#8 TOUS LES TOURNANTS SPIRITUELS DANS LA BIBLE : Ruth réaffirme son attachement à Naomi et à Dieu

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Notes
Transcript

Introduction

Pourquoi ce choix de l’illustration ?
Le texte suivant me semble le plus approprié pour le confirmer :
Hébreux 11.13 NEG
13 C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
1 Pierre 2.11 NEG
11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme.
Pour méthodologie de la série, nous suivrons le schéma suivant :
Références : biblique ?
Convertis : ?
Prosélyte (qui est à l’origine de l’action) : ?
Expérience religieuse qui s’est produit ou pas : ?

Qu’est-ce qu’un tournant spirituel ?

Le concept de « tournant spirituel » est utilisé ici comme référence à tout développement religieux important dans la vie d’une personne ou d’un groupe de personnes.
L’événement identifié comme tournant spirituel conduit la personne ou le groupe à modifier de manière positive ses actions ou ses croyances.
Certains des tournants répertoriés ici peuvent être considérés comme des conversions, si la personne se détourne d’une appartenance religieuse et en adopte une autre (p. ex., Abraham et Paul).
Toutefois, un tournant peut aussi être le renouvellement d’une identité religieuse déjà établie mais avec une vigueur renouvelée dans la consécration à ses exigences ou valeurs (p. ex., le peuple d’Israël).
Les événements suivants peuvent ainsi être considérés comme tournants spirituels :
une rencontre clé avec un prophète, p. ex., la Sunamite en 2 Rois 4.30
2 Rois 4.30 NEG
30 La mère de l’enfant dit: L’Eternel est vivant et ton âme est vivante! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
un échange avec un groupe religieux autre que le sien, p. ex., Rahab en Josué 2.9
Josué 2.9 NEG
9 et leur dit: L’Eternel, je le sais, vous a donné ce pays; la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous.
un dialogue avec Jésus, p. ex., Pierre en Jean 1.42
Jean 1.42 NEG
42 Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre).

#8 TOUS LES TOURNANTS SPIRITUELS DANS LA BIBLE : Ruth réaffirme son attachement à Naomi et à Dieu

Référence : Ruth 1.16-17
Ruth 1.16–17 NEG
16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; 17 où tu mourras, je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi!
Convertis : ?
Prosélyte (qui est à l’origine de l’action) : ?
Expérience religieuse qui s’est produit ou pas : ?

Introduction

Peux-t-on affirmer être attaché à Dieu sans être attaché à son frère, sa soeur… ?
Dans cette histoire, il y a tous ce qu’il faut pour savoir comment rester attacher à Dieu comme à son frère, sa soeur…
Découvrons ensemble cela par l’introduction du livre : Ruth 1.1-15
Ruth 1.1–15 NEG
1 Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire un séjour dans le pays de Moab. 2 Le nom de cet homme était Elimélec, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s’appelaient Machlon et Kiljon; ils étaient Ephratiens, de Bethléhem de Juda. Arrivés au pays de Moab, ils y fixèrent leur demeure. 3 Elimélec, mari de Naomi, mourut, et elle resta avec ses deux fils. 4 Ils prirent des femmes moabites, dont l’une se nommait Orpa, et l’autre Ruth, et ils habitèrent là environ dix ans. 5 Machlon et Kiljon moururent aussi tous les deux, et Naomi resta privée de ses deux fils et de son mari. 6 Puis elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de Moab, car elle apprit au pays de Moab que l’Eternel avait visité son peuple et lui avait donné du pain. 7 Elle sortit du lieu qu’elle habitait, accompagnée de ses deux belles-filles, et elle se mit en route pour retourner dans le pays de Juda. 8 Naomi dit alors à ses deux belles-filles: Allez, que chacune retourne à la maison de sa mère! Que l’Eternel use de bonté envers vous, comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi! 9 Que l’Eternel fasse trouver à chacune du repos dans la maison d’un mari! Et elle les baisa. Elles élevèrent la voix, et pleurèrent; 10 et elles lui dirent: Non, nous irons avec toi vers ton peuple. 11 Naomi, dit: Retournez, mes filles! Pourquoi viendriez-vous avec moi? Ai-je encore dans mon sein des fils qui puissent devenir vos maris? 12 Retournez, mes filles, allez! Je suis trop vieille pour me remarier. Et quand je dirais: J’ai de l’espérance; quand cette nuit même je serais avec un mari, et que j’enfanterais des fils, 13 attendriez-vous pour cela qu’ils aient grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles! car à cause de vous je suis dans une grande affliction de ce que la main de l’Eternel s’est étendue contre moi. 14 Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s’attacha à elle. 15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-sœur.

