La terre promise pour la famille
Vers la terre promise • Sermon • Submitted
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Handout
Handout
Je ne sais pas combien de fois j’ai vu ce verset affiché dans ma vie. Il décore les murs de tant de foyers chrétiens, ou même soi-disant chrétiens. Pourtant, si peu de familles servent l’Éternel.
Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
Notre défi aujourd’hui est de prendre un verset usé et de le remettre à neuf. Évidemment il n’est pas réellement usé; mais ses mots sont si familiers que nous devenus vaccinés contre son réel message.
J’imagine la frustration de Josué. Il est entré dans la terre promise, et il a vu Dieu faire de grandes choses. Mais la campagne de victoire d’Israël a perdu son momentum et les défaites ont commencé à s’accumuler au milieu des victoires.
Et il sait pourquoi les défaites s’additionnent. Il sait pourquoi les philistiens sont laissés tranquilles. Il sait pourquoi les jébusiens gardent leurs villes. ll sait que la racine du problème est que plusieurs personnes dans le peuple ont des faux dieux dans leurs familles, dans leurs vies.
Le défi de ma famille est le suivant: de garder l’adoration de Dieu et son service comme notre passion première, et nous défaire des idoles de nos coeurs qui nous détournent autant soit peu du seul vrai Dieu.
Nos idoles ne sont pas des statues, des étoiles dans l’espace, ou des animaux, mais ce sont souvent nos carrières, nos enfants, nos biens matériels ou la poursuite de l’obtention de ceux-ci.
A New York Times article on people who are sick of too many hours at work tells the story of Diane Knorr, a former dot—com executive: “The first time I got a call way after hours from a senior manager, I remember being really flattered and thinking, wow! I'm really getting up there now.” But gradually, her work and family life became a blur with hours that were hard to scale back. “If I leave at 5:00 and everyone else leaves at 6:30, I might look like the one who is not pulling his weight,” she said. In college, Mrs. Knorr set a goal of making a six-figure salary by the time she was 49. She reached it at 35 and, “Nothing happened; no balloons dropped,” she said. “That's when I really became aware of that hollow feeling.” Knorr eventually quit her job and started a non-profit organization.—New York Times, September 5, 2004, John Schwartz
Le chef Josué en a beaucoup à dire au peuple. Il parle à peuple béni, et un peuple idolâtre.
Nous sommes un peuple béni, et un peuple idolâtre. Ce n’est pas tout le monde qui est idolâtre dans le peuple d’Israël devant Josué. Mais il y en a assez pour que la victoire leur échappe. Et il y a assez d’idolâtres parmi le peuple de Dieu pour que nous ressemblions à l’église de Laodicée.
Josué a la solution pour l’obtention totale de la terre promise. Il l’a depuis des décennies. Il faut se donner tout entier à l’Éternel; lui donner la première place dans nos coeurs, pensées, temps, forces. Il faut mettre de côté les choses qui nous tirent loin de Dieu et qui nous tirent loin de la victoire que Dieu veut nous donner.
Pour que votre famille vive dans la terre promise que Dieu veut vous accorder, et pour jouir de cette terre promise, il faut:
I. La crainte de l’Éternel v. 14
I. La crainte de l’Éternel v. 14
Le verset commence avec le mot “maintenant”. Maintenant que Dieu vous a donné des villes, des vignes, des oliviers, de la nourriture… “Maintenant”.
Souvent, les choses que Dieu nous donne nous tirent loin de Dieu.
Parce que Dieu nous a donné la victoire, nous vivons comme si nous n’avons plus besoin de lui. Parce que Dieu nous a nourri, nous vivons comme si nous pouvions nous nourrir nous-mêmes.
Parce que Dieu nous a donné toutes choses, nous devons le craindre. Parfois, nous le craignons afin qu’il nous donne ce que nous désirons, mais lorsqu’il nous l’a donné, nous sommes prompts à l’oublier.
Craindre l’Éternel c’est de respecter l’Éternel et de se comporter d’une façon à ne pas attirer sur nous son châtiment.
