Le repos de Dieu
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Rappel
Rappel
1 - L’autorité de la parole
1 - L’autorité de la parole
Nous comprenons ainsi que la Parole nous pousse à grandir en autorité. Cette autorité est proportionnelle à notre niveau d’obéissance.
Logos : La Parole de Dieu comme fondement de Sa pensée et de Sa volonté pour nous (logique divine).
Rhema : La Parole vivante qui sort actuellement de la bouche de Dieu.
Tous Rhema vient du logos
2 - La Foi
2 - La Foi
17 Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.
1 C’est pourquoi, laissons derrière nous les premières leçons sur le Christ et passons à un enseignement d’adulte. Ne revenons pas sur ce qui fait la base de cet enseignement, c’est-à-dire l’abandon des actions qui conduisent à la mort et la foi en Dieu ;
2 les baptêmes et l’imposition des mains ; le réveil des morts et le jugement définitif.
3 Nous allons donc présenter un enseignement d’adulte, si Dieu le permet.
L’apôtre, auteur de l’épître aux Hébreux, opère une transition significative dans le contenu de sa lettre. Dans les premiers chapitres, il s’attache à poser les fondements essentiels , des vérités fondamentales nécessaires pour établir une base solide dans la vie spirituelle des croyants. Ces chapitres, allant du 1er au 6e, servent à ancrer les lecteurs dans une compréhension claire de qui est Christ et de la grandeur de l’œuvre de Dieu à travers Lui.
Cependant, à partir de ce point, l’apôtre exprime le désir d’aller plus loin. Il souhaite passer de ces enseignements de base à une nourriture spirituelle plus solide, destinée à des croyants matures, capables de recevoir et de pratiquer des vérités plus profondes. C’est une invitation à progresser, à grandir, et à ne pas rester au stade des premières bases, mais à aller vers une compréhension et une expérience spirituelles plus riches.
Dans le contexte de notre série, qui se concentre sur les fondements, il est important de revenir aux premières pages de cette épître. Car, comme pour la construction d’un édifice, la solidité et la durabilité dépendent entièrement de la qualité des bases sur lesquelles elle repose. Un fondement bien posé garantit une vie spirituelle stable, capable de supporter le poids des responsabilités et des défis que Dieu place sur nos épaules.
Alors, plongeons ensemble dans ces premiers chapitres des Hébreux. Revenons aux vérités fondamentales que l’apôtre y expose, afin de nous assurer que nous reposons sur un terrain sûr et que nos racines s’enfoncent profondément dans la connaissance et l’amour de Christ.
12 Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.
L'auteur souligne que la parole et la foi, si elles ne transforment pas le cœur, ne suffisent pas. Beaucoup pensent, et d’ailleurs c’est une idée répandue : "J’ai ma relation avec Dieu, j’ai ma foi, et cela me suffit." Cependant, l'auteur nous montre que ce n’est pas le cas. Cela n’a pas empêché le peuple juif de se détourner de Dieu, malgré leur connaissance de la parole et leur foi en Lui.
Pourquoi cela ? Parce que l’ennemi de nos âmes cherche constamment à nous séduire, afin de nous faire manquer le plan de Dieu pour nos vies et de nous conduire dans le péché.
Nous avons vu que l’incrédulité est un adversaire direct de notre foi. Mais il y a également un autre facteur : un cœur mauvais. Prenons le temps d’examiner cela ensemble.
Le cœur est le terreau dans lequel nos actions prennent racine. Il est le moteur de notre vie spirituelle et de nos choix.
2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
Poursuivons avec notre illustration du terreau. Si nous observons le graphisme choisi pour cette série (voir diapo 1), vous remarquerez l’accent mis sur les racines et le sol. Cela n’est pas anodin : ce visuel reflète un principe fondamental.
Lorsque nous parlons des fondements, il ne s’agit pas de mettre l’accent sur la taille ou l’apparence de l’arbre, mais sur la qualité du terrain et des racines. En effet, ce qui détermine la santé et la croissance d’un arbre, ce n’est pas uniquement ce qui est visible, mais bien ce qui se passe sous la surface.
Dans cette métaphore, le terrain représente notre cœur. Tout comme un sol doit être préparé, enrichi et entretenu pour permettre aux plantes de bien pousser, notre cœur a besoin d’être travaillé pour recevoir ce que Dieu veut y planter. Un terrain négligé ou durci ne peut pas produire les fruits que Dieu désire.
Cela nous rappelle l’importance d’avoir un cœur disposé, humble et ouvert à l’œuvre de Dieu. Préparer le terrain, c’est nous laisser façonner par Sa parole, nous débarrasser des mauvaises herbes – les pensées, attitudes et péchés qui étouffent notre croissance – et nous nourrir de la présence de Dieu. Un terrain bien préparé donne des racines solides, et des racines solides assurent une foi capable de résister aux tempêtes de la vie.
Ainsi, avant de vouloir voir l’arbre grandir et porter du fruit, posons-nous cette question : Quel est l’état de notre terrain ? Notre cœur est-il prêt à accueillir ce que Dieu veut semer ?
7 Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs.
11 Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.
