Sermon Tone Analysis

We need wise leadership today, but still more wise following.

An army of captains and colonels never won a battle.

Avoir un corps, ça peut être une expérience douloureuse!

Ça peut aussi être très agréable!

Parfois les deux en même temps!

Les maux de dos affligent notre corps.

Mais l’odeur des fleurs, la saveur des épices, cela réjouit notre corps aussi.

Avoir un corps c’est à la fois une difficulté et un plaisir.

L’église de Christ est comparée à un corps dans la Bible (1 Corinthiens 12).

Et dans notre passage, les relations du corps de Christ sont abordées.

Ces versets ont beaucoup de potentiel.

Comme toute la Bible d’ailleurs!

Ils ont le potentiel de transformer une église tendue en église calme.

Une église divisée en église unie.

Ce matin nous abordons un passage que les pasteurs veulent souvent éviter.

C’est un sujet qui est inconfortable, parce qu’il parle de l’attitude que l’église doit avoir envers le pasteur.

Mais si je n’en parle pas comme je parlerais des autres sujets, je ne serais pas en train de de vous “annoncer tout le conseil de Dieu” (Actes 20:27).

Deux sujets qui sont désagréables pour un pasteur, c’est le traitement du pasteur et les dîmes et offrandes.

Pourtant, Dieu parle des deux, et une église ne sera pas en santé spirituelle si ces sujets sont constamment évités.

I. Pratiquer la déférence v. 12-13

The results of a computerized survey indicate the perfect pastor preaches exactly 15 minutes.

He condemns sin but never upsets anyone.

He works from 8:00 am to midnight and is also the janitor.

He makes $50 a week, wears good clothes, buys good books, drives a good car, and gives about $50 weekly in the offering.

He is 28 years old and has been preaching for 30 years.

He has a burning desire to work with teenagers and spends all of his time with senior citizens.

Le pasteur parfait n’existe pas.

Tout pasteur est un homme imparfait, appelé par la miséricorde et la grâce de Dieu, à paître le peuple de Dieu.

Sur le chemin, il y a deux fossés, l’un à gauche et l’autre à droite.

Mais les deux sont aussi dangereux et dommageables.

Il faut les éviter les deux.

Dans la relation pasteur-troupeau, il y a aussi deux fossés à éviter.

Le premier est le fossé de la dictature; le deuxième est le fossé du mépris.

Les deux fossés sont condamnés dans les pages de la Bible.

Mais non seulement les deux extrêmes sont condamnés, le juste milieu; le chemin biblique est bien développé.

Donc, d’un côté, un pasteur qui domine sur l’église à un niveau qui devrait être réservé à Jésus-Christ, ce n’est pas bon.

De l’autre, un pasteur qui ne diffère en rien des autres gens de l’église, qui n’a pas plus d’influence ou de statut, ce n’est ni biblique ni efficace.

Je comprends aussi que nous sommes tous conditionnés par nos expériences passées.

Personnellement j’ai eu des pasteurs qui ne toléraient pas d’être questionnés sur quoi que ce soit.

Ce n’est pas bon.

De l’autre, j’ai eu des pasteurs qui se faisaient mépriser et marcher dessus, et le grand perdant dans cela n’est pas le pasteur, mais encore plus l’église.

Pasteur-dictateur

Lorsque le pasteur est au-dessus de toute réprimande, qu’on ne peut rien lui dire, qu’il est inapprochable, qu’il opère dans le secret et le mystérieux, il y a un danger.

Pour l’église ou, et je dirais encore plus pour lui.

L’exemple que j’ai vécu s’est terminé dans le scandale et dans la honte.

Et je me suis dis que jamais je ne voudrais être si isolé!

1 Pierre 5:2-4

Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; 3non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau.

4Et lorsque le souverain berger paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.

Pasteur méprisé

Mais d’éviter d’avoir un pasteur trop dominant (dictateur), ce n’est pas une victoire en soi.

Si on tombe dans le fossé de l’autre côté de la route, on est aussi loin de ce que Dieu veut nous donner.

Si le pasteur ne reçoit pas le respect ou la déférence qui est nécessaire pour accomplir son ministère, l’église est amputée ou réprimée tout autant.

