Servons fidèlement l'héritier du Trône
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Servons fidèlement l’héritier du Trône
Servons fidèlement l’héritier du Trône
Pâques
Pâques
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Pâques approche.
Y a-t-il un meilleur moment pour parler de Jésus-Christ le Messie d'Israël, l’Agneau de Dieu qui est venu sauver le monde?
Jésus est venu donner un nouveau sens à la Pâque juive. Il l’a amenée à un autre niveau.
Et quand on parle de la Pâque, on ne parle pas de comment l’agneau est venu dans le monde. On parle plutôt de comment il en est sorti. On parle de l’impact ou de l’utilité de son sacrifice.
À quoi peut-on réfléchir au sujet de la Pâque?
La souffrance du peuple qui avait besoin d’être sauvé de son esclavage.
La colère de Dieu contre ceux qui retenaient le peuple captif.
L’amour de Dieu qui a pourvu à un plan de salut, un moyen d’être sauvé.
La foi et l’obéissance du peuple pour jouer son rôle dans le plan de Dieu.
La mort du Sauveur qui a conduit au salut du peuple par l’acte de jugement de Dieu.
L’union de Dieu et du peuple dans une nouvelle alliance, un engagement mutuel.
Le pèlerinage du peuple vers le lieu de l’accomplissement des promesses divines.
La fidélité de Dieu à accomplir ses promesses de bénédiction et de malédiction.
Lorsqu’il est venu, Jésus s’apprêtait à emmener une nouvelle sorte de Pâque sur la terre.
Êtes-vous prêts à découvrir la plupart de ces thèmes dans une parabole que Jésus a raconté peu de temps avant sa mort?
Mais avant de lire la parabole, regardons quelles étaient les souffrances du peuple d'Israël à l’époque de la venue de la nouvelle Pâque.
La nouvelle captivité d'Israël
La nouvelle captivité d'Israël
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Après avoir été sauvé et délivré de son esclavage en Égypte, le peuple d'Israël est entré en alliance avec Dieu et il s’est saisi de la terre promise avec l’aide de Dieu. Dans la terre promise, le peuple a en quelque sorte établi le royaume de Dieu. Cependant, le peuple n’était en réalité pas vraiment intéressé à plaire à son Dieu et à vivre pour servir les intérêts du royaume de Dieu. Ils ont alors demandé à avoir un roi comme les autres nations, et ils ont eus les rois Saül, David et Salomon.
Par la suite, les 12 tribus du royaume d'Israël ont commencé à se diviser et à abandonner Dieu pour se tourner officiellement vers les dieux païens. Après des siècles de désobéissance d'Israël, Dieu a jugé le peuple et l’a emmené en captivité parmi différentes nations. Et tout cela se passait conformément aux promesses de malédiction que Dieu avait données au peuple parce qu’il l’abandonnait.
Malgré cela, Dieu était aussi fidèle à pourvoir à un petit nombre d’adorateurs fidèles parmi son peuple. Et ces fidèles, il les a bénis en les sauvant de l’exile (ou de leur captivité). Il les a ramenés dans le pays d'Israël. Cependant, le peuple d’Israël n’était plus un peuple indépendant, mais un peuple dominé. Et la majeure partie du peuple d'Israël demeurait en captivité au sein des nations environnantes.
Pendant la période d’environ quatre cents ans entre les deux Testaments, le peuple a été persécuté et martyrisé pour sa foi à toutes sortes d’occasions. C’était comme un deuxième exode. Auparavant, le peuple avait été sous le pouvoir de l’Égypte pendant 400 ans. Maintenant, le peuple était sous le pouvoir des Perses, des Grecs et des Romains pendant une période similaire. Si dans le passé le peuple avait eu pour seul ennemi la nation d’Égypte, cette fois-ci le peuple était dispersé à travers les nations et partout où il vivait, même à Jérusalem, il était à la merci d’un empire ennemi.
Sous le pouvoir des Romains qui établissaient la paix dans le monde par les moyens les plus barbares et les plus sanglants, le peuple attendait un Messie, un Sauveur qui viendrait pour le délivrer de l’empire du monde et pour établir à nouveau un royaume dans lequel Dieu habiterait au milieu d’eux pour les bénir. En d’autres mots, le peuple attendait son Roi promis qui siégerait éternellement sur le royaume de Dieu et qui apporterait une paix durable dans le monde, à travers toutes les nations.
En attendant le Roi promis, le peuple était non seulement sous le pouvoir d’un empire ennemi, mais tour à tour il se retrouvait aussi sous le pouvoir d’un roi Juif qui faisait tout sauf représenter les intérêts des fidèles du peuple d'Israël.
Les rois Hérodiens
Les rois Hérodiens
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(Je ne suis pas un historien et je n’ai pas investi pour être précis dans les choses…)
Le peuple attendait l’arrivée du Messie, qui devait être un descendant du roi David, pour prendre place sur le trône.
Mais en l’absence du Messie, voici quelques-uns des rois Juifs, sous le pouvoir de Rome :
Hérode le Grand (Judée, 40 - 4 av. J.-C.)
Hérode Archélaus (Judée, 4 av. J.-C. - 6)
Hérode Antipas (Galilée, 4 av. J.-C. - 39)
Hérode Agrippa I (Galilée 40, Judée 41 - 44)
(Hérode Agrippa II)
Chacun de ces rois était vu par les fidèles du peuple d'Israël comme un usurpateur du trône réservé au Messie.
