Le Pain de Vie partie 4 : L'offense qui donne la vie
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· 4 viewsTexte : Jean 6.52-58 Titre: Le Pain de Vie partie 4 – L’offense qui donne la vie Description : o Le peuple de Dieu est uni au Christ par la foi, et il doit consommer le Christ comme il consomme la nourriture pour la vie éternelle. La Cène est le signe et le sceau de cette union spirituelle que nous avons avec le Christ par le ministère du Saint-Esprit qui fortifie et nourrit nos âmes lorsque nous y participons. Textes complémentaires : Avant le culte : Col. 3 Temps de prière : Gal. 2.15-21 Plan : o La véritable nourriture du Christ o La vie promise par le Christ o Le repas qui confirme notre foi
Notes
Transcript
Ouverture
Ouverture
Veuillez ouvrir vos Bibles à l’Évangile de Jean, au chapitre 6.
Ce matin, nous concluons notre étude d’une des déclarations « Je suis » de Jésus:
C’est « Je suis le pain de vie ».
Nous porterons notre attention sur ses dernières paroles, du 52 à 58 de ce discours.
Veuillez vous lever pour la lecture de la Parole de Dieu.
Lecture
Lecture
52 Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?
53 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Ceci conclut la lecture de la Parole de Dieu.
Prière
Prière
Prions :
Seigneur Jésus,
Tu nous as donné tout ce dont nous avons besoin pour la vie éternelle.
Tu es le pain de vie, le pain qui soutient nos âmes.
Sois avec nous ce matin.
Nourris ton peuple.
Bénis la prédication de ta Parole.
Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
Introduction
Introduction
L’Église primitive a fait face à de nombreuses persécutions pour différentes raisons.
On nous accusait d’abord d’athéisme, parce que nous refusions d’adorer l’empereur.
Notre monothéisme était unique dans le panorama religieux de l’époque.
Cela faisait de nous des rebelles aux yeux du gouvernement,
puisque nous ne voulions pas nous conformer à la religion romaine.
Une deuxième accusation portée contre l’Église était celle de cannibalisme :
on prétendait que nous nous réunissions en secret pour “manger” notre Sauveur
ce Sauveur qui avait été enfant, qui avait grandi, puis avait été crucifié.
Écoutez cette citation de Celse, un opposant du christianisme,
rapportée par Origène
Sommes-nous des cannibales lorsque nous mangeons le corps et buvons le sang de Christ?
Dans notre texte de ce matin, Jésus dit à ses disciples de faire cela…
Mais qu’est-ce que cela signifie?
Le cannibalisme était illégal partout à l’époque.
Seuls les peuples sauvages pratiquaient de telles choses.
Mais est-ce vraiment ce que Jésus commande à ses disciples?
Son discours est profond et difficile,
et il a été interprété de différentes façons au fil des siècles.
Et, comme son auditoire d’origine,
beaucoup sont offensés par ses mots.
Jésus utilise-t-il simplement une image,
que tous auraient mal comprise?
Recap
Recap
Bien que Jésus ait déjà fait allusion à cette idée dans les sections précédentes de son discours,
ici, il la rend parfaitement claire.
Ces versets servent de couronnement,
bâtie sur tout ce qu’il a déjà dit auparavant.
Nous devons donc nous appuyer fortement sur les sections précédentes pour bien comprendre ce qu’il veut dire.
Révision rapidement ce que nous avons vu lors des 3 derniers messages :
Ce sermon de Jésus vient juste après la multiplication des pains pour les 5000
Il sert d’explication à ce miracle.
Dans la première section, vv.26-33,
Jésus reprend la foule qui l’avait suivi de l’autre côté de la mer.
Elle s’intéressait plus au pain qu’il leur avait donné,
qu’à sa personne et son message.
Les gens avaient de mauvaises motivations pour venir à lui,
et n’ont pas du tout compris son enseignement.
Par la suite, aux vv.34-40,
Jésus révèle que, malgré leurs demandes répétées de miracles,
ils n’en auraient pas d’autres pour le moment.
Il leur montre que ce qu’ils pensent vouloir,
ils n’en ont pas réellement besoin.
Et ce dont ils ont besoin,
ils n’en veulent pas.
Mais Dieu a un plan pour sauver son peuple et lui donner ce qu’il refuse,
Le pain impérissable,
qui donne la vie éternelle.
L’incrédulité de cette foule n’empêchera pas Jésus de sauver son peuple.
Il commence à expliquer ce que signifie manger le pain qu’il offre.
