Frapper et l'on vous ouvrira
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Exode 17.1–7 “17 Toute l’assemblée des enfants d’Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l’Eternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d’eau à boire. 2Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l’eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l’Eternel? 3Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Egypte, pour nous faire mourir de soif, moi, mes enfants et mes troupeaux? 4Moïse cria à l’Eternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. 5L’Eternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d’Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche! 6Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël. 7Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meribat, parce que les enfants d’Israël avaient contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Eternel, en disant: L’Eternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas?”
Luc 18.9–14 “9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres: 10Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. 11Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.”
Apocalypse 3.19–20 “19Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. 20Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.”
Dans les trois passages (Exode 17, Luc 18, Apocalypse 3), un verbe revient frapper : frapper un rocher, frapper sa poitrine, frapper à la porte. Ce geste symbolique traduit une interaction avec Dieu, une réponse à un besoin spirituel ou physique. Ces récits nous montrent trois expériences possibles dans notre relation avec le Seigneur :
1. Frapper le rocher (Exode) → Dieu pourvoit à nos besoins.
2. Frapper sa poitrine (Luc) → Reconnaissance de nos limites et demande de pardon.
3. Jésus frappant à la porte (Apocalypse) → Invitation à ouvrir notre cœur pour accueillir l’amour et la miséricorde divine.
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I. Exode 17,1-7 : Dieu pourvoit malgré nos murmures
I. Exode 17,1-7 : Dieu pourvoit malgré nos murmures
Contexte : Le peuple d’Israël est en marche dans le désert, manquant d’eau, et se plaint à Moïse.
• Ils regrettent l’Égypte, oubliant les souffrances qu’ils y ont subies et les interventions miraculeuses de Dieu.
• Leur murmure révèle la nature humaine : oublier les bénédictions et se plaindre dans l’adversité.
Interprétation spirituelle :
• Dieu ne se fâche pas mais cherche à bénir son peuple malgré son manque de foi.
• Le rocher frappé par Moïse est type de Jésus-Christ (1 Corinthiens 10,4) : de lui jaillit l’eau vive qui étanche la soif spirituelle et physique.
• La préfiguration de la croix : Dieu “frappe” son propre Fils, et de ce geste jaillit le salut pour l’humanité.
Jean 19.31–37 “31 Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat — car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour — les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève. 32Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. 33S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; 34mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. 35Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. 36Ces choses sont arrivées, afin que l’Ecriture soit accomplie: Aucun de ses os ne sera briséx. 37Et ailleurs l’Ecriture dit encore: Ils verront celui qu’ils ont percéy.”
Leçon : Lorsque nous faisons face à nos besoins et à nos manques, la tentation est de murmurer ou de se plaindre. La solution est de se tourner vers Dieu, qui pourvoit à notre soif spirituelle.
II. Luc 18,9-14 : Le publicain se frappe la poitrine
II. Luc 18,9-14 : Le publicain se frappe la poitrine
Contexte : Deux hommes prient au temple : le pharisien, sûr de lui, et le publicain, conscient de ses fautes.
• Le publicain, humble et repentant, se frappe la poitrine, geste de reconnaissance de sa condition pécheresse.
Interprétation spirituelle :
• Ici, frapper sa poitrine symbolise la prise de conscience de son péché et la demande de miséricorde.
• Contrairement au peuple du désert, ce geste est intérieur : ce n’est plus le rocher extérieur mais le cœur de pierre qui doit être ouvert.
• Dieu pardonne l’humilité et le repentir sincère plutôt que l’apparente perfection.
Leçon : La vraie conversion passe par l’humilité, la reconnaissance de nos limites et la prière de pardon.
III. Apocalypse 3,19-20 : Jésus frappe à la porte
III. Apocalypse 3,19-20 : Jésus frappe à la porte
Contexte : Jésus s’adresse aux églises et frappe à la porte de nos cœurs :
• Le Christ n’impose pas son entrée, mais invite à ouvrir le cœur pour accueillir sa présence.
Interprétation spirituelle :
• Frapper à la porte = appel à la liberté de réponse de l’homme.
• Quand nous ouvrons, l’eau vive jaillit, symbole de la vie spirituelle abondante et de la communion avec Dieu.
• Complément aux deux expériences précédentes : nous n’avons pas à frapper le rocher ou notre cœur seul ; Jésus frappe lui-même à notre cœur.