Chacun de ces rois Juifs a fait souffrir son peuple pour garder le pouvoir sous l’empire romain.
En fait, le peuple d'Israël a tellement été persécuté par eux que dans certains cas, il a envoyé une délégation à Rome pour s’opposer au couronnement du roi successeur.
Par exemple, le peuple a envoyé à Rome une ambassade de 50 représentants pour s’opposer au couronnement d’Hérode Archélaus. À Rome, 8000 autres Juifs se sont joints à la délégation pour protester. L’empereur les a entendus et a divisé le royaume entre Archélaus et son frère Antipas. C’est d’ailleurs Antipas qui était là à l’époque du ministère de Jésus et qui a joué un rôle dans la mise à mort de notre Sauveur.
Mais pour revenir à Archélaus, qu’avait-il fait pour mériter une délégation d’une telle envergure pour protester contre son couronnement? Il avait fait tuer des Juifs qui manifestaient de plus en plus violemment contre lui dans le Temple, à l’aube de la Pâque. Plus de 3000 Juifs étaient morts cette nuit-là.
Nous n’avons pas de détails sur ce qu’Archélaus a fait après avoir été couronné. L’historien Josèphe résume les choses en rapportant qu’Archélaus a traité non seulement les Juifs mais aussi les Samaritains avec une grande brutalité. Après une dizaine d’années environ, il s’est fait retirer ses responsabilités.
Maintenant, pendant l’espace d’une seconde, imaginez que vous et vos parents, vous auriez vécu cette période de tribulations sous le pouvoir d’Archélaus. Je ne vous ai décrit aucun détail de comment les milliers de Juifs et de Samaritains ont été mis à mort par des moyens grandement brutaux. Dans le contexte d’un tel holocauste, pensez-vous que vous auriez pu perdre des êtres chers, pensez-vous que vous auriez pu voir la peine, les pleurs, les larmes et le deuil envahir votre entourage, et pensez-vous qu’il serait possible pour vous d’oublier de tels moments souffrants?
Et pour revenir au peuple d'Israël, dans un tel contexte, devait-il se sentir béni d’être de retour d’exile et d’avoir un roi Juif, ou devait-il se considérer sous le pouvoir et l’emprise d’un empire ennemi? Quelle était alors l’espérance d'Israël?
L’espérance d'Israël
L’espérance d'Israël
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Le peuple attendait un Messie qui viendrait pour le sauver de l’empire du monde et pour établir à nouveau un royaume dans lequel Dieu habiterait au milieu d’eux pour le bénir.
Il y a plusieurs endroits dans l’ancien testament où cette attente est décrite prophétiquement. Ces passages prophétiques ont aidé à former les attentes et l’espérance messianique du peuple d'Israël.
Je vous lis quelques extraits.
et tu leur diras : « Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Je vais prendre les Israélites du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de tous les pays alentours, je les ramènerai dans leur pays, et je ferai d’eux une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. Un roi unique régnera sur eux tous, ils ne formeront plus deux nations et ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne se rendront plus impurs par le culte rendu à leurs idoles et à leurs divinités abominables, et par toutes leurs transgressions. Je les tirerai de tous leurs lieux d’habitation où ils ont péché, et je les purifierai ; ils seront mon peuple et je serai leur Dieu.
Mon serviteur David sera leur roi, il sera l’unique berger pour eux tous, ils vivront selon mes commandements, et obéiront à mes lois pour les appliquer. Ils habiteront dans le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob et dans lequel ont vécu leurs ancêtres ; ils y demeureront, eux, leurs enfants et leurs petits-enfants à perpétuité, et mon serviteur David sera pour toujours prince sur eux.
Je conclurai avec eux une alliance garantissant la paix ; ce sera une alliance éternelle avec eux ; je les établirai et je les rendrai nombreux, je fixerai pour toujours mon sanctuaire au milieu d’eux. Ma demeure sera près d’eux, je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les autres nations reconnaîtront que je suis l’Eternel qui fait d’Israël un peuple saint en plaçant mon sanctuaire pour toujours au milieu d’eux. »
Donc :
Le peuple espérait un retour de tous les Israélites en exile à travers toutes les nations.
Le peuple espérait la réconciliation des 12 tribus Israélites.
Le peuple espérait une repentance des infidèles pour qu’ils reviennent à Dieu.
Le peuple espérait son Messie, le roi promis, un descendant de David.
Le peuple espérait un royaume et une paix éternels.
Le peuple espérait être parfaitement fidèle à Dieu pour qu’il habite avec eux.
Cependant :
À l’époque de Jésus, la majorité des Israélites vivait encore en exile à travers les nations.
À l’époque de Jésus, les 12 tribus Israélites ne s’étaient pas encore réconciliées.
À l’époque de Jésus, le peuple Israélite ne s’était pas repenti en majorité de son idolâtrie et de son infidélité à Dieu.
À l’époque de Jésus, le peuple n’avait pas son Messie promis comme roi.
À l’époque de Jésus, le peuple ne vivait pas dans le royaume de Dieu.
À l’époque de Jésus, le peuple ne connaissait pas la paix éternelle. Il était à la merci d’ennemis qui provenaient de l’intérieur du peuple, d’au-dessus du peuple et de l’extérieur du peuple.
