Jésus nourrit les foules
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Social
Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples. Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger?Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit: Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples. Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.
Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, ou mer de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples.
( CAUSE pour CONTEXTE ) Or, la Pâque, la fête des Juifs était proche.
Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe:
???Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger?
Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit: Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens?
Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés,
il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.
il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.
Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Etant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée.
Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C’est moi; n’ayez pas peur! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
-L’immensité et l’ampleur de ce miracle
-le quatrième dans cette évangile,
Signe & miracle ayant pour but de prouver la divinité de Jésus, le fils de Dieu
Noces: eau en vin
le fils de l’officier
Le boiteux à la piscine
les 5000 nourrit par la main de Jésus
les différent types de miracle
restorateur
réorganisateur
créateur
faire référence à la table des matière de l’évangile que l’on retrouve dans le premier chapitre
illustrer avec PPT?
ce passage nous manifeste le plus grandiose des miracles, pas étonnant que plusieurs personnes ( au sein de l’église , à l’extérieur de l’église… le connaisse)
Style d’exposé: Structure, approach .
The preparation: Heart, study, craft, tools
The Delivery : according to my gifting, my calling, my abilities,
My structure: Introductory words, reading, exposition, illustration, application.
My structure: Introductory words, reading, exposition, illustration, application.
This passage , which is covered in all four Gospels is a clear indication of Jesus through his creative powers …setting up the scene to declare once again his Deity. He his not ambitious or running is own personal agenda, rather his course of action is to exemplify is kindness, compassion, to the multitudes while also setting the table for him to underline/ teach/ declare that the nations may believe in HE who has SENT Jesus.
Belief in God, Belief in HIS SON.
Dear God, Help me ! understand the scriptures before me. Explain the text, illustrate the text, encourage the people, instruct the people.
I do not want to be or try to imitate what I am not. I am servant of the most High living God, I do not tread lightly with this task. Father in heaven help me prepare well, use the right tools, communicate clearly
I Worship you oh almighty God. I ask that you be glorified as I transmit these super important words!
QUATRE REMARQUES PRÉLÉMINAIRES
1 4ième miracle
2 dans tous les 4 évangile
3 après 4: structure de 5&6 :identique (fête, miracle,
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Pourquoi cela? Parce que le Saint-Esprit désirait faire comprendre aux gens du peuple et à tous ceux qui, à travers les siècles, liraient ce récit fantastique que :
Le miracle de la multiplication des pains est le quatrième signe rapporté par Jean qui atteste la divinité de Jésus, et Jésus marchant sur les eaux et « téléportant » la barque des disciples sur le rivage, le cinquième.
Jean se fait un devoir de rapporter :
le miracle de l’eau changée en vin à Cana;
le miracle de la guérison du fils d’un officier du roi à Capernaüm;
le miracle de la guérison d’un paralytique à Jérusalem;
le miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 personnes;
le miracle de Jésus marchant sur les eaux, et de la barque des disciples
instantanément téléportée sur le rivage.
La multiplication pour les 5000 personnes est le seul miracle, hormis la résurrection de Jésus, qui se trouve rapporté dans les quatre évangiles.
Pourquoi cela? Parce que le Saint-Esprit désirait faire comprendre aux gens du peuple et à tous ceux qui, à travers les siècles, liraient ce récit fantastique que :
Jésus était l’Éternel de l’Exode, délivrant son peuple de ses péchés par son sang précieux;
le bon Berger du Psaume 23, conduisant ses brebis dans de verts pâturages;
le bon Berger du Psaume 23, conduisant ses brebis dans de verts pâturages;
les rassasiant de sa propre main;
les rassasiant de sa propre main;
les instruisant dans la sagesse de Dieu et
les instruisant dans la sagesse de Dieu et
les conduisant dans des sentiers de paix, de bonheur et de victoire.
les conduisant dans des sentiers de paix, de bonheur et de victoire.
Vous remarquerez que la structure du chapitre5 et celle du chapitre6 se ressemblent en tous points.
Il y a d’abord la mention d’une fête juive (5.1; 6.4),
le récit de miracles (5.2-8; 6.5-21) et
un discours pour expliquer les miracles (5.10-47; 6.22-71).
