Un long récit de conversion

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Un long récit de conversion

Enseignement préparé dans le cadre de mes cours SEMBEQ sur l’histoire de l’ancien testament.
Mon but est d’explorer comment les histoires sont interconnectées dans les récits bibliques.
Il s’agit pour moi d’une expérience à prêcher un long trait d’histoire sans aller trop en détails, et en faisant ressortir un aspect particulier au fur et à mesure qu’on avance dans une histoire.
Je vais donc mettre l’accent sur certains détails du texte biblique,
Sans mettre en emphase d’autres détails intéressants.
Nous allons apprendre à voir sous un nouveau jour une série d’histoires bien connues individuellement. Ce qu’on a tendance à déconnecter, on va le considérer de façon plus connectée.
Ça devrait nous aider à faire des liens avec d’autres textes dans le futur.
On peut donc voir ça comme un investissement très utile.

L’époque des jours d’autrefois

Nous entrons maintenant dans une époque de l’histoire où les gens ne connaissent pas tout ce que nous pouvons connaître au sujet de Dieu.
Dans le fond, à cette époque comme à notre époque d’aujourd’hui, les choses n’ont pas vraiment changé : la majorité des gens ne connaissent pas Dieu.
À cette époque, il se passe quelque chose d’incroyable. Une famille qui ne connaît pas notre Dieu vit une conversion dans sa foi.
Cette famille avait l’habitude d’adorer d’autres dieux que notre Seigneur.
Pourquoi changer?
Josué 24.2 PDV
Alors Josué dit à tout le peuple de la part du SEIGNEUR, Dieu d’Israël : « Autrefois, vos ancêtres habitaient de l’autre côté de l’Euphrate, le grand fleuve, et ils adoraient d’autres dieux. C’était la famille de Téra, le père d’Abraham et de Nahor.
Abraham a grandi dans une famille qui adorait d’autres dieux.
On peut donc dire qu’Abraham a connu d’autres dieux avant de connaître notre Dieu.
Bien plus tard, le peuple d'Israël a lui aussi été invité à abandonner les mêmes dieux qu’Abraham adorait.
Josué 24.14 PDV
Josué dit encore : « Respectez le SEIGNEUR et servez-le fidèlement de tout votre cœur. Quand vos ancêtres étaient de l’autre côté de l’Euphrate ou en Égypte, ils adoraient d’autres dieux. Abandonnez ces dieux et servez le SEIGNEUR.
À chaque époque, nous sommes invités à respecter le Seigneur et à le servir fidèlement de tout notre cœur.
Dans notre société d’aujourd’hui qui ne connaît pas Dieu, lorsque nous nous convertissons au christianisme, nous devons abandonner nos dieux de notre époque.
Par exemple, Jésus-Christ lui-même a mentionné que l’argent peut être un maître qu’on adore comme un dieu.
Matthieu 6.24 PDV
« Personne ne peut servir deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et il aimera l’autre, ou bien il sera fidèle à l’un et il méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ! »
Donc d’une certaine façon, nous passons par un chemin similaire à celui d’Abraham.
Que pouvons-nous apprendre d’Abraham au sujet de la conversion et de la foi en notre Dieu?

Introduction d’Abram

Comment les choses ont-elles commencé pour la famille de Téra, le père d’Abraham?
Genèse 11.27–32 PDV
Voici la liste des enfants des fils de Téra. Téra est le père d’Abram, de Nahor et de Haran. Haran a un fils : Loth. Haran meurt au pays où il est né, à Our, en Babylonie. Mais son père est encore vivant. Abram prend pour femme Saraï. Nahor prend pour femme Milka, la fille de Haran. Haran était aussi le père d’Iska. Saraï n’a pas d’enfant, elle est stérile. Téra quitte Our en Babylonie pour aller en Canaan. Il emmène son fils Abram et son petit-fils Loth, le fils de Haran. Il emmène aussi sa belle-fille Saraï, la femme d’Abram. Ils voyagent jusqu’à Haran et ils s’installent là. Téra vit 205 ans, puis il meurt à Haran.
Le récit de la famille de Téra débute dans la tragédie :
Le fils cadet, celui qui s’appelle Haran, décède.
On prend soin de ses enfants en les redistribuant chez leurs oncles.
C’est comme ça qu’Abram obtient la charge de Loth.
Le fils aîné, Abram, vit lui aussi une tragédie familiale.
En effet, sa femme Saraï est stérile.
Finalement, le père d’Abram décède.
On se demande alors qui sera en charge de l’héritage qui permet à la famille de survivre :
Le fils aîné, Abram, qui est incapable de mettre naissance à une descendance,
Ou le fils du milieu, Nahor.
Au bout de la ligne, on pourrait dire que “ça va mal dans la cabane.”
Au lieu de s’éterniser plus longuement sur les tragédies familiales, le récit coupe immédiatement pour se concentrer sur le moment où Abram est appelé à prendre une décision radicale dans sa conversion à notre Dieu.