À l’époque de Jésus, le peuple n’était pas digne que Dieu habite au milieu d’eux.
Alors le peuple continuait à espérer que Dieu accomplisse ses promesses...
L’espérance d’une repentance complète
L’espérance d’une repentance complète
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D’ailleurs, selon les promesses de bénédiction et de malédiction de Dieu, le peuple avait la responsabilité de se repentir pour que Dieu recommence à le bénir.
Le passage prophétique suivant parle d’une vraie repentance du peuple qui devait être rendue possible par une action miraculeuse de Dieu et qui ferait en sorte que Dieu accomplisse ses promesses :
COUPURES
Je démontrerai ma sainteté, moi qui ai été déshonoré parmi les nations par votre faute, et ces nations reconnaîtront que je suis l’Eternel – le Seigneur, l’Eternel, le déclare – quand je ferai éclater ma sainteté à leurs yeux par mon œuvre envers vous. Je vous retirerai des nations, je vous rassemblerai de tous les pays étrangers et je vous ramènerai dans votre pays.
Je répandrai sur vous une eau pure, afin que vous deveniez purs, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit et je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer.
Vous demeurerez dans le pays que j’ai donné à vos ancêtres et vous serez mon peuple, et moi je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos impuretés, je commanderai au blé de pousser, je le ferai abonder, et je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai les fruits des arbres et les récoltes des champs pour que, jamais plus, les nations ne se moquent de vous parce que vous souffrez de la famine.
Vous vous souviendrez alors de votre mauvaise conduite et de vos actes peu louables, et vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût à cause de vos fautes et de vos pratiques abominables.
Avec une telle réflexion prophétique, est-il surprenant que pour préparer la venue du Messie, Jean-Baptiste prêchait la repentance? Il n’a pas prêché l’amour ou la grâce de Dieu. Il a prêché la repentance.
C’est aussi comme ça que Jésus-Christ a commencé son ministère. Jésus a prêché la repentance.
Les fidèles du peuple d'Israël attendaient et espéraient voir cette repentance complète de la part du peuple entier, et ils n’étaient pas seuls. Jean-Baptiste et Jésus-Christ aussi espéraient cette repentance.
Pourquoi la repentance?
La repentance, le salut et le royaume
La repentance, le salut et le royaume
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Pourquoi prêcher la repentance, et pourquoi se repentir?
Il disait :
– Le temps est accompli. Le règne de Dieu est proche. Changez et croyez à la Bonne Nouvelle.
Quelle est la différence entre être sauvé par Dieu et être admis dans le royaume de Dieu?
Après avoir été sauvé :
Dans un premier temps, on connaît le royaume de Dieu par la foi et notre foi est éprouvée.
Si nous sommes demeurés fidèles,
dans un deuxième temps, on habite le royaume de Dieu.
Si nous n’avons pas connu la foi du salut ou si nous n’avons pas été fidèles,
nous n’avons aucun accès au royaume de Dieu.
La repentance est nécessaire! C’est la porte d’entrée qui mène au salut et au royaume.
En conséquence, s’il n’y a pas de repentance, il faut instruire, il faut encourager, il faut avertir, il faut exhorter, il faut redresser.
La repentance est une question de vie éternelle dans le royaume de Dieu, ou de mort éternelle.
L’accueil du Messie
L’accueil du Messie
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Dans tous les cas, qu’il y ait repentance ou non parmi le peuple, ça devait être facile pour lui d’accueillir son Messie, pas vrai? En effet, le Messie était porteur d’un grand nombre de promesses de bénédiction.
Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli.
Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.
Certains sont devenus enfants de Dieu.
Qu’est-ce qu’un enfant doit faire pour bien vivre sa vie?
Il doit se développer pour apprendre à prendre soin de sa famille.
Il doit devenir un citoyen productif qui travaille pour contribuer au bien du royaume.
Mais le monde n’a pas reconnu son Sauveur.
Ils ne l’ont pas accueilli et ils l’ont rejeté.
Ils n’ont pas voulu le reconnaître.
Ils ont rejeté leur Messie, leur Sauveur, leur Roi descendant de David.
Et donc malgré toute l’attente et toute l’espérance du peuple au milieu de sa souffrance, le peuple s’est montré indigne de recevoir son Sauveur.
Dans un tel contexte, comme l’agneau de Pâque, Jésus s’apprêtait à être mis à mort.
Un chemin de souffrance
Un chemin de souffrance
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Quand on s’apprête à être mis à mort, on passe par un chemin de douleurs, un chemin de souffrance.
Dans son Évangile, Luc passe beaucoup de temps à nous décrire le chemin de souffrance de Jésus. Dès le chapitre 9, nous voyons que Jésus s’oriente vers sa mort :
Lorsque le temps approcha où Jésus devait être enlevé de ce monde, il décida de manière résolue de se rendre à Jérusalem.
Pour Jésus, d’être un Sauveur rejeté par son peuple venait fonder une plainte et un jugement :
Mais il faut que je poursuive ma route aujourd’hui, demain et après-demain, car il est impensable qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem ! »
– Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu ! Eh bien, maintenant, votre maison va être livrée à l’abandon. Oui, je vous le déclare : dorénavant vous ne me verrez plus jusqu’à ce que le temps soit arrivé où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Et lorsque le temps de sa mort a approché davantage, Jésus s’est mis à préparer ses disciples à son départ :
Jésus prit les Douze à part et leur dit :
– Voici : nous montons à Jérusalem et tout ce que les prophètes ont écrit au sujet du Fils de l’homme va s’accomplir. En effet, il sera remis entre les mains des païens, on se moquera de lui, on l’insultera, on crachera sur lui. Et après l’avoir battu à coups de fouet, on le mettra à mort. Puis, le troisième jour, il ressuscitera.