Le verset 1 nous situe vaguement dans le temps avec l’expression « après cela ». Mais nous savons que Jésus était plus populaire que jamais.
En effet, nous lisons au verset 1 : Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée, appelé aussi lac de Tibériade.
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CINQ BONNES RAISONS POUR SUIVRE JÉSUS
Le lac de Galilée prit, vers la fin du premier siècle, le nom d’une ville qu’Hérode Antipas avait surnommée Tibériade en l’honneur de l’empereur romain Tibère.
Mais que signifie l’expression « après cela » du verset 1? Nous savons, par la lecture des trois autres évangiles, que :
Hérode Antipas avait fait disparaître Jean le baptiste, et que tous les feux de la rampe convergeaient désormais vers Jésus;
Hérode Antipas avait fait disparaître Jean le baptiste, et que tous les feux de la rampe convergeaient désormais vers Jésus;
les disciples avaient prêché l’Évangile dans toute la Galilée et avaient réalisé beaucoup de miracles, ce qui avait soulevé l’enthousiasme de la foule;
les disciples avaient prêché l’Évangile dans toute la Galilée et avaient réalisé beaucoup de miracles, ce qui avait soulevé l’enthousiasme de la foule;
une multitude de gens se montraient curieux d’en savoir plus au sujet de Jésus, et que même Hérode Antipas cherchait à le voir.
une multitude de gens se montraient curieux d’en savoir plus au sujet de Jésus, et que même Hérode Antipas cherchait à le voir.
Bref, à la lumière de tous ces facteurs, nous pouvons dire que la popularité de Jésus était à son summum! Mais Jésus allait-il se laisser séduire par cette vague de popularité?
Nous devons suivre Jésus et nous attacher à lui parce qu’il est Dieu, et qu’il est digne de toute notre adoration (verset 2).
Le verset 2 nous dit qu’une grande foule suivait Jésus. En fait, la foule l’avait suivi jusqu’à ce lieu désertique au nord-est du lac de Galilée où Jésus s’était retiré avec ses disciples. Pourquoi les gens le suivaient-ils? Le verset 2 fournit la réponse : une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. Était-ce une mauvaise motivation pour le suivre? Pas nécessairement; mais c'était une motivation incomplète, insuffisante. Jésus désirait certes que les gens le suivent pour être guéris, car il débordait de compassion et de tendresse pour eux; mais il désirait aussi qu’ils le suivent pour d’autres raisons, plus cruciales et plus profondes également.
Les gens présents suivaient Jésus parce que celui-ci comblait leurs besoins par des guérisons et autres miracles, et parce qu’ils espéraient se servir de lui pour repousser le joug des Romains. Mais ils auraient plutôt dû chercher à savoir qui il était, afin de l’adorer et lui rendre hommage.
La superficialité de l’attachement des gens de la foule à Jésus apparaît évidente lorsque nous comparons le verset 15, où il est dit qu’ils étaient sur le point de l’enlever pour le faire roi, et le verset 66, où il est dit que plusieurs de ses disciples issus de la foule se retirèrent et cessèrent de le suivre. Un instant auparavant, ils étaient prêts à le couronner; mais après que Jésus eut parlé pour révéler leur cœur et leur besoin de repentance, ils étaient prêts à l’abandonner.
Jésus comprend très bien que nous sommes des êtres faibles et aveugles, et qu’il nous faut un certain temps pour saisir les vérités spirituelles. Mais le problème n’est jamais d’être faible au départ, c’est de ne pas grandir et d’en rester aux balbutiements durant des années.
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Jésus comprend très bien que nous sommes des êtres faibles et aveugles, et qu’il nous faut un certain temps pour saisir les vérités spirituelles. Mais le problème n’est jamais d’être faible au départ, c’est de ne pas grandir et d’en rester aux balbutiements durant des années.