Dans la section suivante, plus doctrinale, aux vv.41-51,
Jésus explique comment il distribuera son pain à son peuple.
Le pain spirituel dont ils ont besoin,
ils ne peuvent pas se le procurer eux-mêmes.
Il doit leur être donné par Dieu,
le Dieu qui donne la vie à tous.
Et la distribution de ce pain doit vaincre leur rébellion et leur péché.
Survol
Survol
Pause
À chaque étape, l’auditoire est choqué par son langage.
Ils sont offensés par les images qu’il emploie.
Car cela donne l’impression qu’il leur dit que,
pour avoir part à la résurrection,
ils doivent manger un partie de son corps et boire son sang.
53 si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Parle-t-il vraiment de cannibalisme ici?
Ou bien y a-t-il quelque chose de plus profond?
Comment tous ses disciples pourraient-ils manger son corps?
Certains auraient-ils un orteil,
d’autres un doigt,
puis une jambe,
et ainsi de suite?
Et ceux qui n’en recevraient rien?
Ou peut-être s’agit-il d’une image qui pointe vers une réalité plus profonde.
Quand tu manges de la nourriture, ton dîner, par exemple, les aliments entrent dans ton corps,
ils sont absorbés par ton système digestif,
puis servent de carburant.
Ton corps utilise ces nutriments pour se grandir et pour le bien fonctionnement de ton corps.
Au bout du linge, cette nourriture devient une partie de toi.
Il y a une certaine vérité dans le proverbe:
« Tu es ce que tu manges. »
De la même manière, nous devons manger le corps et le sang de Jésus,
non pas avec la bouche,
mais avec l’esprit.
Nous devons le manger spirituellement.
Et par cet acte, nous sommes unis à notre Sauveur.
Il devient une partie de nous,
comme les nutriments deviennent une partie de notre corps.
Voici une autre illustration:
Quand un homme et une femme se marient, ils sont unis par une alliance.
Ils ne sont plus deux, mais un seul.
Ils sont en communion l’un avec l’autre, et leur alliance est un signe visible de cette union invisible.
De façon similaire, tous les croyants sont unis à Christ.
Christ est l’époux, nous sommes l’épouse.
Et nous avons un signe qui nous le rappelle,
la Cène.
Les images du pain et du vin nous amènent naturellement à penser à la Cène, et c’est voulu.
C’est pour cette raison que Jésus a choisi ces deux éléments pour ce sacrement.
Cependant, comme nous le verrons,
il ne parle pas directement de la table ici,
mais de son sacrifice à venir à la croix,
où son corps sera brisé et son sang versé.
Cela vas clarifier notre compréhension de ce que la Cène représente réellement.
Plan
Plan
Le plan de ce matin examinera comment les croyants sont unis à Christ par la foi,
les bienfaits de cette union,
puis le signe et sceau qui la confirment.
La vraie nourriture de Christ
Nous verrons ce que Christ veut dire en utilisant les images de son corps et de son sang,
et comment nous devons les manger.
La vie que Christ promet
Les résultats de cette union,
ses bienfaits,
et sa permanence.
Le repas qui confirme notre foi
Enfin, le signe et le sceau de cette union,
donné pour soutenir et nourrir l’âme des croyants.
Transition
Transition
Manger et boire Christ,
loin d’être une acte grotesque,
révèle en réalité les profondeurs mêmes de l’Évangile.
Nous ne sommes pas des cannibales, même si nous sommes appelés à manger notre Sauveur.
C’est une image qui nous montre que nous devons devenir un avec Christ,
ce qui est l’aspect le plus fondamental de l’Évangile.
Nous ne pouvons pas simplement connaître des faits sur Jésus,
ou démontrer une certaine affection pour lui,
mais Nous devons être un avec lui,
dans notre âme.
La vraie nourriture de Christ
La vraie nourriture de Christ
Commençons par le premier point:
La véritable nourriture de Christ.
Ce texte a été l’objet de nombreux débats.
Au temps de la Réforme, la question de l’eucharistie était au coeur du début.
Elle divisait catholiques et protestants,
et même les réformateurs n’étaient pas tous d’accord entre eux.
Aujourd’hui encore, ce passage est utilisé par les catholiques pour défendre la doctrine de la transubstantiation:
l’idée qu’après les paroles d’institution,
le pain et le vin deviennent réellement le corps et le sang de Christ.
Bien qu’aucun changement visible ne se produise,
leur substance serait changée.
