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Chacun d’entre nous a un rôle distinct à jouer ici.
D’abord : les pères. Le poids sur vos épaules est grand.
Vous avez la responsabilité première d’enseigner à vos enfants la volonté du Seigneur—de faire exactement ce que David dit dans ce psaume.
Il y a un livre entier qui existe pour nous modeler cela.
Le livre des Proverbes est donné comme un torrent de sagesse sainte, transmise de père en fils.
Paul dit clairement dans Ephésiens 5-6 que le poids de la responsabilité pour cela repose sur le mari, sur le père.
C’est nous qui sommes responsables d’établir le climat spirituel de nos maisons, de nous assurer que l’histoire de Dieu et de sa volonté soit communiquée à nos enfants.
Les pères, c’est notre responsabilité de s’assurer que la grâce et la bonté de Dieu sont l’air que nous respirons à la maison.
Et ce n’est pas tout—ce n’est pas simplement une question d’établir le climat spirituel à la maison.
Nous devons aussi le faire de manière à ce que nos enfants ne se renferment pas quand nous essayons de leur enseigner.
Ephésiens 6.4 :
Quant à vous, pères, n’irritez pas vos enfants mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur.
Je confesse que je fais ça mal.
Il y a tellement de choses dans le cerveau de cinq ans et demi de Jack que je ne comprends absolument pas.
C’est frustrant, et parce que je ne suis pas quelqu’un d’extrêmement patient, j’ai tendance à être beaucoup trop stricte beaucoup trop vite.
Mais bien sûr lui, il ne comprend pas pourquoi je dis ce que je dis, alors il est irrité avec moi, et c’est un spirale infernale.
Nous devons faire de notre mieux pour comprendre nos enfants, et de leur parler d’une manière appropriée à eux.
Certains enfants répondent très bien à certains types de discipline—mais ils sont tous différents.
Les pères, c’est notre responsabilité de devenir des experts dans le domaine de nos enfants, afin de bien les enseigner.
Mais les pères ne font pas cela seuls. Les mères, vous avez un boulot que je ne voudrais jamais—même si on ne compte que l’accouchement.
J’ai été dans cette pièce, et je n’aimerais pas être sur cette table.
Je ne sais pas si vous avez vu cette vidéo sur YouTube, où ces deux gars bien costauds qui permettent à des médecins d’attacher des éléctrodes sur leurs ventres pour simuler la douleur des contractions d’accouchement. Ils tombent en miettes à plus ou moins 40% de l’intensité de vraies contractions. (Leurs femmes étaient dans la pièce avec eux, pliées de rire tout ce temps.)
Nous ferions très mal votre travail.
J’aimerais pouvoir vous dire que maintenant que le bébé est sorti, la partie difficile est terminée.
Vous savez ce que je vais dire—c’est faux.
Mamans, vous avez du travail à faire.
Nous avons plusieurs images dans la Bible de ce qu’est une femme et une mère sainte.
Dans Proverbes 31, par exemple, nous avons la « femme de valeur » :
une femme qui est une bosseuse féroce, qui est très intelligente—
cette femme n’est pas une chiffe molle.
Tous ceux qui pensent que tenir à une théologie complémentariste (comme nous faisons ici) veut dire que la femme doit être passive et servile n’a jamais lu la Bible.
Cette femme connaît sa théologie ;
elle connaît l’histoire de la Bible et la fait sortir en discussion avec ses enfants.
Je ne peux pas compter combien de fois j’ai eu des discussions normales avec Jack, et il dit : « C’est comme ce qui s’est passé avec Elie, » ou quelque chose du genre.
Comment il a entendu parler de cela ? Maman lui l’a raconté.
Son esprit est toujours tourné vers la Parole de Dieu, et cette Parole sort tout naturellement, dans un million de situations différentes, avec ses enfants.
Les mamans, même si votre mari a la première responsabilité dans ce domaine, n’imaginez jamais que ça veut dire que vous pouvez ne pas le faire.
Loanne a un emploi ;
en plus, elle rencontre régulièrement des femmes de l’église—pour leur enseigner à être des disciples, pour les encourager, pour prier avec elles ;
elle rencontre régulièrement avec ses amies non croyantes aussi.
Et en plus de tout cela, elle récupère Jack à l’école tous les jours et passe ces heures avec lui avant que je rentre du travail—
sans même parler de ces jours où Jack n’a pas l’école, et je travaille.
Je dis tout ça pour montrer le simple fait qu’elle voit Jack bien plus que moi,
alors naturellement un grand nombre de ces discussions importantes, c’est elle qui les entretient avec lui, parce qu’elle me libère pour être capable d’être un bon pasteur pour vous.