Au départ, nous emboîtons le pas à Jésus parce qu’il répond à nos besoins immédiats dans la vie présente : il permet que nous recevions de l’argent miraculeusement, juste au moment où on devait payer un compte; il orchestre une rencontre avec un frère ou une sœur bien-aimée, juste au moment où on se sentait découragé, etc. Nous attacher à Jésus pour qu’il réponde à nos besoins immédiats dans la vie n’est pas forcément mauvais. C’est le genre de relation qu’un bébé ou un très petit enfant entretient avec ses parents. Mais nous ne pouvons pas en rester là.
Avec les années, nous devrions suivre Jésus pour des raisons de plus en plus spirituelles :
Avec les années, nous devrions suivre Jésus pour des raisons de plus en plus spirituelles : parce qu’il pardonne nos péchés, parce qu’il nous enseigne les voies de Dieu, parce qu’il nous aide à voir ce qui cloche dans notre vie et dans notre caractère et qui doit être changé, etc.
parce qu’il pardonne nos péchés,
parce qu’il nous enseigne les voies de Dieu,
parce qu’il nous aide à voir ce qui cloche dans notre vie et dans notre caractère et qui doit être changé, etc.
Ultimement, nous devrions suivre Jésus parce qu’il est Dieu et qu’il est digne de notre adoration; parce que nous comprenons de plus en plus à quel point il est grand, puissant, saint et admirable.
Ultimement, nous devrions suivre Jésus parce qu’il est Dieu et qu’il est digne de notre adoration; parce que nous comprenons de plus en plus à quel point il est grand, puissant, saint et admirable.
Bref, au départ, nous nous attachons à Jésus pour des raisons plutôt égocentriques; mais avec le temps, nous devrions le suivre pour des raisons de plus en plus théocentriques et christologiques.
Nous devons suivre Jésus et nous attacher à lui parce qu’il est l’agneau pascal et le libérateur de son peuple (versets 3-4).
3 Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. 4 La Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Dans les Évangiles, il est fréquent de voir Jésus emmener ses disciples dans un lieu désert, loin de la foule, en vue de leur permettre de se reposer, afin de leur enseigner en privé, et pour prier avec eux.
Un contraste évident apparaît entre le verset 2 et le verset 3. Le verset 2 dépeint la foule qui court après Jésus parce que ce dernier, après deux ans de ministère public, devenait le personnage le plus populaire de la Palestine. Mais le verset 3 dépeint un Jésus qui fuit la foule et la popularité, pour prier et passer du temps avec ses disciples et avec son Père.
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Jésus savait que toute cette popularité ne servait à rien si les gens de la foule ne comprenaient pas vraiment qui il était : le Dieu fait homme et l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. De plus, nous savons que le diable tentait Jésus périodiquement en lui offrant de prendre la couronne maintenant et de renoncer à la croix.
Au verset 4, Jean dit : La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Il ne mentionne pas la fête de la Pâque dans ce contexte par hasard, ou pour des raisons strictement chronologiques. En fait, c’est la deuxième Pâque juive sur trois que Jean mentionne dans son Évangile. Et il le fait ici à dessein, pour établir un lien théologique entre cette grande fête et la multiplication des pains pour la foule des 5 000 hommes.
Comme dans la situation présente, après leur sortie de l’Égypte, les Israélites s’étaient retrouvés dans le désert sans nourriture.
Comme dans la situation présente, les Israélites au désert devaient mettre leur confiance en Dieu pour être soutenus, instruits et conduits à bon port.
Comme l’Éternel avait épargné les premiers-nés des Israélites en Égypte à cause du sang répandu sur les linteaux des portes, il allait aussi épargner du jugement les hommes et les femmes de la foule qui allaient mettre leur confiance en Jésus, l’Agneau de Dieu, qui bientôt verserait son sang à la croix.
Comme l’Éternel avait délivré son peuple de l’esclavage en Égypte par la main de Moïse, il allait délivrer les gens de la foule de l’esclavage du péché par Jésus, son Fils bien-aimé. N’est-ce pas Jésus qui dit lui-même aux Juifs dans Jean 8.36 : «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres» ?
Comme l’Éternel avait miraculeusement nourri son peuple au désert avec la manne tombée du ciel, Jésus apparaissait comme celui qui, venant du ciel, allait nourrir les gens de la foule physiquement et spirituellement en leur permettant d’expérimenter, par son sacrifice, la paix avec Dieu et une communion spirituelle exceptionnelle et éternelle avec le Père.