13 Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.
Au verset 11, l’auteur de l’épître nous exhorte : “Efforçons-nous d’entrer dans le repos de Dieu.” Ce repos n’est pas une simple absence d’effort ou un état de confort passif, mais une invitation profonde à vivre pleinement dans la volonté de Dieu, en harmonie avec Ses plans parfaits pour notre vie.
Qu'est-ce que le repos de Dieu ?
Qu'est-ce que le repos de Dieu ?
Le repos de Dieu peut être défini comme la capacité de nous aligner entièrement avec le plan de Dieu par une obéissance totale. Cela signifie que notre être tout entier — âme, esprit, émotions, pensées et volonté — doit se soumettre à Dieu dans une confiance absolue et un abandon complet.
Ce repos n’est pas seulement une promesse future, comme celle de la vie éternelle, mais une réalité que nous pouvons expérimenter dès maintenant. C’est un état de paix intérieure où, même au milieu des épreuves, nous savons que nous sommes dans le chemin tracé par Dieu. Ce repos découle de la foi et de l’obéissance, car il implique de renoncer à nos propres plans, à nos inquiétudes, et de nous fier totalement à la sagesse et à la souveraineté de Dieu.
Pourquoi faut-il "s’efforcer" pour entrer dans ce repos ?
Pourquoi faut-il "s’efforcer" pour entrer dans ce repos ?
À première vue, il semble paradoxal de devoir fournir un effort pour entrer dans un repos. Cependant, cet effort n’est pas une œuvre physique ou une tentative de mériter la grâce de Dieu. Il s’agit d’un combat intérieur pour vaincre les obstacles qui nous empêchent de nous abandonner pleinement à Dieu. Ces obstacles incluent :
Le doute : L’incrédulité nous empêche de faire confiance aux promesses de Dieu.
La peur : Nous avons parfois peur de lâcher prise sur nos propres plans.
La désobéissance : Résister aux instructions de Dieu nous éloigne de Son repos.
Les distractions : Les soucis du monde peuvent nous détourner de notre focus sur Dieu.
S’efforcer d’entrer dans ce repos, c’est donc choisir activement de résister à ces forces et de nous tourner vers Dieu avec foi et obéissance.
Une obéissance totale
Une obéissance totale
Pour entrer dans ce repos, il ne suffit pas d’obéir superficiellement. C’est une obéissance qui engage tout notre être :
L’âme : Elle doit trouver sa satisfaction en Dieu, qui est la source de notre paix.
L’esprit : Il doit être aligné avec le Saint-Esprit, guidé par Sa vérité.
Les émotions : Elles doivent être soumises à Dieu, apaisées par Sa présence.
Les pensées : Elles doivent être renouvelées par la Parole, purifiées des inquiétudes et du mensonge.
Conclusion :
Le repos de Dieu est bien plus qu’un état de tranquillité ; c’est une vie enracinée dans la foi, libérée des fardeaux de ce monde, et alignée avec le cœur de Dieu. En nous efforçant d’entrer dans ce repos, nous apprenons à renoncer à nos propres forces pour vivre pleinement de la grâce et de la direction divine. Alors, efforçons-nous avec diligence, car ce repos est non seulement une promesse, mais aussi une expérience précieuse que Dieu désire nous offrir ici et maintenant.
7 C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
8 a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,
9 et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel,
10 Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.
Jésus a prié pour être sauvé de la mort, mais sa prière a-t-elle été exaucée ? La réponse est à la fois oui et non. Non, dans le sens où Il a effectivement souffert et goûté à la mort. Mais oui, car en obéissant pleinement à la volonté de Dieu, Il a triomphé de la mort par Sa résurrection. C’est dans Son obéissance et Son sacrifice que la victoire a été obtenue, non pas en évitant la souffrance, mais en la traversant avec foi et soumission.
De manière similaire, les amis de Daniel, confrontés à la fournaise ardente, n’ont pas prié pour que Dieu les épargne de cette épreuve. Au contraire, ils ont choisi d’obéir à Dieu, même au péril de leur vie. Leur foi ne les a pas empêchés d’être jetés dans la fournaise, mais Dieu les a sauvés dans l’épreuve, les protégeant au cœur même du danger.
Jésus : Une victoire à travers l’épreuve
Jésus : Une victoire à travers l’épreuve
Jésus a triomphé non pas en contournant la croix, mais en y passant. Il a accepté le chemin difficile, celui de la souffrance et de la mort, et c’est précisément cette obéissance parfaite qui a permis au Saint-Esprit de le justifier et de le glorifier. Il n’a pas cherché à échapper au plan de Dieu, mais a accepté de le suivre pleinement, même si cela signifiait une douleur extrême. Sa victoire sur la mort est devenue une source de vie pour nous tous.
Les fondements de notre foi : Une force pour traverser les épreuves
Les fondements de notre foi : Une force pour traverser les épreuves
De la même manière, les fondements de notre foi ne sont pas là pour nous éviter les épreuves ou les catastrophes. Ils ne sont pas une garantie d’une vie sans souffrance. Au contraire, ils sont là pour nous équiper et nous fortifier afin que nous puissions traverser les tempêtes de la vie de la meilleure manière possible.
