Sermon Tone Analysis
Overall tone of the sermon
This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.07UNLIKELY
Disgust
0.11UNLIKELY
Fear
0.1UNLIKELY
Joy
0.45UNLIKELY
Sadness
0.22UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0.1UNLIKELY
Confident
0UNLIKELY
Tentative
0UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.17UNLIKELY
Conscientiousness
0.13UNLIKELY
Extraversion
0.45UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.16UNLIKELY
Tone of specific sentences
Tones
Emotion
Language
Social Tendencies
Anger
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Cet après-midi, j’aimerais qu’on parle d’un sujet qui peut être inconfortable parfois, et un sujet d’on la plupart des hommes ont appris à se passer.
Personne ne peut dire qu’il n’en a pas besoin, mais si peu de gens, et d’hommes, y font appel.
C’est un sujet sur lequel j’ai été sensibilisé dans la dernière décennie.
J’ai des raisons très personnelles pour cela.
Un de mes anciens pasteurs avait succombé à l’adultère alors qu’il était dans le ministère.
Pour aggraver la chose, il avait choisi de se suicider plutôt que de vivre avec la honte d’être humilié, de quitter le ministère et de vivre avec une réputation salie, voir ruinée.
J’étais à l’emploi de l’église, et une des premières choses à faire c’était d’aller prendre son ordinateur et d’essayer d’y trouver des pistes de réponse aux 1001 questions que nous avions après son suicide.
Mais nous avons découvert qu’il avait fait appel à des professionnels de l’informatique pour effacer, voir déchiqueter l’information sur son disque dur.
Des messages ont été retrouvés, mais le gros avait été détruit.
Pour faire une longue histoire courte, le péché avait fait des ravages loin des yeux de qui que ce soit; dans le secret, dans les ténèbres.
J’en suis reparti avec au moins deux questions:
Qu’est-ce qui aurait pu être fait pour éviter que le péché ne gangrène sa vie, et du même coup éviter la douleur de sa famille et de l’église?
Qu’est-ce qui aurait pu être fait pour qu’il ne se sente pas aussi isolé et seul, mais qu’il ait un recours?
Je comprends bien que son péché aurait, dans son cas précis, exigé qu’il démissionne, mais les dommages au corps de Christ, l’église, et à sa famille auraient été amenuisés.
Un jeune pasteur que je connaissais bien à l’extérieur du Québec a dû quitter le ministère l’année dernière.
Il habitait avec sa femme et ses trois enfants sur un grand terrain qui appartient à un camp chrétien, un peu comme le Camp Hébron si on veut.
Il travaillait dans la construction en plus d’être pasteur, et il avait bâti une maison sur la propriété du camp.
Une autre famille qui était dans le ministère avait fait la même chose, et ensemble ils s’occupaient de faire l’entretien de la propriété en-dehors des semaines de camp.
Un soir, vers minuit, mon ami se réveille et remarque que sa femme s’était levée.
Il réalise qu’elle est allée se promener en pleine nuit.
Inquiet, il quitte la maison et se rend jusqu’au bâtiment principal, où ils font les réunions, des jeux, et d’autres choses.
Il regarde par la fenêtre et il voit sa femme en train d’embrasser le mari de l’autre famille qui habite sur la propriété.
Il la filme avec son téléphone quelques instants, et retourne à la maison.
Elle arrive quelques minutes plus tard et il la confronte, lui montrant la vidéo.
Deux foyers lourdement endommagés; dans un cas ils sont séparés, dans l’autre ils ont déménagé loin pour partir sur des bases neuves, mais encore: qu’est-ce qui aurait pu être fait, surtout pour l’autre homme, pour éviter ça? Évidemment les réponses sont nombreuses, et peut-être toutes bonnes, mais mes frères, je vous dis: nous devons veiller sur nous-mêmes, mais aussi les uns sur les autres.
Écoutez!
Nous avons un ennemi!
1 Pierre 5:8
Soyez sobres, veillez.
Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Non, en fait nous avons trois ennemis!
Satan, notre chair, et le monde autour.
Nous sommes dans un combat spirituel de tous les instants (Ephésiens 6:12).
Mais Dieu ne nous a pas placés dans un combat dans lequel nous ne pouvons pas avoir la victoire.
Premièrement, Jésus a déjà acquis la victoire pour nous à Golgotha!
1 Corinthiens 15:57
Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!