A) Rester attaché à Dieu et à ses proches même en temps de crise

Il est plus facile de rester attaché à Dieu comme à ses proches quand tout va bien mais, en temps de crise ?
Il y a un proverbe que décrit cette manière d’être : Prov 27.10
Proverbes 27.10 NEG
10 N’abandonne pas ton ami et l’ami de ton père, Et n’entre pas dans la maison de ton frère au jour de ta détresse; Mieux vaut un voisin proche qu’un frère éloigné.
Nous ne rappellerons que trop peu que le chrétien, peut lui aussi connaître l’abandon. Pourtant, ces hommes ou ces femmes, dont les exemples nombreux sont cités, ont été fidèles à Dieu. Les exemples ne manque pas :
Paul pourra dire ceci : 2 Tim 1.15
2 Timothée 1.15 NEG
15 Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, entre autres Phygelle et Hermogène.
Il donnera parfois la raison de cet abandon : 2 Tim 4.10
2 Timothée 4.10 NEG
10 car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique; Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie.
Malgré l’abandon, Paul a gardé son témoignage en priant pour ceux qui l’ont abandonné : 2 Tim 4.16
2 Timothée 4.16 NEG
16 Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé!
Je pourrait encore ajouter bien des récits dont la bible nous parle.

B) Deux manières de vivre l’attachement

Il est évident que dans l’histoire de Ruth, il y a deux façons d’être attaché à Dieu et ou à une personne
L’attachement total (Ruth)
Pour Ruth, il est inconcevable qu’elle se trouve être loin de Naomie
Inconcevable qu’elle ne soutienne pas Noamie, qu’elles n’affrontent pas ensemble ces épreuves terribles.
Inconcevable que quoi que ce soit, à part la mort, ne la sépare de Naomie.
Il y a là l’expression de l’attachement totale d’une personne à une autre. Cela nous rappel une certaine déclaration que l’on fait le jour d’un mariage…
Il n’y pas d’exemple mieux trouvé dans la bible concernant Jésus qui va aller, obéissant à la volonté de son Père, jusqu’à l’obéissance de la croix Phil 2.8
Philippiens 2.8 NEG
8 il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
Mais n’oublions pas l’exhortation que nous pourrions recevoir en examinant le texte suivant : 1 Jean 3.16
1 Jean 3.16 NEG
16 Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Il n’y a pas de plus grande façon de prouver son attachement, son amour que de donner sa vie pour ses frères. C’est le sacrifice ultime : Jean 15.13
Jean 15.13 NEG
13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
L’attachement vital (Orpa)
En apparence, les deux belles filles de Naomie sont tout autant l’une comme l’autre attachée à leur belle-mère : Ruth 1.10
Ruth 1.10 NEG
10 et elles lui dirent: Non, nous irons avec toi vers ton peuple.
Mais de toute évidence, nous ne sommes pas dans la même relation d’attachement qu’avec l’exemple de Ruth : Ruth 1.15
Ruth 1.15 NEG
15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-sœur.
Nous ne savons plus rien d’Orpa si ce n’est ce que nous avons lu.
Nous pourrions nous faire la réflexion du nom même de ce livre de Ruth : https://ref.ly/logosref/bk.$25BookOfRuth$5FWriting

C) Quelle a été la récompense de Ruth dans cet attachement total ?