Nous craignons les policiers, ralentissant sur l’autoroute lorsque nous les voyons, mais nous ne craignons pas toujours l’Éternel.
Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Eternel,
Qui observe tous ses sentiers.
II. Le service pour l’Éternel v. 14
II. Le service pour l’Éternel v. 14
Remarquez que l’étape qui suit la crainte de l’Éternel, c’est le service de l’Éternel. Tout le monde doit servir l’Éternel. Toute personne qui invoque son nom doit servir le Seigneur.
Ce n’est pas tout le monde qui doit servir à plein temps, comme vocation, mais tout le monde devrait faire du service pour le Seigneur une priorité.
Vous ne trouverez pas de gens qui craignent sincèrement l’Éternel qui ne le servent pas aussi.
La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse (; Proverbes 9.10). Le sage sait pourquoi il a été créé; non pas pour lui-même, mais pour la gloire et le service de son Créateur et Sauveur.
Remarquez également que Josué n’a pas dit que sa maison et lui adoreraient l’Éternel. Il ne dit pas non plus qu’ils craindraient l’Éternel.
Il affirme clairement leur intention de servir l’Éternel:
Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
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Servez-vous l’Éternel? Votre famille sert-elle l’Éternel?
Plusieurs études font état d’un phénomène récurrent dans les églises. 10-20% des gens font 80-90% du travail. C’est généralement la même chose dans les offrandes, dans les ministères de l’église, dans l’hospitalité, et ainsi de suite.
Si votre famille ne sert pas l’Éternel, c’est forcément parce qu’elle sert quelqu’un d’autre. Loin de moi de vouloir deviner qui vous servez si vous ne servez pas l’Éternel, mais vous ne connaîtrez jamais la satisfaction du chrétien hors du service pour Christ.
et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.
Aimer Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme, cela implique la crainte de l’Éternel.
Aimer Dieu de toute ta pensée, cela implique l’adoration et la communication avec l’Éternel.
Mais aimer Dieu de toute sa force, cela implique forcément un service pour l’Éternel!
Si votre force est dépensée, sans qu’elle n’ait été déployée pour le service de l’Éternel, vous ne pouvez pas dire avec Josué, “Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.”
Mon père n’était pas pasteur, mais ma famille était impliqué dans à peu près toutes les facettes de notre église, tant que possible. J’ai toujours appris, dès ma tendre enfance, que lorsque nous allions à l’église, nous y allions pour faire quelque chose, et non pas pour voir quelque chose. De plus, ma famille était fidèle et assidue, donc le pasteur n’avait pas d’hésitation à nous confier des tâches.
Pour utiliser l’expression de l’apôtre Paul, je vous en conjure au nom du Seigneur Jésus-Christ, servez l’Éternel! Tant de choses sont à faire pour son nom! Quelle part allez-vous jouer dans son champ?
III. L’expulsion des faux dieux v. 14
III. L’expulsion des faux dieux v. 14
Ce verset m’étonne. Après la Mer Rouge fendue; après la manne chaque matin, après des miracles à Jéricho et ailleurs, après voir vu la force terrible et splendide de l’Éternel, ils ont encore dans leurs tentes des faux dieux.
Ces choses qu’ils avaient apportées d’Égypte. Des dieux que l’Éternel avait humiliés par les plaies d’Égypte; ces plaies qui étaient l’illustration de l’impuissance des faux dieux d’Égypte.
Aussi ils ont accumulé les faux dieux des cananéens. Ces faux dieux qui n’avaient pu sauver les cananéens de la vengeance de l’Éternel. Quel non-sens! Prendre la terre promise par la force de Dieu, pour ensuite adopter les faux dieux du pays. Pourtant c’est ce que certains d’entre eux avaient fait.
Encore ici le lien est fait directement entre l’adoration et le service.
L’adoration, si elle est sincère, mène toujours au service.
L’adoration, si elle est sincère, mène toujours au service.
Il ne dit pas, “Faites disparaître ces faux dieux et adorez l’Éternel.” Il dit, “Faites disparaître ces faux dieux et SERVEZ l’Éternel.”