Les disciples ne comprirent rien à tout cela, c’était pour eux un langage énigmatique et ils ne savaient pas ce que Jésus voulait dire.
Pourquoi ne comprenaient-ils pas ce que Jésus leur disait?
Parce qu’ils voyaient en Jésus le Messie tant attendu.
Ils le voyaient comme la réponse à toutes les attentes et à toute l’espérance des fidèles du peuple d'Israël. Ils voyaient Jésus comme :
celui qui délivrerait tous les Israélites en exile à travers toutes les nations.
celui qui réconcilierait politiquement les 12 tribus Israélites.
celui qui conduirait à la repentance tous les infidèles pour qu’ils reviennent à Dieu.
celui qui jouerait le rôle du Messie, le Roi promis, le descendant de David.
celui qui régnerait sur un royaume parfait avec une paix éternelle.
celui qui rendrait le peuple capable d’être parfaitement fidèle à Dieu pour que Dieu puisse habiter au milieu d’eux.
Ils ne le voyaient pas comme quelqu’un qui meurt sans bonne raison et qui ressuscite plus tard pour faire on ne sait quoi. Ni comme un agneau sacrifié pour apporter un salut et une délivrance.
Jésus était incompris autant par le peuple qui ne le reconnaissait pas que par ses disciples.
En effet, si le Messie était là, où était la délivrance face à l’empire romain, et où était le royaume éternel?
Un nouveau royaume
Un nouveau royaume
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En effet, Jésus était venu changer bien des choses difficiles à changer...
Il a lui-même dit que :
– L’époque de la Loi et des prophètes va jusqu’à Jean-Baptiste ; depuis qu’il est venu, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer.
Comment comprendre ces paroles?
Chose certaine, de grands changements sont en train d’être établis.
D’ailleurs,
Un jour, les pharisiens lui demandèrent quand arriverait le royaume de Dieu. Jésus leur répondit :
– Le royaume de Dieu ne viendra pas de façon visible. On ne dira pas : « Venez, il est ici », ou : « Il est là », car, notez-le bien, le royaume de Dieu est parmi vous.
Dans les circonstances du moment, comment le peuple pouvait-il comprendre que le royaume de Dieu était parmi eux?
Et si Jésus dit que le royaume de Dieu est parmi eux, notez aussi que ça semble impliquer que le plan et le moyen d’être sauvé sont déjà en place parmi eux!
Un nouveau salut
Un nouveau salut
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Est-ce le temps pour les Israélites de connaître un salut aussi grand que celui qu’ils ont connu à la sortie d’Égypte?
Un nouvel exode, où enfin les captifs parmi toutes les nations seront sauvés et viendront vivre dans le royaume de Dieu, et ainsi de suite?
Au chapitre 19 de l’Évangile de Luc, qu’est-ce qui s’est passé dans la vie de Zachée, et comment Jésus lui a-t-il parlé?
Mais Zachée se présenta devant le Seigneur et lui dit :
– Ecoute, Maître, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et, si j’ai pris trop d’argent à quelqu’un, je lui rends quatre fois plus.
Jésus lui dit alors :
– Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison, parce que cet homme est, lui aussi, un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et amener au salut ce qui était perdu.
Boum! La bombe! Le salut est proclamé! Un des plus grands pécheurs se repent, et Jésus déclare que le salut est arrivé pour ce pécheur, et qu’il est venu chercher et amener au salut ceux qui sont perdus!
Jésus va-t-il finalement conduire le peuple entier à la repentance et au salut? Dieu accomplira-t-il ses promesses de bénédiction en retour?
Avec le Messie et la repentance, qu’est-ce qui empêche le salut et le royaume de Dieu d’être établis immédiatement?
Lisons le verset suivant :
Jésus lui dit alors :
– Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison, parce que cet homme est, lui aussi, un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et amener au salut ce qui était perdu.
Comme la foule écoutait ces paroles, Jésus continua en racontant une parabole. En effet, il se rapprochait de Jérusalem et l’on s’imaginait que le royaume de Dieu allait se manifester immédiatement.
Les sentez-vous, l’effervescence, l’attente remplie d’espoir et de joie de voir Dieu se préparer à établir son royaume en sauvant son peuple et en accomplissant ses promesses?
Qu’est-ce que Jésus va enseigner par cette parabole qu’il raconte?
Va-t-il leur parler de ses plans pour les délivrer de l’empire romain et pour remplacer le roi Hérode Antipas qui usurpe présentement le trône de la Judée?
Un nouveau roi
Un nouveau roi
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Lisons la parabole de Jésus et quelques bribes de ce qui est écrit par la suite :
Voici donc ce qu’il dit :
– Un homme de famille noble était sur le point de partir pour un pays lointain afin d’y être officiellement nommé roi, avant de revenir ensuite dans ses Etats. Il convoqua dix de ses serviteurs et leur remit, à chacun, une pièce d’or. Puis il leur recommanda :
« Faites fructifier cet argent jusqu’à mon retour ! »
Mais cet homme était détesté par les habitants de son pays. Aussi, ils envoyèrent, derrière lui, une délégation chargée de dire :
« Nous ne voulons pas que cet homme-là règne sur nous ! »
Après avoir été nommé roi, il revint dans son pays et fit appeler les serviteurs auxquels il avait confié l’argent. Il voulait savoir ce qu’ils en avaient retiré.