Ainsi, quand Jésus dit : « Ceci est mon corps », pour eux,
cela signifie littéralement son corps physique.
Les réformateurs ont unanimement rejeté cette conception,
et ont proposé diverses compréhensions alternatives que nous allons examiner.
Cette question est d’une importance capitale,
car ce que Jésus commande ici est présenté comme nécessaire au salut.
54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Jésus fait de l’acte de manger et de boire l’entrée vers la vie éternelle.
Et c’est aussi une promesse de sécurité,
car celui qui mange et boit sera ressuscité au dernier jour.
Pause
Il paraît presque naturel de penser qu’il parle de la Cène,
puisque ce sont justement les deux éléments de ce sacrement,
Mais cela voudrait-il dire que si vous mangez le pain et buvez le vin, vous serez sauvés?
Car si Jésus parlait de la table,
ce serait la conclusion inévitable…
Pourquoi il ne parle pas de la Cène
Pourquoi il ne parle pas de la Cène
Voici 5 raisons pour lesquelles Jésus ne parle pas de la Cène
Cet enseignement est donné environ 1 an avant l’institution de la Cène.
C’est vrai que Jésus parlait souvent en utilisant des images ou un langage mystérieux,
Ses déclarations étaient parfois voilées, parfois claires,
mais elles visaient à préparer ses disciples,
afin qu’ils ne soient pas bouleversés lorsqu’il serait crucifié.
Ici, il annoncerait un rituel qu’ils n’auraient aucune possibilité de comprendre avant son institution,
et sans raison apparente.
S’il parlait de la table, il aurait pu donner ce sermon directement dans le discours du chambre haute,
où il pourrait l’expliquer à ses disciples et directement le relier aux elements
Il n’y avait aucune raison de l’enseigner 1 an à l’avance.
Cela violerait la loi lévitique.
Le cannibalisme est interdit (Gen 9.4),
et la consommation de sang l’est également.
S’il parlait littéralement de manger son corps et de boire son sang,
il contredirait la loi de Dieu.
Une terminologie différente est utilisée.
Le mot chair n’est jamais employé pour la Cène.
Jésus utilise plutôt l’expression « mon corps » (1 Co 11.24; Mt 26.26).
Ce sont des termes grecs différents qui ne correspond pas à la même chose
Il conclut son sermon en disant qu’il utilise des paroles spirituelles,
et non physiques
63 C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.
Les Écritures enseignent clairement que le salut vient par la foi seule,
et non par les sacrements.
28 Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.
Le sacrement du baptême représente notre entrée dans l’Église,
tandis que la Cène est pour ceux qui sont déjà dans l’Église.
Mais aucun des deux ne produit en lui-même le salut.
Résumé
Résumé
En résumé,
Jésus n’est pas mort pour que nous puissions participer à la Cène.
Si tel était son enseignement, la foi n’aurait aucun rôle dans le salut,
car il suffirait de manger le pain et de boire le vin pour être assuré d’entrer au ciel.
Pourquoi il parle de la foi en la croix
Pourquoi il parle de la foi en la croix
Sur la base de ces raisons, nous pouvons conclure avec assurance qu’il ne parle pas ici de la Cène
du moins pas directement.
Nous y reviendrons plus tard pour voir comment la Cène se rattache à ce qu’il enseigne.
Mais voici maintenant quelques raisons de croire qu’il parle plutôt de notre foi en son sacrifice à la croix.
Son sacrifice à la croix (Jean 6.51)
Son sacrifice à la croix (Jean 6.51)
L’image correspond directement au brisement de son corps et à l’effusion de son sang sur la croix.
Comme à d’autres occasions, il prépare ses disciples à son sacrifice volontaire.
Ils verront son corps brisé,
ils verront son sang couler.
Son corps est donné à la place du monde,
comme l’indique le verset 51.
51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Il dit que le pain représente son sacrifice pour le monde,
comme substitut salvifique
Ce sermon est prononcé juste avant la Pâque, au verset 4.
C’est dans ce contexte qu’il faut le comprendre.
Lors de la Pâque, les Juifs devaient manger l’agneau pascal
comme signe du souvenir de leur délivrance d’Égypte.
Et comme nous le lisons en Jean 1.29,
Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
C’est lui qui sauvera véritablement son peuple, non pas de Pharaon,
mais de leurs péché,
par son sacrifice à la croix.
C’est par la foi que nous bénéficions de ce sacrifice
C’est par la foi que nous bénéficions de ce sacrifice
Et pour ce qui est de manger le corps et le sang de Christ,
nous le faisons spirituellement par la foi, et non physiquement.