Leçon : Dieu initie la relation et attend notre réponse libre. L’ouverture de notre cœur permet de vivre les bienfaits spirituels : miséricorde, pardon et vie abondante.
Conclusion synthétique
Conclusion synthétique
Ces trois textes nous offrent une progression spirituelle :
1. Besoin physique ou spirituel → Frapper le rocher (Exode)
2. Reconnaissance de ses fautes → Frapper sa poitrine (Luc)
3. Réponse à l’invitation divine → Ouvrir son cœur (Apocalypse)
L’eau qui jaillit dans chaque situation devient signe de la grâce divine, toujours offerte, mais accessible selon notre attitude : confiance, humilité et ouverture.
Prédication : “Frapper et recevoir l’eau vive”
Introduction :
Frères et sœurs, aujourd’hui je veux que nous regardions un mot qui revient dans la Bible : frapper. Trois fois, dans trois récits différents, ce verbe revient frapper : frapper un rocher, frapper sa poitrine, frapper à la porte de nos cœurs. Trois expériences que nous pouvons vivre nous aussi dans notre relation avec Dieu.
I. Frapper le rocher : Dieu pourvoit à nos besoins (Exode 17,1-7)
I. Frapper le rocher : Dieu pourvoit à nos besoins (Exode 17,1-7)
Le peuple d’Israël marche dans le désert. Ils ont faim, ils ont soif, et ils oublient tout ce que Dieu a fait pour eux. Ils regrettent l’Égypte ! Et nous, combien de fois oublions-nous les bénédictions que Dieu nous a déjà données ? Combien de fois nous plaignons-nous quand survient un problème ?
Dieu ne se fâche pas. Il dit à Moïse : « Frappe le rocher ! » Et de ce rocher sort l’eau qui étanche la soif. Frères et sœurs, le rocher, c’est Jésus-Christ. De lui jaillit l’eau vive. Et souvenons-nous : Dieu a frappé son propre Fils pour que nous ayons la vie.
Application : Quand vous êtes dans le désert de votre vie, au lieu de murmurer, frappez le rocher par la prière, la foi et l’espérance. Dieu pourvoira à vos besoins.
II. Frapper sa poitrine : la repentance qui ouvre la miséricorde (Luc 18,9-14)
II. Frapper sa poitrine : la repentance qui ouvre la miséricorde (Luc 18,9-14)
Maintenant, regardons le publicain. Lui n’a pas peur de se montrer faible. Il se frappe la poitrine et dit : « Seigneur, prends pitié de moi, pécheur ! »
Le pharisien, lui, se vante et ne reçoit rien. Le publicain, malgré sa vie imparfaite, reçoit le pardon de Dieu.
Frapper sa poitrine, c’est reconnaître notre péché, notre fragilité, notre besoin de Dieu. C’est frapper notre cœur de pierre pour le rendre vivant.
Application : Avez-vous conscience de vos manquements ? Osez frapper votre poitrine dans la prière humble et Dieu vous accueillera avec miséricorde.
III. Jésus frappe à la porte : l’invitation à ouvrir notre cœur (Apocalypse 3,19-20)
III. Jésus frappe à la porte : l’invitation à ouvrir notre cœur (Apocalypse 3,19-20)
Enfin, regardons Jésus qui frappe à la porte de nos cœurs. Il ne brise pas la porte, il frappe doucement. Il nous appelle à ouvrir librement notre cœur. Et quand nous ouvrons, il vient, il s’assoit avec nous et l’eau vive de sa présence jaillit dans notre vie.
Dieu agit toujours, mais il respecte notre liberté. Il frappe à votre cœur aujourd’hui. Sa réponse est prête, mais il attend que vous ouvriez.
Application : Ouvrez votre cœur, laissez Jésus entrer. Accueillez sa parole, sa miséricorde et sa paix.
Conclusion : Trois frappes, une eau vive
Conclusion : Trois frappes, une eau vive
• Le peuple frappe le rocher → Dieu pourvoit.
• Le publicain frappe sa poitrine → Dieu pardonne.
• Jésus frappe à la porte → Dieu invite à la vie.
Frères et sœurs, aujourd’hui, à quel endroit devez-vous frapper ?
• Frapper le rocher de Jésus par la foi,
• Frapper votre cœur dans la repentance,
• Ouvrir la porte à Jésus qui frappe à votre vie.
Et souvenez-vous : de chaque frappe jaillit l’eau vive de Dieu, pour étancher notre soif, laver nos péchés et remplir notre cœur de sa présence.