Le premier se présenta et dit :
« Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté dix autres. »
« C’est bien, lui dit le maître, tu es un bon serviteur ! Tu t’es montré fidèle dans une petite affaire. Je te nomme gouverneur de dix villes. »
Le deuxième s’approcha et dit :
« Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté cinq autres. »
Le maître lui dit :
« Eh bien, je te confie le gouvernement de cinq villes. »
Finalement, un autre vint et dit :
« Seigneur, voici ta pièce d’or ; je l’ai gardée enveloppée dans un mouchoir. En effet, j’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère ; tu retires de l’argent que tu n’as pas placé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. »
« Vaurien ! dit le maître, tu viens de prononcer ta propre condamnation. Tu savais que je suis un homme sévère, qui retire de l’argent que je n’ai pas placé et qui moissonne ce que je n’ai pas semé. Pourquoi alors n’as-tu pas déposé mon argent à la banque ? A mon retour, je l’aurais retiré avec les intérêts. »
Puis il ordonna à ceux qui étaient là :
« Retirez-lui cette pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix ! »
« Mais, Seigneur, lui firent-ils remarquer, il a déjà dix pièces ! »
« Eh bien, je vous le déclare, à celui qui a, on donnera encore, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. D’autre part, amenez-moi ici mes ennemis qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, et qu’on les mette à mort devant moi. »
Après avoir dit cela, Jésus partit, suivi de ses disciples, pour monter à Jérusalem.
COUPURES
Et ils le conduisirent à Jésus. Après avoir posé leurs manteaux sur le dos de l’animal, ils y firent monter Jésus.
Sur son passage, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Comme ils approchaient de Jérusalem, en descendant du mont des Oliviers, toute la multitude des disciples, dans un élan de joie, se mit à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus :
– Béni soit le roi qui vient de la part du Seigneur, disaient-ils. Paix dans le ciel, et gloire à Dieu au plus haut des cieux !
A ce moment-là, quelques pharisiens qui se trouvaient dans la foule interpellèrent Jésus :
– Maître, fais taire tes disciples !
Jésus leur répondit :
– Je vous le déclare, s’ils se taisent, les pierres crieront !
Quand il fut arrivé tout près de la ville, il l’embrassa du regard et pleura sur elle :
– Ah, dit-il, si seulement tu avais compris, toi aussi, en ce jour, de quoi dépend ta paix ! Mais, hélas, à présent, tout cela est caché à tes yeux. Des jours de malheur vont fondre sur toi. Tes ennemis t’entoureront d’ouvrages de siège, t’encercleront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront complètement, toi et les habitants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi une pierre sur une autre. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas su reconnaître le moment où Dieu est venu pour toi.
Jésus enseignait tous les jours dans la cour du Temple. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi, ainsi que les chefs du peuple, cherchaient à le faire mourir.
Maintenant que le contexte est en place et que nous avons lu la parabole de Jésus, quel était donc l’enseignement de Jésus dans cette parabole? Est-ce que Jésus se compare au roi dans la parabole? Regardons-la plus en détails.
La parabole du prétendant à la royauté
La parabole du prétendant à la royauté
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Voici donc ce qu’il dit :
– Un homme de famille noble était sur le point de partir pour un pays lointain afin d’y être officiellement nommé roi, avant de revenir ensuite dans ses Etats.
Frères et sœurs vous êtes-vous souvenus des traitements barbares et de la souffrance qu’Hérode Archélaus a fait subir au peuple d'Israël autour de 30 ans avant que Jésus ne raconte cette parabole?
Si vous ne vous en êtes pas souvenus, pensez-vous que le peuple d'Israël, lui, aurait pu oublier de s’en souvenir?
Pouvez-vous imaginer que le premier noble auquel les auditeurs de Jésus ont pensé aurait pu être quelqu’un d’autre qu’Archélaus?
D’un autre côté, cette parabole ne vise pas seulement à rappeler des souvenirs douloureux. Elle vise plutôt à les évoquer pour enseigner une leçon différente.
Se pourrait-il que Jésus soit lui-même le noble dans la parabole?
Mais si c’est le cas, où aurait-il été nommé roi et comment oserait-on le comparer à Archélaus?
Il convoqua dix de ses serviteurs et leur remit, à chacun, une pièce d’or. Puis il leur recommanda :
« Faites fructifier cet argent jusqu’à mon retour ! »
Ils étaient des serviteurs, et c’était leur maître.
Ils avaient le mandat de travailler pour faire fructifier. C’était une obligation; un devoir.
Une mine ou une pièce d’or : trois mois de salaire.
Les ressources à fructifier ne sont pas celles des serviteurs, mais celles que le maître leur donne. Il ne leur demande pas un travail impossible. D’ailleurs, à cette époque, c’était très facile, quand on avait beaucoup d’argent, de le faire fructifier. Beaucoup plus facile qu’aujourd’hui!