IV. Une évaluation de la vie v. 15
IV. Une évaluation de la vie v. 15
C’est quoi pour vous, une “bonne vie”?
Le Canada promet aux gens une “bonne vie”. Les grand-parents maternels de Melissa ont quitté les Pays-Bas après la 2e Guerre Mondiale, pour trouver une bonne vie. Ils ont enduré des épreuves, des humiliations, des difficultés, en quête de cette vie. Et je rends grâces à Dieu pour tout ce que ce pays a de bon à nous offrir. Mais ce n’est pas ça, au sens réel, une “bonne vie”.
Une bonne vie, c’est de faire ce pour quoi Dieu m’a créé. Il m’a créé pour un but; je ne suis pas un accident. Il m’a créé pour sa gloire et pour son service.
Mais Josué dit au peuple, “Si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel...” Je crois que Josué use un peu de sarcasme ici. Il dit en somme, “Écoutez, si vous n’aimez pas voir Dieu faire pour vous des prodiges, si vous n’aimez pas la vie de victoire qu’on trouve auprès de l’Éternel…si vous n’aimez pas la terre promise, eh bien, allez ailleurs voir si ça vous plait!”
Josué leur dit: Vous avez une panoplie de choix pour des faux dieux! Des dieux égyptiens, amoréens, et autres! Mais ils vous laisseront tous aussi vides.
Êtes-vous heureux dans la vie? Si oui, pourquoi précisément, l’êtes-vous? Si non, pourquoi précisément, ne l’êtes-vous pas?
La joie, la satisfaction, l’épanouissement, c’est un choix. Ce n’est pas un choix d’école, de carrière, de quartier, de pays. C’est un choix de vie. En fait, c’est un choix de service. Qui vais-je servir?
Ce commentaire de Josué était une offre d’aller voir ailleurs, et en voir l’issue. Allez-y, servez Baal, et vous verrez comment ça finit. Même si dans , le peuple a dit qu’ils serviraient l’Éternel, leurs enfants ont fait le choix contraire, ce qui nous donne le livre des juges: la catastrophe, la misère et l’esclavage.
Quelle vie voulez-vous? La bonne vie? La mauvaise vie? Faites votre choix. La première s’obtient en servant Dieu. La deuxième s’obtient en servant n’importe quoi d’autre.
V. Un choix de service v. 15
V. Un choix de service v. 15
Le Saint-Esprit a dirigé ce message vers une question simple et claire: En 2018, vous allez servir qui?
Quand je dis servir, je ne veux pas juste dire adorer. Oui, il faut avoir une marche personnelle avec Dieu: Parole et prière. Oui, vous devriez avoir un culte familial. Oui, vous devez aller à l’église (). Mais vous devez aussi servir le Seigneur.
Nous servons tous un Dieu. Ou un dieu. Tout le monde sert quelque chose. Parfois ce dieu est déposé à la banque; parfois nous y allons tous les matins pour gagner notre vie; parfois nous le regardons à la télévision, ou parfois nous le mettons dans son lit pour lui dire “bonne nuit”. Mais nous servons tous un dieu, ou encore nous servons le vrai Dieu.
“Choisissez qui vous voulez servir.”
Dieu ne force personne. Nous ne sommes pas des robots; nous sommes des créatures libres de servir qui nous voulons au présent. Mais nous serons responsables de notre choix, avec les bienfaits ou les récompenses qui en découlent.
VI. Une déclaration d’objectif v. 16
VI. Une déclaration d’objectif v. 16
Si c’est nébuleux, ce ne sera pas clair. Si c’est nébuleux, ce ne sera pas efficace.
Josué ne veut pas que ce soir nébuleux. J’imagine qu’il parle autant à ses enfants qu’au peuple, et il déclare avec force: “Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.”
C’est une des grandes déclarations de leadership dans la Bible. Des mots clairs. Des mots tranchants. Des mots justes. Des mots de défi.
Êtes-vous disposé à faire la même déclaration, claire, succincte, lourde et agréable à Dieu?