Comme l’Éternel avait enseigné au peuple par Moïse, il allait les instruire par Jésus dont Moïse lui-même avait annoncé la venue dans Deutéronome 18.15. En effet, Moïse avait dit : L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez!
Bref, nous devons suivre Jésus et nous attacher à lui parce qu’il représente l’agneau pascal et le libérateur de son peuple.
Chercher à comprendre qui est Jésus devrait constituer notre objectif de l’année. 143
Chercher à comprendre la grandeur de Jésus devrait devenir notre aspiration au cours de l’année qui vient.
Chercher à comprendre à quel point Jésus est merveilleux devrait demeurer notre quête principale durant l’année qui vient.
Nous devons suivre Jésus parce qu’il est celui qui sait pourvoir à tous nos besoins mieux que nous-mêmes et mieux que tout autre (versets 5-13).
Dans les versets 5 et 6, nous voyons Jésus mettre Philippe à l’épreuve en le plaçant devant une situation qui le dépassait complètement : 5 Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous? » 6 Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire.
Les humains comptent sur Jésus pour combler leurs besoins seulement après avoir été mis à l’épreuve et avoir avoué leur incapacité. La foule était immense. Elle comptait 5 000 hommes, ce qui signifie, avec les femmes et les enfants, entre 15 000 et 20 000 personnes. Philippe, qui était originaire de la ville de Bethsaïda non loin de là, savait où on vendait de la nourriture; mais trouver tant de nourriture en si peu de temps était impossible, même pour une personne de la place.
Nous n’aimons pas les épreuves et les difficultés, car souvent elles nous dépassent. Mais elles sont souvent un moyen que Dieu utilise dans son amour pour nous mettre à l’épreuve et pour nous faire comprendre notre impuissance. Or, comprendre notre impuissance constitue la première étape à franchir pour développer l’heureux réflexe de dépendre de Dieu et d’expérimenter sa grâce.
Mais malheur aux « autosuffisants », aux « indépendants » et aux « arrogants », car ils se privent de la grâce de Dieu, de ses bontés, de ses ressources infinies et, pire encore, de son merveilleux royaume éternel.
Nous n’aimons pas être placés par Dieu dans des situations qui nous dépassent. Cela nous décourage et nous rappelle notre impuissance. Or, c’est pourtant là la clé : nous souvenir sans cesse de notre impuissance pour développer l’heureux réflexe de faire appel à sa toute-puissance.
Dans les versets 7 à 9, nous voyons Philippe et André avouer leur impuissance à Jésus :
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Dans les versets 7 à 9, nous voyons Philippe et André avouer leur impuissance à Jésus :
7 Philippe lui répondit : « Même avec deux-cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » 8 Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : « 9 Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes? »
Philippe semblait un bon organisateur. Dans Jean 1.45-46, il parle de Jésus à Nathanaël en des termes on ne peut plus clairs et lui offre de le conduire au Maître. Dans Jean 12.20-22, il conduit quelques Grecs venus à Jérusalem pour voir Jésus. C’est aussi lui qui demande à Jésus, dans Jean 14.8 : Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. Philippe semblait aussi savoir compter, car au verset 7 de notre texte, il répond à Jésus : Même avec deux-cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. Il avait sans doute rapidement estimé la somme qu’il pourrait recueillir, effectué un calcul rapide et conclu que c’était impossible. Une pièce d’argent ou un denier constituait le salaire journalier d’un ouvrier agricole. En admettant qu’un seul denier ait suffi à nourrir une famille de 10 personnes durant une journée complète, 200 deniers auraient suffi à acheter un repas pour environ 6 000 personnes; or, la foule comptait entre 15 000 à 20 000 personnes. André, frère de Simon, y va d’un aveu d’impuissance encore plus frappant : Seigneur, tout ce que j’ai pu trouver : cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes?