J’ai connu des églises, et même oeuvré dans une église, où c’était comme ça.

Ce n’est pas bon et je peux vous dire que ce n’est pas efficace!

1 Timothée 5:17

Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.

L’église était à la merci des loups, qui sont venus à quelques reprises.

Ceux qui marchent dans le désordre étaient toujours de plus en plus sans-gêne.

Finalement, des diacres ont voulu prendre le leadership, sans succès, et sont partis.

Mais l’église a complètement cessé, à mon humble avis, sa marche vers la ressemblance de Jésus-Christ.

J’ai connu un frère en Christ dans la passé qui, souvent lorsqu’il m’appelait, me disait, “On est frères n’est-ce pas?” “Oui...” “Donc, nous sommes tous les deux sauvés par grâce, pécheurs ayant reçu la miséricorde de Dieu, oui?” “Oui...” Et je savais ce qu’il faisait, mais je n’y pouvais rien.

Il préparait la table pour essayer de me faire un reproche, donc il s’occupait à me sortir de mon rôle pastoral pour se justifier de ce qu’il allait dire.

Et ce n’était jamais pour apporter une accusation morale ou quelque chose de grave.

C’était toujours pour exprimer une opinion sur quelque chose de secondaire ou de périphérique.

Mais je savais qu’aussitôt qu’il me demandait de verbaliser mon statut de pécheur sauvé par grâce, au même tire que lui, le reste de la conversation allait être désagréable.

Mais je n’y pouvais rien.

Hébreux 13:17

Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes dont ils devront rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.

Chaque chrétien choisit jusqu’à un certain point, la relation qu’il désire avoir avec son pasteur.

Et chaque pasteur choisit jusqu’à un certain point la relation qu’il veut avoir avec chaque personne dans l’église.

Tout chrétien suscite l’un ou l’autre de deux sentiments chez son pasteur: la joie ou le gémissement.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Dieu.

Soit on en le pasteur de quelqu’un avec joie, ou encore on l’est avec gémissement.

Mais Dieu ajoute qui sont on traite son pasteur d’une façon qui le fait gémir, ça ne nous est d’aucun avantage.

Un homme d’une autre église m’a invité à prendre un café il y a 2 ans environ, dans un Tim Hortons sur l’avenue Papineau.

Je savais qu’il avait fait beaucoup de mal à son pasteur, et qu’il lui avait fait beaucoup de mal.

Il voulait me voir.

J’ai appelé le pasteur en question, qui m’a dit, “Écoute, rencontre-le, si tu peux l’aider tant mieux.”

Mais en arrivant, il m’a glissé une enveloppe et me demandant de lire le contenu.

Je lui ai demandé ce que c’était.

Il m’a dit, “Ce sont les raisons qui m’ont poussé à quitter l’église.”

Je lui ai demandé, as-tu partagé ces choses-là avec le pasteur?

Il ne l’avait pas fait.

Il l’avait partagé avec les autres membres du conseil (il était diacre), mais personne ne s’était rallié à lui.

Et là il voulait venir à notre église à Montréal.

J’ai refusé d’ouvrir l’enveloppe, et je ne l’ai jamais revu.

Mais il est très difficile d’avoir de la joie quand on est le pasteur d’un homme comme ça.

On l’est en gémissant.

Et même si on apprend à composer avec la situation, le Bible dit que pour la brebis concernée, une telle situation ne lui est “d’aucun avantage”.

Ma responsabilité est de marcher avec Dieu, par sa grâce d’être une sorte de modèle que seul Christ peut produire en moi, et de veiller à mes deux tâches: le ministère de la Parole et la prière.

Tout le reste doit être secondaire.

Mais je dois garder mon coeur pur, puisque de lui viennent les sources de ma vie.

Je viens de finir un livre intitulé “Toxic Heart” sur le sujet, “Comment être pasteur tout en gardant son coeur pur.”

Des défis qui sont communs à tous les pasteurs sont:

La solitude - Porter des fardeaux seul, avoir peu d’amis proches.

Le découragement

L’orgueil

L’amertume - sur des rumeurs, des trahisons, des blessures diverses

Le déséquilibre entre famille et église