Appel et promesse à Abram

Genèse 12.1–3 PDV
Le SEIGNEUR dit à Abram : « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père. Puis va dans le pays que je vais te montrer. Je ferai naître de toi un grand peuple, je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Je bénirai les autres par toi. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira. Par toi, je bénirai toutes les familles de la terre. »
Le Seigneur se mêle de l’histoire d’Abram.
Il vient brouiller les cartes de la vie d’Abram.
Il vient changer les perspectives d’Abram.
Il vient apporter un nouvel horizon à Abram.
Que va-t-il se passer?
Abram peut-il faire confiance à ce Dieu qu’il ne connaît peut-être pas encore vraiment bien?
Abram a perdu son père Téra qui travaillait jusqu’à présent pour assurer la survie de la famille.
Abram se fait offrir des conditions de vie bien meilleures que ce que son père Téra aurait pu lui offrir.
C’est comme si Abram avait trouvé un meilleur père pour redéfinir entièrement sa vie!
C’est comme si Abram avait l’occasion de savoir c’est quoi naître comme le fils aîné dans la plus grande famille royale!
Que va-t-il se passer, comment les choses changeront-elles dans sa vie?
Si on regarde bien les promesses qui sont faites à Abram, tout est là pour suggérer que le Seigneur veut faire de lui un grand roi :
Il aura un pays
Il lui naîtra un grand peuple
Il sera béni
Il aura un nom célèbre
Il aura une grande autorité
Il aura une si grande et une si bonne influence que toutes les familles de la terre en seront bénies.
Essentiellement, il semble que seul le plus grand des dieux pourrait faire de si grandes promesses. Abram ne connaît aucun autre dieu qui peut faire de telles promesses. Les dieux qu’il connaît ont typiquement une influence sur une ville ou une région.
Si on y réfléchit, en étant soumis à un aussi grand dieu avec d’aussi grandes promesses, est-ce qu’on serait prêts à s’engager à devenir une source de bénédiction pour toutes les familles de la terre?
N’est-ce pas là un appel incroyablement grandiose?
Aujourd’hui, en tant qu’enfants adoptifs de Dieu, en tant que petits frères et petites sœurs de Jésus-Christ, nous sommes appelés à devenir une source de bénédiction pour d’autres familles de la terre. Nous avons collectivement un appel similaire à celui d’Abram!
Donc si on parle un peu de chance...
Abram a-t-il de la chance d’être choisi comme ça par notre grand Dieu?
Aimerions-nous être autant chanceux qu’Abram dans la vie?
N’avons-nous pas la même chance qu’Abram d’être appelés à hériter des promesses de Dieu envers ses enfants adoptifs?
Ne sommes-nous pas appelés à régner avec Jésus-Christ sur un royaume parfait qui apportera une bénédiction complète sur tous ses habitants?
Et donc, parlant de chance, voyez-vous, nous avons maintenant la chance de nous instruire sur comment ça s’est passé pour Abram, parce qu’il y a de fortes chances que le récit de nos vies comporte des histoires similaires à celle d’Abram.
Abram accepte-t-il de réaligner sa vie et sa tribu familiale vers les promesses de son nouveau père?

Voyage d’Abram

Genèse 12.4–5 PDV
Abram s’en va comme le SEIGNEUR l’a commandé, et son neveu Loth part avec lui. Au moment où il quitte Haran, Abram a 75 ans. Il prend avec lui sa femme Saraï et son neveu Loth. Ils emportent toutes leurs richesses. Ils emmènent aussi tous les esclaves qu’ils ont achetés à Haran. Ils vont vers le pays de Canaan. Ils arrivent donc en Canaan.
En quittant le pays de sa famille, Abram abandonne un paquet de choses auxquelles il a pu s’attacher à travers les années.
Il part avec
Saraï, sa femme stérile, et
Loth, le fils de son frère.
Ses serviteurs, mais
Aucun héritier pour perpétuer son nom après lui.
Sauf Loth, cependant… mais Loth est-il son héritier pour hériter des grandes promesses du Seigneur?
Abram est maintenant dans le pays qui doit lui appartenir.
Comment un grand peuple naîtra-t-il de lui si sa femme est stérile?