Cela est établi par plusieurs versets.
Le parallèle entre le verset 40 et le verset 54 le montre clairement.
40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Celui qui voit le Fils et croit en lui correspond à celui qui mange sa chair et boit son sang.
C’est la même réalité,
puisque les deux conduisent à ce que cette personne soit ressuscitée au dernier jour.
Et le verset 47 vient renforcer cette idée.
47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
À moins qu’il n’existe plusieurs chemins vers la vie éternelle,
manger et boire se fait par la foi en Christ.
Nous mangeons le corps et le sang de notre Sauveur en plaçant notre foi en lui.
C’est l’élément central de l’Évangile:
la doctrine de la justification par la foi seule,
non pas les sacrements seuls.
Par le sacrifice de Christ à la croix, et par notre foi en lui, nous pouvons recevoir
la vie éternelle
et être ressuscités avec lui au dernier jour.
Voici comment Augustin l’exprimait au 4ᵉ siècle sur ses versets:
« L’amour de Dieu, dit-il, est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »
Application
Application
Avoir la foi en Christ signifie renoncer à tous nos propres efforts
et dépendre de lui en toutes choses.
On peut passer un certain temps sans manger, peut-être 40 jours,
mais sans nourriture on finit par mourir.
Notre vie physique dépend du pain et de l’eau pour subsister.
Jésus a choisi cette image pour nous montrer à quel point nous devons dépendre de lui.
Nous devons nous appuyer sur lui pour tout.
Lui seul donne la vie à nos corps mortels.
Lui seul nous soutient.
Lui seul peut nous sauver.
Transition
Transition
Et par notre foi et notre dépendance envers lui,
nous sommes unis à lui.
Et cette union produit quelque chose en nous.
Une fois unis à lui, nous ne restons pas immobiles ou inchangés,
mais nous sommes progressivement transformés par la nouvelle vie que nous possédons maintenant.
La vie que Christ promet
La vie que Christ promet
Ce qui mène à mon deuxième point :
la vie que Christ promet à ceux avec qu’il est uni.
De la même manière que la nourriture que nous mangeons nous nourrit et nous donne de l’énergie,
ainsi l’union avec Christ nous nourrit et nous fortifie.
Il demeure en nous, et nous en lui
Il demeure en nous, et nous en lui
Alors qu’il demeure en nous.
56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
Il demeure en nous par le Saint-Esprit qui habite les croyants.
Il est en nous, et nous sommes en lui.
Comme Paul l’explique encore dans…
20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
L’Esprit anime les croyants, qui sont appelés à vivre par la foi.
Notre vieille nature est morte, ensevelie avec Christ.
Et notre nouvelle nature est vivante en Christ.
Cette union avec Christ est le fondement de:
l’assurance du salut,
de la joie,
et de la sanctification
du croyant.
Puisque tout découle de l’Esprit de Dieu qui demeure en nous,
nous pouvons avoir l’assurance que si nous avons foi en Christ,
nous serons ressuscités avec lui au dernier jour.
Nous pouvons nous réjouir en sachant que nos souffrances présentes ne sont que temporaires
et qu’elles prendront fin.
Nous pouvons aussi nous réjouir en sachant qu’elles concourent toutes à notre bien.
Nous avons la joie non seulement de vivre en paix,
mais d’être en relation avec le Roi de l’univers.
Ces vérités travaillent à notre sanctification,
alors que l’Esprit de Dieu nous détache peu à peu de ce monde,
pour nous rendre toujours plus dépendants du pain de vie.
Ainsi, nous apprenons à mieux connaître notre Sauveur,
alors qu’il nous attire de plus en plus près de lui.
Application
Application
Cela nous conduit à trouver notre véritable satisfaction en Christ.
Nous n’avons plus besoin de chercher une nourriture périssable,
ni de courir après des choses qui, au final,
ne peuvent pas nous satisfaire.
55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
La vraie satisfaction se trouve dans la véritable nourriture qu’est Christ.
Nous serons vraiment nourris par cette vraie nourriture et cette vraie boisson.
La première chose que Jésus dit à la foule est de ne pas travailler pour ce qui périt.
Notre union avec Christ, elle, ne périra jamais,
elle n’aura pas de fin.
Nous n’avons besoin que de ce qu’il nous donne.
Le pain de vie suffit pour combler nos besoins.
Ne cherchez pas dans de vaines spiritualités,
ni auprès d’autres maîtres spirituels.
