu a fait de Sara, une femme stérile, une descendance aussi nombreuse que les étoiles.
De croire en les promesses implique de servir dans la joie, même lorsqu’il faut patienter, ou passer par l’épreuve. Les rires d’incrédulité d’Abraham et de Sara se sont changés en rires de joie par le don d’Isaac.
De croire en les promesses implique parfois de devoir être audacieux / d’oser / de ne pas douter
Sur la base de la promesse de Dieu, Abraham s’est approprié le pays
CONCLUSION :
Il nous laisse ainsi une leçon. Quelles que soient les difficultés que nous pouvons rencontrer, si le Seigneur nous a clairement indiqué sa volonté, nous ne devons pas hésiter. Ce que le Seigneur a déclaré nous donner sera nôtre. Cela pourra prendre des années, mais le résultat est assuré.