Les serviteurs savaient probablement qu’il reviendrait couronné. Ils avaient tout avantage à être fidèles dans leur travail pour ce maître et ce, qu’il soit bon ou méchant, car à son retour, il jugerait certainement s’il approuve ou s’il rejette leur travail!
Finalement, ils ne savaient pas exactement quand leur maître reviendrait. Ils avaient tout avantage à se mettre immédiatement au travail et à veiller à ne pas oublier de travailler constamment pour les intérêts de leur maître et de son royaume.
Se pourrait-il que Dieu nous ait placés dans une situation similaire?
Mais cet homme était détesté par les habitants de son pays. Aussi, ils envoyèrent, derrière lui, une délégation chargée de dire :
« Nous ne voulons pas que cet homme-là règne sur nous ! »
En effet, une délégation a été envoyée :
pour refuser le couronnement d’Hérode Archélaus;
pour exiger que Jésus-Christ soit crucifié : “Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent à grands cris sa crucifixion. Finalement, leurs cris l’emportèrent. Lk 23:23.” (crucifié au nom de “Roi des Juifs”!)
de nos jours, pour que Jésus-Christ ne soit pas au centre de nos sociétés!
dans ta vie, peut-être?
dans la vie des gens qui t’entourent, peut-être?
Alors que le noble que les habitants du pays détestent soit bon ou méchant, une délégation a été envoyée pour le rejeter.
Se pourrait-il que Jésus estimait qu’en le rejetant comme s’il était méchant comme Archélaus, le peuple se rendait coupable d’une faute extrêmement grave?
Se pourrait-il que le peuple refuse son Messie et son Sauveur comme on refuserait un dictateur sanguinaire?
Se pourrait-il que la parabole de Jésus soit un avertissement pour ceux qui le rejettent?
Dans tous les cas, revenons aux serviteurs, car ils sont les premiers jugés :
Après avoir été nommé roi, il revint dans son pays et fit appeler les serviteurs auxquels il avait confié l’argent. Il voulait savoir ce qu’ils en avaient retiré.
En effet, on pouvait s’attendre à un jugement des serviteurs face à leur travail!
Le premier se présenta et dit :
« Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté dix autres. »
« C’est bien, lui dit le maître, tu es un bon serviteur ! Tu t’es montré fidèle dans une petite affaire. Je te nomme gouverneur de dix villes. »
Le deuxième s’approcha et dit :
« Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté cinq autres. »
Le maître lui dit :
« Eh bien, je te confie le gouvernement de cinq villes. »
Historiquement, les taux d’intérêts étaient tellement élevés que ce n’était pas anormal de faire de tels profits sur des investissements (x10, 1000%)!
Les serviteurs étaient libres de travailler selon leurs capacités. On leur avait laissé beaucoup d’autonomie.
Chaque serviteur fidèle pouvait être fier de son travail.
Chaque serviteur fidèle était d’ailleurs récompensé très généreusement. Il recevait une part des responsabilités royales!
Le mieux le serviteur fidèle travaillait, le mieux il était récompensé.
Les responsabilités qui sont confiées aux serviteurs fidèles ressemblent d’ailleurs à ce que Dieu promet à ses disciples fidèles dans l’éternité. Ils pourront avoir des responsabilités qu’ils seront très fiers et très bénis d’exercer au sein d’une entreprise entièrement parfaite, avec les meilleures conditions de travail qu’on puisse imaginer, et mieux encore!
Dans tous les cas, pour revenir à notre parabole et à nos serviteurs...
Se pourrait-il que le roi de la parabole ne soit pas nécessairement un roi méchant?
Finalement, un autre vint et dit :
« Seigneur, voici ta pièce d’or ; je l’ai gardée enveloppée dans un mouchoir.
Voici donc maintenant l’exemple d’un serviteur infidèle, irresponsable.
Il a utilisé la méthode la plus dangereuse et la plus paresseuse pour conserver l’or de son maître.
Il aurait pu très facilement se le faire voler.
Il aurait été mieux de l’enterrer, ou de le mettre à la banque.
Il a été vraiment négligeant.
Il n’a pas respecté son engagement et sa responsabilité en tant que serviteur.
En plus, ça aurait été facile pour lui de faire fructifier la pièce d’or!
Il n’a pas été prêt à travailler une seule seconde pour les intérêts de son maître et de son royaume.
Il semble aussi avoir négligé d’avoir peur des représailles et des réprimandes de son maître.
Finalement, un autre vint et dit :
« Seigneur, voici ta pièce d’or ; je l’ai gardée enveloppée dans un mouchoir. En effet, j’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère ; tu retires de l’argent que tu n’as pas placé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. »
En tout cas, on sait ce que pense le serviteur de son maître.
C’est comme s’il s’était retrouvé serviteur du maître malgré lui. Sans vouloir les condamner, peut-il y avoir des gens dans l’église qui sont là malgré leur propre volonté?
S’il est un si mauvais serviteur, se pourrait-il qu’il juge aussi très mal son maître?
Dans tous les cas, comment le roi réagit-il?
« Vaurien ! dit le maître, tu viens de prononcer ta propre condamnation. Tu savais que je suis un homme sévère, qui retire de l’argent que je n’ai pas placé et qui moissonne ce que je n’ai pas semé. Pourquoi alors n’as-tu pas déposé mon argent à la banque ? A mon retour, je l’aurais retiré avec les intérêts. »
Puis il ordonna à ceux qui étaient là :
« Retirez-lui cette pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix ! »
« Mais, Seigneur, lui firent-ils remarquer, il a déjà dix pièces ! »
« Eh bien, je vous le déclare, à celui qui a, on donnera encore, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a.