Les humains n’ont pas tendance à avouer promptement leur impuissance à Jésus. Notre orgueil légendaire nous aveugle, car il nous fait réellement penser que nous y arriverons sans lui :
o Ça s’en vient, ça s’en vient. Ne vous découragez pas...
o Avec ma nouvelle série de résolutions pour l’année qui vient, vous allez voir ce
que vous allez voir...
o Nous allons enfin sortir ce pauvre monde du bourbier...
o Je vais aimer les gens qui m’entourent, faire le bien, repousser tout geste égoïste,
toute parole méchante; je serai de plus en plus vertueux, si je le veux.
Tout cela n’est qu’illusion. J’ai besoin de Jésus et de son secours pour vraiment progresser dans la vie, particulièrement dans la vie spirituelle et assurément dans la sphère éternelle.
Une fois que nous avons avoué notre impuissance à Jésus, il intervient et tout s’illumine.
Les versets 11 à 13 nous dévoilent l’intervention puissante de Jésus.
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Les versets 11 à 13 nous dévoilent l’intervention puissante de Jésus.
Jésus intervient en demandant aux disciples de poser un petit geste d’obéissance :
10 Jésus dit alors : « Faites assoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc; ils étaient environ cinq-mille hommes. C’est comme si Jésus leur avait dit : « Mettez la nappe, le dîner s’en vient. »
Jésus intervient sur la base de sa foi inébranlable dans le Père : 11a Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là.
Jésus intervient sur la base de la richesse de Dieu pour son peuple : 11 b Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. (Les poissons étaient probablement de petits poissons marinés dans le vinaigre.) 12 Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » 13 Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé.
Le désir de Dieu est de nous rassasier sur tous les plans : spirituel, émotionnel, relationnel et physique.
Le désir de Dieu est que nous fassions un bon usage de l’abondance qu’il nous accorde en partageant avec les autres ses richesses et son abondance.
Nous devons suivre Jésus parce qu’il est le mieux placé pour nous garder dans les voies de Dieu (versets 14-15).
14 Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait réalisé, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde! » 15 Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.
Dans un sens, les gens de la foule avaient raison. Jésus était vraiment le prophète dont Moïse avait annoncé la venue dans Deutéronome 18.15. Cependant, ils n’étaient pas vraiment à l’écoute de Dieu ni intéressés à son plan. En couronnant Jésus, ils voulaient se servir de lui pour être libérés du joug des Romains alors que Jésus avait une libération beaucoup plus grandiose à leur offrir : la libération de la condamnation et de l’esclavage du péché. Mais il semble que cette libération ne les intéressait pas.
Nous devons suivre Jésus parce qu’il veille sur nous et désire nous conduire à bon port (versets 16-21).
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Nous devons suivre Jésus parce qu’il veille sur nous et désire nous conduire à bon port (versets 16-21).
16 Quand vint le soir, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac, 17 ils montèrent dans une barque et se mirent à traverser le lac en direction de Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints. 18 L’eau du lac était agitée, car le vent soufflait avec force. 19 Les disciples avaient ramé sur une distance de cinq à six kilomètres quand ils virent Jésus s’approcher de la barque en marchant sur l’eau; et ils furent saisis de peur. 20 Mais Jésus leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur! » 21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt la barque toucha terre, à l’endroit où ils se rendaient.
Le souci de Jésus n’était pas d'accomplir un autre miracle pour impressionner les disciples. Plutôt il désirait leur montrer qu’il resterait toujours avec eux dans les tempêtes de la vie.
Les synoptiques nous disent que c’est Jésus qui avait renvoyé les disciples. Et nous pouvons facilement croire, dans le présent contexte, qu’il l’avait fait afin que l’enthousiasme de la foule ne leur fasse pas perdre leur concentration. La foule offrait à Jésus et à ses disciples la couronne et la gloire, mais Jésus savait qu’il n’y aurait pas de victoire et de couronne glorieuse s’il n’y avait pas d’abord la croix.
Mais voilà que les disciples sont pris au milieu de la tempête au milieu du lac, épuisés d’avoir ramé et lutté contre des vents contraires. Et voilà que Jésus s’amène, marchant sans difficulté sur les eaux troubles et transportant miraculeusement la barque sur le rivage.