Aucun emploi,
aucune somme d’argent,
aucune popularité
ne pourra vraiment vous satisfaire.
Que le pain de vie qui est en Christ seul
La permanence de notre union
La permanence de notre union
Car nous avons une promesse que notre vie en Christ n’aura pas de fin.
Nous ferons partie de la résurrection.
Le verset 54 répète cette vérité pour la 4ième fois:
Christ ressuscitera son Église lorsqu’il reviendra.
Même si nous mourons,
la mort n’est pas la fin.
La vie que nous avons est enracinée dans la puissance du Père, comme le dit le verset 57.
Il est la source de la vie, et il donne la vie au Fils,
qui à son tour donne la vie à ceux à qu’il est uni.
C’est la promesse des croyants.
C’est l’aspect du « déjà » et du « pas encore » de la vie chrétienne.
Déjà / Pas encore
Déjà / Pas encore
Nous possédons déjà certains éléments de la vie éternelle,
mais pas encore en totalité,
encore plus nous attend.
Pour l’instant, nous n’avons qu’une promesse,
dont nous attendons l’accomplissement complet à la résurrection.
Nous avons déjà un avant-goût de la vie éternelle dans la nouvelle naissance,
le commencement de la vie nouvelle,
une vie libérée de la puissance du péché.
Mais viendra le jour où Christ ressuscitera ceux qui ont mangé sa chair,
et nous aurons alors une pleine union éternelle avec notre Sauveur,
où nous serons délivrés même de la présence du péché.
Application
Application
Cette espérance change notre façon d’affronter la mort.
Quand nous enterrons quelqu’un cher, ou lorsque notre propre corps faiblit,
nous nous accrochons aux paroles de Christ:
« Je le ressusciterai au dernier jour. »
Cette promesse est un serment de Dieu,
une promesse à laquelle nous pouvons nous accrocher dans les moments difficiles.
La résurrection est l’espérance suprême du chrétien,
enracinée dans notre union avec notre Sauveur.
Transition
Transition
Mais il est parfois difficile de garder les yeux fixés sur cette promesse.
Les Israélites, dans l’Ancien Testament, avaient des objets pour leur rappeler la fidélité de Dieu
un autel,
ou même un simple tas de pierres comme signe ou symbole
afin de ne pas oublier.
Ces rappels les aidaient dans les temps de faiblesse et les guidaient.
De la même manière, Christ a donné à l’Église un moyen de se souvenir de ce qu’il a fait,
un moyen d’être fortifiée,
un signe visible de sa promesse:
la Cène.
Le repas qui confirme notre foi
Le repas qui confirme notre foi
Ce qui m’amène à mon troisième point :
Le repas qui confirme notre foi en Christ.
Même si nous avons déjà établi que Jésus ne parlait pas directement de la Cène,
cela ne veut pas dire que ses paroles n’ont aucune implications sur notre compréhension de ce sacrement.
La Cène confirme la réalité que Jésus décrit en Jean 6.
Elle illustre et révèle notre union spirituelle avec Christ.
Les éléments que nous mangeons représentent notre union avec lui.
Ils en sont le signe et le sceau.
16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ?
Dans la Cène, nous communion au corps et au sang de Christ,
comme il le décrit en Jean 6.
Le mot communion est ici fondamental :
il désigne le partage de notre union avec Christ par la foi,
Lorsque nous recevons les éléments visibles,
nous devons le faire par la foi,
comme nous l’avons déjà établi.
Par le pain et le vin, nous communions avec Christ.
Il est présent dans les éléments.
Car c’est son corps (Mat 26.26)
À la lumière de ce que nous avons vu,
comment devons-nous comprendre cette parole?
C’est en reconnaissant que Christ a deux natures.
Il possède à la fois une nature divine, omniprésente,
et une nature humaine, limitée.
Nous savons que son corps est actuellement au ciel, physiquement,
et soumis aux limites humaines
notamment le fait de ne pas pouvoir être en plusieurs lieux en même temps.
Le fait qu’il soit divin n’altère en rien sa nature humaine.
Il est toujours aussi pleinement homme que nous.
Mais sa nature divine est différente:
elle peut être partout,
car elle est purement spirituelle.
C’est donc sa nature divine, qui est présente avec nous dans les éléments.
Il n’est pas présent physiquement, mais spirituellement,
par le Saint-Esprit.
C’est ainsi que nous communions avec Christ à travers ce sacrement.
Signe
Signe
Il y a à la fois une réalité visible et une réalité spirituelle.