Sa vie et celle de sa belle mère ont été sauvées.
Heureusement pour elle que Dieu ne s’est pas seulement contenté de sauver leur vie en ne leur donnant que de la nourriture.
Matthieu 4.4 NEG
4 Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Mais Dieu avait un bien plus grand à accomplir pour cette famille d’étrangères exclut du peuple de Dieu par définition.
Le Seigneur va leur donner un avenir et de l’espérance comme selon Jer 29.11
Jérémie 29.11 NEG
11 Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.
Elle fera parti intégrante de la lignée de Jésus-Christ Mat 1.5
Matthieu 1.5 NEG
5 Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth;

Conclusion

Une conclusion pourrait-être apporté par une réflexion sur le contraire de l’attachement, le relâchement selon Luc 18.1
Luc 18.1 NEG
1 Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher.
Le relâchement qui laisse place ensuite au détachement : Luc 18.8
Luc 18.8 (NEG)
8 … Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Annexes :

Ruth (SEGOND, Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.). Jeune Moabite qui épousa d’abord Mahlôn de Bethléhem, fils d’Élimélek et de Noémi. Il séjourna en Moab avec ses parents et son frère, à cause de la famine qui sévissait en Juda. Après le décès des 3 hommes, Ruth quitta son pays natal et accompagna Noémi, sa belle-mère, lors de son retour à Bethléhem. La Moabite glana dans les champs de Booz, parent d’Élimélek, et il l’accueillit avec bienveillance. Selon la coutume, un parent de Mahlôn devait épouser la jeune veuve. Booz la prit pour femme, lorsque le plus proche parent de Noémi eut renoncé au droit de rachat. Le mariage de Booz et de Ruth ne se conclut pas strictement d’après l’ordonnance du lévirat exposée dans Dt 25.7-10 (cf. Ruth 1.11-13), car Booz n’était pas frère de Mahlôn. Quand la veuve d’un homme, décédé sans enfant et sans frère, voulait vendre sa terre, la coutume exigeait que le plus proche parent ou héritier du défunt, rachetât le domaine de la veuve. La terre restait alors propriété de la famille. La coutume était aussi que le parent, suivant le principe du lévirat, épousât la veuve pour ne pas compromettre son propre héritage (Ruth 3.9 ; 4.5, 6). Assumer ces devoirs était regardé comme un acte de générosité et de loyauté à l’égard de la famille. Le fils né d’une telle union était tenu légalement pour fils du défunt (Ruth 4.5, 10, 14, 17), et héritait finalement de lui selon les droits du premier-né.

Ruth (Livre de).

Auteur.

L’auteur du livre est inconnu. Le Talmud babylonien l’attribuait à Samuel, ce qui est improbable, le livre datant, dans sa forme présente, au moins du règne de David. Le personnage principal en est une Moabite, membre d’un peuple descendant de Lot (Gn 19.37) mais qui, à cause de son attitude hostile envers Israël (Dt 23.4 et suivant ; Nb 22-24 ; Jos 24.9 ; Jg 11.7) fut exclu par Dieu de la possibilité d’entrer dans l’assemblée de son peuple (Dt 23.3-6 ; Né 13.1). Ce livre montre que Dieu ne manie pas ses lois de manière légaliste, mais qu’il sait les adapter en faveur de ceux qui sont droits de cœur.

Date.

Le récit se passe au temps des Juges. On a suggéré l’époque de Chamgar (Jg 3.31) ou celle de Gédéon où Israël souffrait souvent de la famine à cause des incursions madianites (Jg 6.2-6). Le récit couvre une quinzaine d’années, au moins 60 ans avant la naissance de David. Il se situe dans une époque troublée de l’histoire d’Israël marquée par l’insécurité et la décadence religieuse et morale. Le caractère lumineux de ses personnages ressort d’autant mieux sur cet arrière-fond sombre.