Que le roi soit bon ou méchant, son jugement semble être tout à fait raisonnable.
Le fait qu’il donne une nouvelle pièce d’or à son meilleur serviteur semble suggérer qu’il lui donne le privilège de redresser les torts du mauvais serviteur, dans le sens où le bon serviteur saura faire fructifier l’or et profiter d’une bénédiction encore plus grande.
Si vous avez lu la parabole des talents dans Matthieu 25 qui est presque identique, vous verrez que le maître envoie ensuite le mauvais serviteur en enfer. Ça nous suggère alors qu’un disciple ou un chrétien qui ne porte aucun fruit n’est pas réellement un disciple ou un chrétien. Et d’une certaine façon, la question des autres serviteurs et la réponse finale du roi semblent démontrer qu’effectivement, c’est difficile pour nous d’être à l’aise avec un jugement qui paraît aussi sévère. Il n’en demeure pas moins que c’est la règle du royaume.
Dans tous les cas, ici ce n’est pas sur le sort final du mauvais serviteur que Jésus veut mettre l’emphase, mais plutôt sur le sort de ceux qui rejettent le roi… C’est ce que le dernier verset de l’histoire nous révèle :
D’autre part, amenez-moi ici mes ennemis qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, et qu’on les mette à mort devant moi. »
Effectivement, les rois comme Hérode le Grand et Hérode Archélaus et toutes sortes d’autres rois faisaient souvent mettre à mort devant eux ceux qui s’opposaient à eux.
Que le roi soit bon ou méchant, ceux qui l’ont rejeté subissent un très grave jugement.
Comment peut-on voir cette parabole autrement que comme un avertissement pour :
encourager les serviteurs de Dieu à travailler fidèlement pour son royaume selon les capacités que Dieu leur donne, et
encourager les gens à cesser de rejeter Jésus en devenant des serviteurs,
tout en gardant en tête à la fois la crainte du jugement de Dieu, et la bénédiction qu’on peut attendre de lui si nous sommes fidèles dans notre travail?
Jésus est venu pour sauver le monde et pour régner sur le royaume de Dieu.
Il n’est pas comme les rois méchants de ce monde!
Il n’est pas venu établir son royaume dans la brutalité ou par la guerre.
Lorsqu’il a été rejeté, il n’a pas pris les armes pour mettre à mort ceux qui le rejetaient.
Au lieu de cela, il est mort à leur place!
Il a été le premier à subir le jugement qui était annoncé dans cet avertissement de Jésus!
De plus, nous savons que pendant qu’il mourait, Jésus a prié pour que Dieu pardonne à ceux qui étaient en train de le mettre à mort. Le jugement qu’ils subiront dépendra donc non pas du fait qu’ils ont mis Jésus à mort, mais de comment ils réagiront lorsqu’ils apprendront qu’il est ressuscité et qu’il est réellement le roi et le Messie qu’ils attendaient. Se repentiront-ils alors et se tourneront-il vers lui?
Et puisque le Roi Sauveur est mort, cette parabole a aussi servi à enseigner que bien que le salut soit parvenu au peuple d'Israël et au monde, ce n’est pas avant que Jésus-Christ revienne que le salut et le royaume de Dieu seront parfaitement révélés. On n’a donc pas à nous inquiéter d’avoir mis à mort notre sauveur, dans la mesure où nous travaillons maintenant pour son royaume.
Effectivement, Jésus nous a tous surpris en devenant comme un agneau qui mourait pour nous sauver, et en instituant la nouvelle Pâques de la nouvelle alliance, dans le but de nous délivrer non seulement du pouvoir des nations, mais aussi du pouvoir du péché et de la mort qui nous retiendraient captifs pour l’éternité s’ils le pouvaient.
Alors oui, Jésus est venu une première fois sans juger ceux qui l’ont rejeté.
Il va venir une deuxième fois et cette fois-là, il nous jugera selon notre réponse à la proclamation du salut et du royaume de Dieu : l’accueillons-nous ou le rejetons-nous? Il nous jugera aussi selon notre travail en tant que serviteurs : sommes-nous fidèles et responsables à faire fructifier ce qu’il nous a donné pour développer les intérêts de son royaume?
La honte pour les infidèles
La honte pour les infidèles
2 minutes
Pensez-vous que ça fera plaisir à Dieu de juger ceux qui rejettent son plan de salut et ceux qui lui sont infidèles? Si on se fie à l’attitude de Jésus, ça ne fera pas plaisir à Dieu :
NE PAS TOUT RELIRE
Quand il fut arrivé tout près de la ville, il l’embrassa du regard et pleura sur elle :
– Ah, dit-il, si seulement tu avais compris, toi aussi, en ce jour, de quoi dépend ta paix ! Mais, hélas, à présent, tout cela est caché à tes yeux. Des jours de malheur vont fondre sur toi. Tes ennemis t’entoureront d’ouvrages de siège, t’encercleront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront complètement, toi et les habitants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi une pierre sur une autre. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas su reconnaître le moment où Dieu est venu pour toi.