Ces fondements – la Parole de Dieu, la prière, la foi, et l’obéissance – nous donnent la force de rester debout lorsque tout semble s’écrouler autour de nous. Ils nous permettent de garder notre confiance en Dieu, même lorsque nous passons par des moments difficiles.
Un appel à la confiance et à l’obéissance
Un appel à la confiance et à l’obéissance
Jésus et les amis de Daniel nous enseignent une leçon clé : la victoire ne réside pas dans l’absence d’épreuves, mais dans notre capacité à y faire face avec foi et obéissance. Nos prières ne devraient pas toujours être centrées sur la demande d’éviter les difficultés, mais plutôt sur la force et la sagesse nécessaires pour les affronter.
Lorsque nous traversons les épreuves, Dieu est avec nous. Comme Il était dans la fournaise avec les amis de Daniel, Il marche avec nous au cœur de nos propres difficultés. Nos fondements nous rappellent que nous ne sommes jamais seuls et que, dans l’épreuve, Dieu est capable de nous sauver, de nous fortifier, et de nous faire triompher selon Sa volonté parfaite.
Conclusion
La vie chrétienne n’est pas une promesse d’échapper aux souffrances, mais une assurance que, grâce à nos fondations spirituelles, nous pouvons surmonter chaque épreuve. Alors, tout comme Jésus, acceptons d’obéir et de faire confiance à Dieu, même lorsque le chemin semble difficile. Car ce n’est pas en évitant l’épreuve que nous triomphons, mais en la traversant avec le Seigneur à nos côtés.
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Beaucoup de personnes que nous côtoyons au quotidien n’ont pas encore expérimenté le véritable repos de Dieu, car elles n’ont pas pleinement renoncé à elles-mêmes. Ce repos, rappelons-le, implique un abandon total entre les mains de Dieu, un renoncement à nos propres efforts, nos propres ambitions, et nos propres solutions pour se confier entièrement en Lui.
L’auteur de l’épître aux Hébreux va encore plus loin en évoquant les œuvres mortes. Ces œuvres sont le fruit de nos tentatives humaines de plaire à Dieu ou de justifier notre vie sans dépendre de Sa grâce. Elles incluent tout ce que nous faisons par nos propres forces, sans la direction ni l’approbation de Dieu. Ce sont des actions qui, bien qu’elles puissent paraître bonnes à l’extérieur, n’ont aucune vie spirituelle, car elles ne découlent pas de la foi ou de l’obéissance à Dieu.
Qu’est-ce que les œuvres mortes ?
Qu’est-ce que les œuvres mortes ?
Les œuvres mortes sont des actions stériles, incapables de produire un véritable fruit spirituel. Elles peuvent prendre plusieurs formes :
La religiosité : Lorsque nous nous contentons de rituels ou d’habitudes religieuses sans une réelle connexion avec Dieu.Le légalisme : Lorsque nous tentons de mériter la faveur de Dieu par nos propres efforts, oubliant que le salut est un don de grâce.Les bonnes actions sans foi : Même les actions qui semblent charitables ou altruistes, si elles ne sont pas motivées par l’amour de Dieu et guidées par l’Esprit, peuvent être qualifiées d’œuvres mortes.
L’auteur des Hébreux nous appelle à nous détourner des œuvres mortes pour embrasser une foi vivante, une relation authentique avec Dieu, marquée par une confiance totale et un repos spirituel véritable.
Le lien entre le repos et le renoncement
Le lien entre le repos et le renoncement
Entrer dans le repos de Dieu, c’est renoncer à ces œuvres mortes. Cela signifie accepter que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes pour gagner la faveur ou l’amour de Dieu. C’est abandonner l’idée que notre valeur dépend de ce que nous accomplissons, et reconnaître que tout ce dont nous avons besoin se trouve déjà en Christ.
Ce renoncement n’est pas une perte, mais une libération. Lorsque nous cessons de nous appuyer sur nos propres forces, nous ouvrons la porte à l’œuvre puissante de Dieu dans nos vies. Nous laissons Son Esprit agir, nous guider et produire des fruits qui ont une valeur éternelle.
Une invitation à une foi vivante
Une invitation à une foi vivante
L’auteur des Hébreux nous rappelle que le renoncement n’est pas un fardeau, mais une clé pour entrer dans une vie de foi vivante et active. Cette foi nous libère des chaînes des œuvres mortes et nous permet d’expérimenter la paix et la puissance de Dieu. C’est dans ce repos que nous trouvons la vraie liberté : celle de vivre non plus pour nous-mêmes, mais pour Celui qui nous a sauvés.
Conclusion
Le repos de Dieu n’est pas un état de passivité, mais un appel à une vie transformée, où nous renonçons à nos propres œuvres pour embrasser pleinement Sa volonté. Ce renoncement, loin de nous priver de quelque chose, nous permet de recevoir tout ce que Dieu a préparé pour nous. Alors, laissons derrière nous les œuvres mortes, ces efforts vains, pour entrer dans le repos et la vie abondante que Dieu nous offre en Jésus-Christ.