Tout cela pour dire qu’en tant que mari, la responsabilité d’élever Jack pour être un disciple de Christ tombe sur moi.
Mais cette responsabilité ne serait pas satisfaite sans elle.
Elle est un des moyens principaux que Dieu a donné à notre famille pour bien élever Jack.
J’ai la responsabilité de le faire, mais je ne peux pas m’en attribuer le mérite.
Même la Bible reconnaît cela—dans Proverbes 1.8, Salomon dit :
Mon fils, écoute l’instruction de ton père et ne rejette pas l’enseignement de ta mère! 9En effet, ce sera une couronne de grâce pour ta tête et un collier pour ton cou.
C’est Maman et Papa, ensemble—des partenaires égaux dans ce travail de faire de nos enfants des disciples. C’est la tâche que Dieu nous a donnés.
Mais même nous, nous ne faisons pas cela seuls.
Aucune famille dans l’église n’est une île—les autres couples, nous avons besoin de vous.
Loanne et moi étions des parents assez nerveux au départ : on a eu Jack après neuf ans de mariage, alors son arrivée était comme une bombe.
On ne le gérait pas toujours très bien.
Et un des dons les plus précieux que Dieu nous a donné dans ces premières années était Philip et Rachel Moore.
Philip était notre pasteur à l’époque, et lui et Rachel nous permettaient de venir chez eux sans aucune raison particulière, juste pour être là—pour les observer avec leurs enfants, pour voir comment ils se parlaient, comment ils enseignaient leurs enfants.
Les familles, passez du temps ensemble.
Si vous êtes parents depuis plus longtemps, sachez qu’il y a de plus en plus de nouveaux parents dans l’église—des huit bébés qui sont nés ou qui naîtront dans les mois à venir, tous sauf un sont le premier enfant de leurs familles.
Ils auront besoin d’aide. Ils auront besoin de quelqu’un d’après lequel ils peuvent se modéler.
Venez à côté d’eux et traversez cette expérience avec eux.
Dernièrement—les célibataires, ou les couples sans enfants.
Ça pourrait être tellement tentant pour un célibataire de 25 ans de regarder à tous ces nouveaux parents et de se dire : « Whew ! Heureusement que je suis libre, moi ! »
Désolé de vous le dire, mais vous n’êtes pas libres.
La responsabilité première d’élever ces enfants tombe sur leurs parents, oui—mais comme on a vu dimanche passé, chaque membre du corps est essentiel.
Nous avons besoin de votre aide.
Les enfants et les ados de notre église ont besoin de grands frères et de grandes sœurs.
Tout parent peut vous dire quel impact vous pouvez avoir sur nos enfants.
C’est un peu énervant, mais merveilleux en même temps :
nous disons à nos enfants mille fois : « C’est pas une bonne idée, pas une bonne idée, pas une bonne idée… »
Et puis l’un d’entre vous arrive, et parce que vous êtes cool, et parce que vous êtes vieux mais pas trop vieux, vous dites : « Tu sais, c’est peut-être pas une bonne idée, »
et le gamin fait : « Huh—tu as peut-être raison ! »
Quand j’étais un jeune ado—j’avais treize ou quatorze ans—il y avait un jeune couple dans l’église qui n’avait pas encore d’enfants,
et ils invitaient mon petit frère et moi chez eux pour des soirées film.
Rien d’extravagant, ça demandait aucune préparation, mais nous, on se sentait valorisés, comme si nous faisions vraiment partie de la vie de l’église.
Et cette idée que nous étions importants pour ces deux adultes, qui n’étaient pas nos parents…
C’était gigantesque pour nous.
Alors quand ils nous parlaient de Dieu, nous écoutions—avec grande attention.
Si vous n’avez pas d’enfants, il faut savoir que vous AVEZ des enfants.
Pas de la même manière que nous, évidemment—mais Dieu vous a placés dans cette église, et donc il vous a donné une responsabilité pour les personnes qu’il a placées autour de vous…y compris vos petits frères et vos petites sœurs.
S’il vous plaît—ne refusez pas cette responsabilité.
Conclusion
Que chaque génération célèbre tes œuvres et proclame ton extraordinaire façon d’agir!… 11ils diront la gloire de ton règne, ils proclameront ta puissance, 12pour faire connaître aux hommes ta puissance Et la splendeur glorieuse de ton règne.
Frères et sœurs, nous nous multiplions (littéralement) pour enseigner à la génération suivante à chanter les louanges de Dieu. Nous nous multiplions, en tant qu’églises, pour la même raison—afin que la prochaine génération de chrétiens déclare les œuvres puissantes de Dieu.
Ce n’est pas seulement un appel pour les familles individuelles—c’est bien plus que cela. C’est un appel communautaire.
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