Appartenons-nous au monde qui ne reconnaît pas son sauveur?
Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli.
Ceux qui n’ont pas accueilli Christ, ceux qui l’ont rejeté et crucifié ne retirent aucun bénéfice de la venue de Christ.
Ils n’ont aucun avantage, aucun intérêt ni aucune envie de travailler pour Christ.
Et ils mourront avec le monde qui rejette le Sauveur s’ils ne se repentent pas pour accueillir et suivre le Sauveur afin de travailler pour le royaume de Dieu.
L’honneur pour les fidèles
L’honneur pour les fidèles
4 minutes
Si nous ne faisons pas partie de ceux qui ont rejeté Christ, nous sommes adoptés dans une nouvelle famille, la famille de Dieu :
Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.
Grandissons pour devenir des citoyens utiles à la famille et au royaume de Dieu!
En effet, bien que le salut soit arrivé, le royaume de Dieu n’est pas encore pleinement manifesté! C’est un moment propice pour bien grandir.
Il disait :
– Le temps est accompli. Le règne de Dieu est proche. Changez et croyez à la Bonne Nouvelle.
Il n’y a pas que le problème du péché qui doit être réglé dans notre vie, il y a aussi celui de notre cœur, nos décisions, nos engagements, nos activités et plus encore. Tout cela, on doit l’aligner sur les intérêts du royaume de Dieu.
COUPURES
– Soyez vigilants, restez sur vos gardes, puisque vous ne savez pas quand viendra le moment.
Les choses se passeront comme lorsqu’un homme quitte sa maison pour un long voyage et en laisse la responsabilité à ses serviteurs, en confiant à chacun sa tâche. Il commande au portier de veiller. Tenez-vous donc vous aussi en éveil ! Car vous ne savez pas quand le maître de la maison doit revenir : sera-ce tard ? à minuit ? au chant du coq ? ou le matin ? Qu’il ne vous trouve pas en train de dormir s’il revient à l’improviste ! Ce que je dis là, je vous le dis à tous : Tenez-vous en éveil !
C’est la nature du royaume, on ne sait pas quand il sera révélé!
Et le royaume de Dieu, on le proclame, et entendant la proclamation, on répond par la repentance :
Faites donc attention à la manière dont vous écoutez, car à celui qui a, on donnera encore davantage ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il croit avoir.
Le royaume de Dieu n’est pas seulement un cadeau. C’est aussi un emploi, une responsabilité. On doit en prendre soin.
Vous savez, même après la mort et la résurrection de Jésus, l’attente continuait :
Comme ils étaient réunis autour de lui, ils lui demandèrent :
– Seigneur, est-ce à ce moment-là que tu rendras le royaume à Israël ?
Il leur répondit :
– Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde.
Voilà précisément comment Dieu veut qu’on travaille pour le royaume : il nous confie son Saint-Esprit pour nous équiper et rendre possible la mission qui consiste à témoigner de lui dans le monde entier. En tant qu’église et en tant que membre ou visiteur de l’église, comment participons-nous au témoignage de Jésus-Christ? Comment nous rendons-nous disponibles pour travailler aux intérêts de son royaume?
Alors oui, on peut s’encourager à être des serviteurs fidèles et responsables, mais comment pouvons-nous prêcher à ceux du dehors qui rejettent complètement le Sauveur? Avertissons-les de leur besoin de se repentir et de croire en Jésus, car le royaume approche.
C’est d’ailleurs ce que faisaient les apôtres :
COUPURES
Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle : nous en sommes tous témoins. Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l’a promis, il a reçu du Père l’Esprit Saint et il l’a répandu sur nous. C’est là ce que vous voyez et entendez.
En effet, David, lui, n’est pas monté au ciel, mais il a dit :
Le Seigneur a dit à mon Seigneur :
Viens siéger à ma droite
jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis
comme un escabeau sous tes pieds.
Voici donc ce que tout le peuple d’Israël doit savoir avec une entière certitude : Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié.
En effet, il n’était pas trop tard pour que le peuple se repente.
Ministères dans l’église
Ministères dans l’église
1 minute
Lauréanne qui s’engage dans la louange.
D’habitude, répondront aux besoins ceux qui sont déjà actifs dans un ministère.
Défi particulier pour ceux qui n’ont encore aucun ministère!
Encouragements finaux
Encouragements finaux
2 minutes
Pensez-vous que les apôtres ont compris l’enseignement de Jésus?
Entre prédicateurs et apôtres, voici comment ils s’encourageaient :
COUPURES
Car toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne.
C’est pourquoi, devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui va juger les vivants et les morts, et dans la perspective de sa venue et de son règne, je te le recommande solennellement : proclame la Parole, insiste, que l’occasion soit favorable ou non, convaincs, réprimande, encourage par ton enseignement, avec une patience inlassable.
Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement authentique. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. Ils détourneront l’oreille de la vérité pour écouter des récits de pure invention. Mais toi, garde, en toute circonstance, le contrôle de toi-même. Supporte les souffrances. Remplis bien ton rôle de prédicateur de l’Evangile. Accomplis pleinement ton ministère.
Car, en ce qui me concerne, je suis près d’offrir ma vie comme une libation pour Dieu. Le moment de mon départ est arrivé. J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. Le prix de la victoire, c’est-à-dire une justice éternelle, est déjà préparé pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me le remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue.
C’est maintenant à notre tour.