La terre promise pour une église
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Handout
Je rends grâces à Dieu pour le privilège de pouvoir le servir ici, dans ce lieu.
Je rends gloire à Dieu pour tout ce qu’il a fait dans cette église ou pour cette église depuis les premiers jours. (J’étais à la première réunion de l’église quand j’étais adolescent, et j’étais loin de me douter que je serais ici un jour!)
Mais parfois, rendre gloire pour le passé devient un substitut pour la gloire de Dieu dans le futur. Il faut toujours rendre grâces et gloire pour le passé, mais il faut également aller vers l’avant pour la gloire de Dieu.
Ce n’est jamais un signe de reconnaissance que de cesser de bâtir l’oeuvre qui avait été entamée par d’autres.
Lorsque le pasteur Paul Pelletier est venu à Laval avec sa famille, ils avaient un objectif bien précis en tête. Ils désiraient voir Dieu bâtir une église qui prêcherait la Bible et qui allait un jour pouvoir battre de ses propres ailes. Le Pasteur Pelletier, comme moi, était soutenu financièrement par un bon nombre d’églises américaines ou canadiennes. Mais ce soutien étant temporaire, il entrevoyait déjà le jour où l’Église baptiste centrale de Laval serait capable de payer toutes ses dépenses et prendre en charge le salaire pastoral.
Mais le but a toujours été, et sera toujours, d’atteindre le plus d’âmes possible et de former le plus grand nombre de disciples de Christ. Toute église qui perd de vue ce grand mandat ne peut penser qu’elle plait à Dieu.
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
Il est clair selon la Parole de Dieu que nous devrons toujours et encore continuer à progresser vers cet objectif: atteindre plus de gens, plus d’âmes, et former un plus grand nombre de disciples pour Jésus-Christ.
Dieu désire qu’en 2018, nous prenions plus de responsabilités financières qu’avant. Il désire que nous atteignons plus d’âmes pour lui, qu’elles écoutent l’Évangile ou non. Il désire que de ceux qui croiront à l’Évangile, un plus grand nombre deviennent solidement ancrés dans la Parole de Dieu.
Il est impératif que l’allocation de nos ressources reflètent les priorités de Dieu. Le budget de l’Église doit refléter les priorités de Dieu. L’affectation des bénévoles doit refléter les priorités de Dieu. Et aussi l’investissement de nos énergies doit refléter les priorités de Dieu.
C’est une question que je me pose souvent, et à laquelle la réponse n’est pas toujours oui. Est-ce que ce que nous faisons reflète les priorités de Dieu?
Le peuple d’Israël, en de façon si claire dans Josué, reflète bien les avancées du peuple de Dieu, la puissance de Dieu, le progrès, mais aussi les dangers qui guettent le peuple de Dieu lorsqu’il veut avancer pour la gloire du Seigneur.
Quelques rappels pour notre église:
I. Dieu nous en donne plus que nous n’en avons pris. v.3
I. Dieu nous en donne plus que nous n’en avons pris. v.3
Josué n’était pas content. Il n’était pas content parce que 7 tribus sur 12, ou sur 11 puisque les Lévites n’avaient pas de territoire à recevoir, n’avaient pas encore pris le terrain que Dieu voulait leur donner.
Je suis convaincu que plusieurs églises ne prennent pas le terrain que Dieu leur accorde. Je suis également convaincu que cette église n’a pas encore pris tout ce que Dieu veut lui accorder.
J’entrevois un jour où ajouter des chaises ne sera pas suffisant pour cette église; il faudra un autre bâtiment. J’entrevois le jour où je pourrai remercier les églises pour leur soutien, les informant que dorénavant nous battons de nos propres ailes. J’entrevois le jour où nous pourrons prendre une des familles que nous aimons et leur dire au-revoir alors qu’ils vont porter l’Évangile dans d’autres contrées, tel que Dieu le veut.
Dieu désire nous en donner plus que ce que nous avons pris. Ce qui est fait déjà est bien, mais que nul ne pense que c’est assez!
Personne n’a tout conquis ce que Dieu veut lui donner.
Cette Église a un plus grand territoire que ce que nous avons pris à date.
Je crois fermement que si nous prenions tout ce que Dieu désire nous donner, cet endroit serait très insuffisant pour contenir ce que Dieu désire faire parmi nous.
Le péché de ces tribus était la négligence.
Le péché de ces tribus était la négligence.
Bonne question: “Jusqu’à quand négligerez-vous…?”
Mais Josué n’a pas fait que critiquer; il les a aidés avec un plan. Ce plan a aidé, mais malheureusement même avec ce plan, les limites d’Israël sont demeurées beaucoup plus petites que ce que Dieu leur avait donné.
Réfléchissez-y: “…que l’Éternel vous A DONNÉS”. Dieu l’avait déjà donné s’ils avaient voulu le prendre.
II. Il faut aller et prendre ce que Dieu nous donne.
II. Il faut aller et prendre ce que Dieu nous donne.
Le fait que Dieu le donne n’excuse pas la paresse ou la négligence. Il faut aller prendre ce que Dieu nous donne.
Dieu savait bien que le monde romain verrait la puissance de Dieu dans l’église primitive, mais il fallait quand même que Paul et les apôtres aillent prêcher.
III. Aucune excuse ne tiendra pour ne pas avoir pris le territoire que Dieu veut nous donner. 17:12, 16, 18
III. Aucune excuse ne tiendra pour ne pas avoir pris le territoire que Dieu veut nous donner. 17:12, 16, 18
Le problèmes des israélites n’était pas qu’ils étaient incapables avec Dieu; leur problème était qu’ils étaient négligents.
Que personne ne puisse dire de nous un jour que nous aurions pu faire ceci ou cela pour Dieu, mais que nous avons été négligents!