Psaumes des montées, Psaume 134

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Psaumes 134 NEG
1 Cantique des degrés. Voici, bénissez l’Eternel, vous tous, serviteurs de l’Eternel, Qui vous tenez dans la maison de l’Eternel pendant les nuits! 2 Elevez vos mains vers le sanctuaire, Et bénissez l’Eternel! 3 Que l’Eternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait les cieux et la terre!

De la repentance à la louange

Nous arrivons, ce soir, à la fin de cette série de 15 psaumes, qui comme je l’ai dit plusieurs forment une sorte de recueil de chants, inséparable.
Nous pouvons bien entendu, prendre un de ces psaumes et y méditer dessus, mais il est préférable, de l’intégrer dans le contexte des 14 autres chapitres.
Ces psaumes des degrés, symbolise la marche chrétienne, avec ces hauts et ces bas, ce qu’on peut dire de la marche chrétienne, c’est qu’elle n’est pas un long fleuve tranquille, et qu’elle ne manque pas de piments.
Dans notre pélerinage, nous éprouvons de la joie, même parfois de l’euphorie, mais nous rencontrons aussi, des luttes, de l’opposition, du mépris, de la persécution.
N’oublions pas que si nous parlons de pélerinage, nous ne voyageons pas comme à l’aventure, errant sans but, et changeant de cap, à la moindre difficulté, ou au son de la première sirène.
Non le pélerin, poursuit un but, cherche un lieu, se fixe un objectif, et cet objectif c’est la maison de Dieu !
Le premier psaume des montées, commence par une repentance sincère, véritable,
Psaumes 120 NEG
1 Cantique des degrés. Dans ma détresse, c’est à l’Eternel Que je crie, et il m’exauce. 2 Eternel, délivre mon âme de la lèvre mensongère, De la langue trompeuse! 3 Que te donne, que te rapporte Une langue trompeuse? 4 Les traits aigus du guerrier, Avec les charbons ardents du genêt. 5 Malheureux que je suis de séjourner à Méschec, D’habiter parmi les tentes de Kédar! 6 Assez longtemps mon âme a demeuré Auprès de ceux qui haïssent la paix. 7 Je suis pour la paix; mais dès que je parle, Ils sont pour la guerre.
Si nos premiers pas dans la foi, commence par les larmes de la repentance, il se termine, par une vie de louange. Pas du tout la même ambiance.
Est-ce que vous êtes dans ce lieu de la louange ?
Sachez que c’est l’objectif divin pour vos vies.

Bénir Dieu

Si le chemin est parfois austère, rude, étroit et resserré, pour reprendre une expréssion néotestamantaire, le croyant doit pouvoir trouver, dans ses journées, ses semaines, les voies, qui le conduisent sur le terrain de l’adoration.
Nous savons si peu bénir Dieu, nous savons si mal le bénir, nous apprécions si peu sa présence, sa grace !
C’est pour cela, que l’Esprit-Saint, lance une invitation au peuple de Dieu : Bénissez le Seigneur … et une deuxième fois encore : Bénissez le Seigneur.
Ce soir, vous tous qui êtes présent, vous êtes parvenu a la maison de Dieu. Je ne parle pas du bâtiment, mais du rassemblement des saints, qui forme la maison de Dieu, selon ce que nous lisons ici
Hébreux 3.6 NEG
6 mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions [fermement jusqu’à la fin] la confiance et l’espérance dont nous nous glorifions.
Maintenant, que vous êtes dans sa maison, apprenez à chasser les mauvaises pensées, abandonner aux pieds du maîtres vos luttes, votre culpabilité, déposer vos fardeaux, rejeter toute pensée qui vous éloigne de Dieu, et remplacé toutes ces choses néfastes et négatives, par la louange.
Commencé déjà dans votre coeur, à bénir Dieu, dites à Dieu combien vous appréciez sa présence, combien vous êtes reconnaissant pour sa patience, sa grâce, commencez à lui dire merci, bénissez, bénissez, bénissez sans cesse … le Seigneur.

Levez vos mains

Quelqu’un pourrait me dire, mais pasteur je n’en ai pas le désir, je n’ai pas le coeur à cela, je ne veux pas être hypocrite en bénissant Dieu de mes lèvres, mais en ayant un coeur éloigné de tout cela !
Alors, le Saint-Esprit, fais-le quand même, mais lève tes mains vers Dieu.
Vous ne pouvez, peut-être pas commander votre coeur, mais vous pouvez commander vos bras, de se lever vers Dieu.
Lever le bras, est un geste de bénédiction, en les levant peut-être que votre coeur commencera lui aussi à se lever pour Dieu.
Lever votre bras, est un acte d’obéissance, Dieu m’y invite, je le fais, et ce faisant, la bénédiction arrive sur nos vies.
Lever le bras, c’est inviter Dieu à nous aider, c’est reconnaître notre besoin de lui, de sa présence à nos côtés. C’est inviter Dieu à remporter à notre place la victoire.
Beaucoup pensent, que pour changer le comportement, il faut changer les sentiments. Mais ici, ce psaume semble indiquer qu’en modifiant un comportement, nous pouvons transformer nos sentiments.
Si vous attendez de ressentir, l’envie de vous rendre au travail, je suis quasi certain, que dans 50 ans, vous serez toujours à attendre ! N’est-ce pas ? Et parfois, nous spiritualisons tellement tout, que nous oublions que nous sommes avant tout, des êtres de chair et de sang !

En route vers le ciel tout est ciel

Une religieuse du 14 éme siècle, aimait dire, la chose suivante : En route vers le ciel, tout est ciel.
Connaissez-vous notre utlime destination ?
Savez-vous ce qui nous atteint au terme de notre pélerinage ?
En avez-vous conscience chaque jour ?
Savez-vous ce que vous accomplirez dans le ciel ?
Avec les saints anges, nous formeront la plus belle chorale qui n’est jamais existé !
Pourquoi ne pas commencer maintenant ? Aujourd’hui ?
Psaume 121, évoque le chemin entrepris par ce croyant, chemin étroit et resséré voir dangereux, “je lève mes yeux vers les montagnes”… mais il comporte une promesse pour tout chrétien qui désire sincérement prendre Dieu au sérieux,
Psaumes 121.8 NEG
8 L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.
Psaume 122, aprés un certain voyage, aprés avoir bravé pas mal de danger, voilà que le croyant se trouve enfin dans la ville de Jérusalem. Et son voeux le plus cher, et sa prière la plus fervente est pour la paix de Jérusalem,
Psaumes 122.6 NEG
6 Demandez la paix de Jérusalem. Que ceux qui t’aiment jouissent du repos!
Le croyant parvenu à Jérusalem, partage maintenant l’humiliation du peuple de Dieu. Le monde s’est toujours moqué des croyants, et il prit Dieu de l’aider
Psaumes 123.3 NEG
3 Aie pitié de nous, Eternel, aie pitié de nous! Car nous sommes assez rassasiés de mépris;
Psaume 124, le croyant réalise tout a coup, la grâce protectrice de Dieu pour Israël. Si le croyant échappe au danger qui se trouvent sur son chemin, c’est par la seule grâce de Dieu
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