Exploration de Canaan

Genèse 12.6–7 PDV
Abram traverse le pays jusqu’au grand arbre sacré de Moré, à Sichem. À cette époque, les Cananéens habitent le pays. Le SEIGNEUR se montre à Abram et il lui dit : « Je donnerai ce pays à tes enfants et aux enfants de leurs enfants. » À cet endroit, Abram construit un autel pour le SEIGNEUR qui s’est montré à lui.
Apparemment, Abram aura sa propre postérité.
Il semble que cette promesse fait une telle impression à Abram qu’il décide pour la première fois de bâtir un autel à l'Éternel dans le pays de Canaan. Nous avons là un serviteur de Dieu qui se sent très choyé et qui veut prendre le temps de l’adorer.
Pendant qu’il continue à explorer le pays de la promesse, il réfléchit certainement à comment il pourra avoir l’enfant de la promesse, celui qui lui permettra d’avoir une postérité.
Genèse 12.8 PDV
De là, il va dans une région de montagnes, à l’est de Béthel. Il dresse sa tente entre Béthel à l’ouest et Aï à l’est. Là, il construit un autre autel pour le SEIGNEUR et il prie Dieu en l’appelant SEIGNEUR.
Et donc Abram espère sûrement que Dieu rendra sa femme capable d’avoir des enfants, pour lui donner la postérité promise.
Il bâtit d’ailleurs pour la deuxième fois un autel au Seigneur. C’est probablement pour Abram une façon d’exprimer à Dieu que ça fait longtemps qu’il attend que la promesse d’une descendance commence à se réaliser.
D’une certaine façon, je pense qu’Abram doit trouver sa situation très éprouvante.
Non seulement lui, mais aussi sa femme Saraï.
Ils ont quitté une situation plutôt sécuritaire pour se rendre dans un pays inconnu.
De toutes les promesses de Dieu à l’égard d’Abram, aucune ne s’est réalisée jusqu’à présent.
Il n’est pas devenu une nation.
Il n’a pas d’enfants pour avoir une descendance.
Il ne se voit probablement pas béni.
Son nom n’est probablement pas grand.
Ils n’est probablement pas une source de bénédiction.
Ça ne pourrait sûrement pas se passer pire que ça pour Abram, n’est-ce pas?

Séjour en Égypte

Genèse 12.9–10 PDV
Puis en plusieurs étapes, Abram va vers le sud de Canaan. Il y a une famine dans le pays. Abram va en Égypte pour y rester. En effet, la famine est grande.
Avez-vous déjà vécu une famine, une grande famine?
Pouvez-vous vous imaginer comment on se sent quand on ne sait pas si on va réussir à manger chaque jour pour survivre?
Et lorsque nous sommes le chef d’une tribu familiale que nous avons emmenée vivre en terre étrangère, quelle pression devons-nous subir de la part de notre tribu familiale lorsque ça commence à tourner vraiment mal?
Donc dans ces circonstances-là,
Est-ce qu’Abram traverse une difficulté qui exerce sa foi?
Est-ce qu’Abram peut être tenté d’être déçu du Dieu qui lui a fait de grandes promesses et qui ne semble en avoir accompli aucune jusqu’à présent?
Le Seigneur n’aurait-il pas pu empêcher la famine de se produire et de les forcer à quitter le pays de Canaan?
Abram quitte le pays dans lequel le Seigneur l’a envoyé pour le lui donner.
Qu’est-ce qu’il va se passer avec les promesses du Seigneur, les annulera-t-il?
Nous ne savons pas exactement de quelle façon Abram vit tout ça quand il quitte Canaan pour se rendre en Égypte.
Cependant, il réfléchit certainement aux dangers qui peuvent l’attendre là-bas.
Genèse 12.11–13 PDV
Au moment où Abram entre en Égypte, il dit à Saraï sa femme : « Écoute, je sais que tu es belle. Quand les Égyptiens vont te voir, ils diront : “C’est sa femme.” Puis ils me tueront et ils te laisseront en vie. Dis donc que tu es ma sœur. Alors on me recevra bien, et ainsi, je resterai en vie grâce à toi. »
Comment interpréter cet événement de la vie d’Abram?
Observons simplement qu’Abram est prêt à utiliser une stratégie un peu surprenante pour assurer sa survie, si jamais ça tourne mal à cause de la beauté de sa femme.
Genèse 12.14–16 PDV
Quand Abram arrive en Égypte, les Égyptiens voient que sa femme est très belle. Des officiers du roi la voient et ils font des compliments sur elle à leur maître. On conduit alors la femme dans le palais du roi. Grâce à elle, le roi d’Égypte reçoit bien Abram. Il lui donne des moutons, des chèvres et des bœufs, des serviteurs et des servantes, des ânes, des ânesses et des chameaux.
Et effectivement, le plan d’Abram commence à bien fonctionner.
Mais ne se pourrait-il pas que la descendance promise par le Seigneur doive lui venir par sa femme Saraï?
Abram n’est-il pas en train de perdre Saraï?
Genèse 12.17–20 PDV
Mais le SEIGNEUR frappe le roi d’Égypte et sa famille de grands malheurs, à cause de Saraï, la femme d’Abram. Le roi fait venir Abram et il lui dit : « Qu’est-ce que tu m’as fait là ? Tu ne m’as pas dit que c’était ta femme ! Pourquoi donc ? Tu as dit qu’elle était ta sœur. Pourquoi ? Et moi, je l’ai prise pour femme ! Maintenant, voilà ta femme ! Prends-la et va-t’en ! » Le roi d’Égypte donne des ordres à ses serviteurs. Ils reconduisent Abram à la frontière avec sa femme et tout ce qui est à lui.
Eh bien, quoi qu’ait pu penser Abram jusqu’à présent, notre Dieu n’était clairement pas absent ni impuissant!
Notre Dieu n’était pas juste “beau parleur, petit faiseur”!
Bien qu’il a pu sembler presque complètement invisible jusqu’à présent dans l’histoire d’Abram en Canaan, et
Bien qu’Abram a probablement pu se sentir trahi par le Seigneur qui ne semblait pas accomplir ses promesses,
On commence à voir là qu’au contraire, le Seigneur a été digne de confiance pour Abram.
De plus, si on s’arrête un peu pour y réfléchir, on se rend compte qu’au bout de la ligne, le Seigneur a conduit les choses auprès du Pharaon d’une telle façon que le plan d’Abram a fonctionné : il a survécu à la famine avec sa tribu familiale, il s’est enrichi et il a survécu à ceux qui auraient pu s’en prendre à sa vie s’ils avaient su que Saraï était son épouse.
Et comme si ce n’était pas assez, Abram a même pu reprendre sa femme Saraï.
Je vais m’abstenir de commentaires sur les conditions de vie des femmes à cette époque. Clairement, les réformes à ce niveau-là devaient attendre encore des siècles et des millénaires que, par exemple, le Seigneur Jésus-Christ et les apôtres viennent mettre en lumière l’importance et la noblesse des femmes, si je peux m’exprimer ainsi et limiter mes propos à ce sujet d’une façon aussi résumée.

