Trésor & filet, devenir un scribe instruit.
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Le trésor caché & la perle de grand prix
Le trésor caché & la perle de grand prix
Matthieu 10.37-39 / Matthieu 19.27-29.
Jésus va utiliser deux paraboles très semblables pour parler de la valeur du royaume des cieux et illustrer la réaction appropriée quand on y est confronté, quand on le “trouve”. Ces deux paraboles se ressemblent beaucoup, la seule différence c’est que dans l’une, l’homme semble avoir trouvé le trésor un peu par hasard, alors que dans l’autre, c’est un homme qui cherche.
Le trésor est caché, un homme le trouve. Il est si joyeux d’avoir trouvé un trésor qu’il vends tout ce qu’il a et achète le champ.
Les disciples ont été avertis par Jésus. Lui-même leur a déjà expliqué tout ce qu’il leur demandait (beaucoup !) rennoncer à une vie tranquille, à leurs maisons, leurs familles, leurs priorités, qu’ils risquaient l’emprisonnement ou la torture, qu’ils seraient critiqués, rejetés etc.
Dans ce passage, ils sont rassurés par le Seigneur : le prix qu’ils paient vaut le coup au vu du royaume qu’ils allaient recevoir ! nous avons aussi besoin d’entendre cela : la récompense vaut le prix payé !
Ce n’est pas un sacrifice horrible que de tout laisser pour gagner encore plus ! Ici l’homme vends par intérêt car il veut acheter quelque chose de bien plus important, qui a plus de valeur ! c’est pour cette raison qu’il le fait avec joie.
Le royaume est d’un prix infini ; il faut le voir par la foi. On contemple les richesse spirituelles par la foi. C’est les richesses impérissables de l’Évangile de la grâce.
Obligation pour chacun de se l’approprier personellement ; Il faut trouver le trésor et “l’acheter”. Tout vendre avec joie pour obtenir ce trésor.
Conditions pour en prendre possession : tout vendre ; “tout ce qu’on possède” n’est pas un prix trop élevé à payer tant le royaume a de la valeur. C’est accepter de rennoncer à tout ce qu’on préfère à l’Évangile. Apprendre à aimer le ciel, ce que Dieu nous promet et ses bénédictions spirituelles au point que tout le reste palisse à nos yeux. C’est l’oeuvre de Dieu dans nos coeurs. Nous pouvons quand même jouir des choses légitime de la terre, mais comme n’en usant pas (1 Corinthiens 7.31 “et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe.” ).
Qu’est-ce qui rends l’homme capable d’un tel rennoncement ? la joie de cette possession nouvelle, la joie du salut ;
“Le coeur ne se dépouille jamais d’un amour que par un amour plus grand, plus puissant !”’
——
Un marchand cherche des perles précieuses. En ayant trouvé une, il vends tout ce qu’il a pour l’acheter.
La différence avec la parabole précédente, c’est qu’ici, l’homme a cherché alors que dans l’autre il l’a simplement trouvé.
On a besoin de révélation pour connaître le royaume. Chercher ne suffit pas, Dieu doit se révéler. Se laisser connaître même par ceux qui ne le cherchent pas, selon la prophétie.
Tant que Dieu ne s’est pas révélé, on ne sait même pas ce qu’on cherche. On est en quête mais on ne sait pas, on ne connaît pas la vérité.
Quand, par grâce, le royaume est révélé, il apparaît comme cette perle de grand prix et nous réalisons que c’est ce que nous cherchions depuis toujours. La vie n’offre pas de plus grand trésor. Mais nous sommes si vite séduits par les séductions du monde que la vie éternelle pâlit à nos yeux. C’est pourquoi nous avons besoin d’entendre ces textes.
Si le marchand de perles a immédiatement reconnu la valeur de la perle, c’est qu’il avait déjà évalué la valeur de nombreuses perles inférieures tout au long de sa vie. Lui aussi, comme dans la parabole précédente, est allé vendre tout ce qu’il possédait pour acquérir cette perle. Il en est ainsi de la foi : c’est par le regard de la foi qu’on comprends que l’évangile est un trésor. Cela est voilé au regard des hommes ! c’est pour cela que la plupart méprisent Dieu et l’oeuvre de Jésus-Christ. Ils ne peuvent pas perçevoir la valeur du royaume. Mais celui qui l’a connu sait ce qu’il fait, il n’est pas fou !
Action dynamique en réponse.
Parabole du filet & conclusion
Parabole du filet & conclusion
Elle nous transporte “au temps de la moisson” comme la parabole de l’ivraie. C’est la fin du monde, et il y a un jugement définitif qui est opéré entre les méchants et les justes, qui jusque-là étaient confondus.
Jésus s’assure qu’il s’est bien fait comprendre dans tout ce qu’il a enseigné.