La fraction du pain est le signe du corps de Christ brisé pour nous.
La distribution du vin est le signe de l’effusion de son sang à la croix.
Ces gestes servent de rappels visibles de son sacrifice pour nous.
Ainsi, nous n’entendons pas seulement l’Évangile prêché,
mais nous le voyons aussi.
Application
Application
Quand tu vois le pain rompu et le vin versé, rappelle-toi:
voilà ce que ton péché méritait.
Notre péché nous sépare de Dieu,
et le salaire du péché, c’est la mort.
Mais Christ a pris cette condamnation à notre place.
Son corps a été brisé au lieu du nôtre.
Son sang a coulé au lieu du nôtre.
Lorsque tu manges les éléments,
méditez sur cette réalité,
alors que tu confesses publiquement ta foi en Christ en mangeant son corps.
Le sceau
Le sceau
Pause
Par ce signe, l’Esprit avec qui nous sommes en communion scelle cette réalité dans nos cœurs:
la promesse de la vie éternelle est pour nous.
Son corps a été brisé pour toi.
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous…
Application
Application
Quand tu doutes que Christ soit vraiment à toi,
la Cène est le sceau de Dieu qui te dit :
« Oui, cette promesse est pour toi. »
Non pas à cause de quelque mérite en toi,
mais uniquement par sa pure grâce
Par ton union avec lui tu peux manger à sa table.
C’est sa promesse à son Église.
La nourriture spirituelle
La nourriture spirituelle
Cela fortifie notre foi et nous soutient dans les temps de doute et de faiblesse.
Nos âmes ont autant besoin de nourriture que nos corps.
Et cette table est un des moyens que Dieu utilise pour nous nourrir.
C’est un moyen de grâce, un moyen par lequel Dieu communie avec nous
et nous sanctifie.
C’est du pain pour l’âme.
Application
Application
Pause
À cette table, tu ne manges pas seulement du pain et du vin,
mais tu t’assois comme membre de la famille de Dieu.
9 … Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau!…
Nous participerons à cette table que jusqu’à son retour;
après cela, nous n’aurons plus besoin du signe de la promesse,
car elle sera pleinement accomplie.
Tous les fils et les filles du Roi sont invités à manger à sa table, en tant que membres de sa famille.
Pause
Partager un repas est quelque chose d’intime.
La plupart des rencontres importantes se font autour de la nourriture,
parce qu’il se passe quelque chose de particulier quand nous mangeons ensemble:
la communauté se construit,
la famille se renforce,
les amitiés sont bâtis.
Nous avons un repas mensuel pour cette raison spécifique,
pour fortifier nos liens comme communauté.
Et en tant que fils et filles adoptifs de Dieu, nous communions aussi avec lui à sa table.
Quand tu participes, regarde autour de toi:
voici tes frères et sœurs en Christ.
À cette table, Christ ne se contente pas de nous nourrir,
il nous rassemble en une seule famille.
Le même Christ qui te nourrit, nourrit aussi ton frère ou ta sœur à côté de toi.
Voilà pourquoi la table du Seigneur est si centrale pour notre foi:
elle réunit toute la famille de Dieu.
en communiant les uns avec les autres,
et avec Christ lui-même,
notre Seigneur et Sauveur.
Conclusion
Conclusion
Chaque fois que nous participons, nous proclamons que Christ est ressuscité
Nous ne mangeons pas quelqu’un de mort, mais bien celui qui vit éternellement,
et nous proclamons ce qu’il a fait pour nous :
son corps brisé pour nous,
son sang versé pour nous.
« Ceci est mon corps. »
Venez et mangez-en par la foi.
Lorsque vous vous approchez de la table,
tournez vos regards vers lui.
Méditez sur lui et sur ce qu’il a accompli pour vous.
Car sans Christ,
nous resterions affamés et sans vie,
Mais en lui, nos âmes sont nourries et notre avenir est assuré.
Christ promet de nourrir tous ceux qui viennent à lui.
58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
C’est sa promesse:
tous ceux qui viennent à lui,
il ne les mettra jamais dehors.
Ne pars pas affamé,
viens,
mange le corps de Christ.
Prière
Prière
Prions
Seigneur Jésus,
Tu es le Pain de Vie.
Nous n’avons besoin que de ce que tu donnes pour vivre en vue de la vie éternelle.
Nourris nos âmes chaque jour.
Communie avec nous, Seigneur,
afin que nous puissions te connaître de plus en plus.
Que ta Parole accomplisse ton œuvre.
Amen.