1 Jean 5:4
car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.
Nous avons la victoire, mais je vous rappelle que la vie chrétienne, c’est un sport d’équipe.
C’est une guerre oui, mais nous ne sommes pas seuls, nous sommes enrôlés dans l’armée du Seigneur.
Ne combattons pas seuls.
I. Un avantage v. 9
Deux valent mieux qu’un.
Je ne sais pas pour vous, mais dans ma vie j’ai souvent vu la preuve de ce principe, dans bien des domaines et à bien des niveaux!
Avez-vous essayé de déménager un piano récemment?
Si oui, vous comprenez que deux, non quatre, valent mieux qu’un!
Mais déménager un piano c’est une chose; rester pur devant Dieu c’est un plus grand défi que de déménager un piano.
Au moins, le piano, quand tu l’as amené là où il doit aller, tu peux prendre ton repos et c’est terminé.
Mais demeurer pur et saint dans toute sa conduite, c’est un combat de tous les jours, et de tous les instants.
Je comprends la question du contexte, mais la première chose que Dieu a dit des hommes, ce n’était pas un compliment!
En fait la première chose que Dieu a dite sur les hommes, c’est qu’un homme seul ce n’est pas assez.
Genèse 2:18
L’Eternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.
Évidemment, Dieu jetait les bases du mariage, du foyer chrétien.
Mais ce faisant il nous a donné un principe de vie: la solitude ce n’est pas bon pour l’homme.
Et, en passant, ma femme est un excellent partenaire de redevabilité pour moi.
Elle a accès à tous les domaines de ma vie: navigation internet, communications sur les réseaux sociaux, textos, etc.
Une des tantes de ma femme a du confronter son mari cette semaine.
Elle a trouvé plein de textos qu’il envoyait à une autre, et lorsqu’elle l’a confronté il est parti! 10 ans de mariage, et pouf!
Ils ne connaissent pas le Seigneur, mais il aurait eu besoin de quelqu’un qui pouvait intervenir et l’aider.
Mais deux valent mieux qu’un.
Le verset le dit que c’est bon dans le domaine du travail; les profits générés à 2 sont plus grands que seul.
Mais le verset 10 enchaîne.
Deux valent mieux qu’un parce qu’il existe un danger: le danger c’est de tomber.
Je ne me fais pas d’illusions aujourd’hui.
J’ai, en moi, le potentiel de tomber.
J’ai un grand potentiel de chute.
En fait, j’ai plus de potentiel de chute que je ne veux l’admettre.
Galates 6:1
Frères, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.
Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.
Prends garde à toi-même, Eric Léveillé!
Pourquoi?
Parce que tu pourrais être tenté également!
Même en aidant les autres, il faut être prudent pour ne pas être tenté tout en essayant d’aider les autres.
Mais remarquez l’esprit dans lequel nous devons redresser les autres.
Nous devons le faire avec douceur.
Pas avec fracas, pas avec colère, surtout pas avec médisance, mais avec douceur.
Il faut aider à le redresser, le restaurer.
Proverbes 10:12
La haine excite des querelles,
Mais l’amour couvre toutes les fautes.
C’est un avantage d’aller à la guerre à plusieurs!
Je suis content de pouvoir aller à la guerre avec des gens qui sont prêts à me redresser avec douceur, avec des gens avec qui je peux être honnête, qui ne vont pas publier mes fautes, mais qui vont me garder redevables pour mon bien spirituel.
II.
Un malheur v. 10
Vous connaissez sans doute aussi bien que moi l’histoire du roi David.
C’était un homme selon le coeur de Dieu.
Un homme brave, talentueux, rempli de toutes sortes de qualités que nous désirerions voir dans nos propres vies.
Pourtant, ce grand homme est tombé dans le péché.
Vous connaissez l’histoire: il devrait être à la guerre comme les autres rois à ce temps-là de l’année, mais il est devenu complaisant, semble-t-il.
Il reste chez lui.
Au fond, il l’a mérité, non?
C’est bien lui qui a battu le géant quand toute l’armée d’Israël se cachait?
C’est bien lui qui leur a procuré des victoires sur les philistins?
C’est bien lui qui a pris la ville de Jérusalem des mains des jébusiens?
Et on en passe.
Il mérité son repos, non?
Mais ce grand homme de Dieu, ce roi et prophète en un, a fait quelque chose de grave.
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