La rédaction du livre n’eut lieu que du temps du roi David (Ruth 4.22) et probablement avant celui de Salomon (dont le nom ne figure plus dans la généalogie). On en a souvent renvoyé la rédaction après l’exil, mais la langue est ancienne (semblable à Jg 5), le style nettement plus pur que celui d’Esther et de Chroniques. À l’époque de Ruth, Israël entretenait des relations amicales avec Moab (1S 22.3, 4). L’écrivain ne fait aucune remarque péjorative à propos de ce mariage, et ne s’excuse pas de le rapporter, ce qui indique une rédaction antérieure à l’Exil. À cette époque, d’ailleurs, un mariage avec une femme moabite était considéré comme déshonorant. L’hypothèse d’un pamphlet contre les mesures d’Esdras et de Néhémie au sujet des mariages mixtes manque totalement de fondement. Preuves que le livre de Ruth ne reçut sa forme ultime que longtemps après l’événement relaté : le déchaussement, en signe d’attestation, est présenté comme une coutume périmée (Rt 4.7).

L’histoire se passe à Bethléhem, lieu d’origine de David et du Messie. Ce n’est sans doute pas un hasard que cet épisode, qui a donné naissance à un ancêtre de David, et la naissance du fils de David promis se soient passés dans le même cadre. Les champs où Ruth a glané seront témoins, des siècles plus tard, de l’annonce du Sauveur du monde (Lc 2.8-14) qui n’était autre que l’un de ses lointains descendants (Mt 1.5).

Contenu.

Il s’agit, non d’une légende, mais d’un récit historique transmis par la tradition familiale : qui aurait osé inventer une ascendance moabite à David ? Sa véracité est confirmée par Mt 1.5. Jusqu’au premier siècle au moins, le livre avait sa place parmi les livres historiques, après celui des Juges (d’après sa place dans la Septante et le témoignage de Josèphe et des auteurs chrétiens anciens). Il fut joint aux Écrits (Ketoubim, livres poétiques) sans doute à cause de son utilisation pour la lecture publique lors de la fête de la Pentecôte (aussi : fête de la moisson ; cf. Ruth 2). Le livre exalte l’amitié (Ruth ; l’amie), la piété filiale, la sollicitude pour ceux que la vie a éprouvés (Booz n’était pas obligé d’épouser Ruth, n’étant pas le frère de son mari défunt), la fidélité dans les relations humaines et la foi en Dieu.

But.

Le but conscient de l’auteur semble avoir été de montrer comment la main de l’Éternel (Ruth 1.13) a conduit les circonstances pour introduire dans l’ascendance de David une étrangère représentative des nations païennes qui viendront un jour se ranger sous la bannière de l’un de ses descendants. La tradition rabbinique a vu en Ruth le modèle de la prosélyte, au point que se réfugier sous les ailes du Dieu d’Israël (Ruth 2.12) était devenu synonyme de : se convertir au judaïsme.

Bien d’autres leçons se dégagent de ce livre : Dieu s’occupe des orphelins qui se confient en lui. Il n’est pas partial : en toute nation ceux qui le révèrent et agissent de manière juste lui sont agréables (Ac 10.34-35) et il s’occupe d’eux. Les païens seront au bénéfice de la promesse messianique (Mt 8.11). Dieu utilise parfois des circonstances adverses pour en tirer une bénédiction (sans la famine [Ruth 1.1], Ruth n’aurait jamais partagé l’honneur qui lui revient dans le monde entier depuis des siècles).

Caractéristiques.

Le livre utilise tous les moyens de la poésie hébraïque (parallélismes, assonances, allitérations, passages rythmés). Il est l’un des chefs d’œuvre de la littérature mondiale (Benjamin Franklin le lut un jour à des critiques littéraires parisiens qui ne cachèrent pas leur admiration... jusqu’au moment où ils apprirent que cette nouvelle était tirée de la Bible).

Sa facture est très classique :

une introduction (1.1-5),

quatre tableaux (1.6-18 ; 2.1-17 ; 3.1-15 ; 4.1-12) reliés par des intermèdes servant de transition (1.19-22 ; 2.18-23 ; 3.16-18)

et une conclusion (4.13-17).

Chaque chapitre se déroule dans un autre cadre :

Chapitre 1 : Au pays de Moab

Chapitre 2 : Dans les champs de Bethléhem

Chapitre 3 : Sur l’aire à blé

Chapitre 4 : À la porte de la ville

Les chapitres 1-2 relatent comment Ruth démontre son amour envers sa belle-mère, les chapitres 3-4 comment cet amour fut récompensé.

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