Partage avec Loth

Comment cela se passe-t-il au retour en Canaan pour Abram, Saraï et leur neveu Loth?
Genèse 13.1–4 PDV
D’Égypte, Abram retourne au sud de Canaan avec sa femme et tout ce qui est à lui. Loth est avec lui. Abram est très riche. Il a de grands troupeaux, beaucoup d’argent et beaucoup d’or. Il va par étapes du sud jusqu’à Béthel. Il a déjà campé là, entre Béthel et Aï, et il a construit un autel à cet endroit. C’est là qu’Abram prie Dieu en l’appelant SEIGNEUR.
Tout le monde est revenu sain et sauf.
Abram semble grandir en influence.
Abram semble aussi vouloir continuer à honorer le Seigneur.
Est-ce peut-être le temps pour le Seigneur de réaliser ses promesses?
Genèse 13.5–7 PDV
Loth est venu avec Abram. Lui aussi possède des moutons, des chèvres et des bœufs, ainsi que des tentes. Ce pays n’est pas assez grand pour les faire vivre tous ensemble. En effet, leurs troupeaux sont trop nombreux, et ils ne peuvent pas rester ensemble. De plus, les Cananéens et les Perizites habitent le pays. Il y a une dispute entre les bergers d’Abram et ceux de Loth.
Il y a une difficulté importante devant Abram pour prendre possession du pays.
Non seulement il y a deux peuples qui habitent le pays,
Mais en plus, il y a aussi son neveu Loth avec qui il commence à avoir des problèmes.
Comment Abram gère-t-il cette nouvelle difficulté?
Devra-t-il partager le pays avec Loth?
Genèse 13.8–9 PDV
Alors Abram dit à Loth : « Nous sommes de la même famille, ne nous disputons pas ! Il ne faut pas de dispute non plus entre mes bergers et les tiens. Tu as tout le pays devant toi. Séparons-nous ! Si tu vas vers le nord, j’irai vers le sud. Si tu vas vers le sud, j’irai vers le nord. »
Si je comprends bien le passage, il semble qu’Abram est disposé à occuper seulement la moitié du pays qui lui a été promis.
Cependant, il semble que Lot préfère sortir du pays de Canaan.
Genèse 13.10–13 PDV
Loth regarde : il voit toute la plaine du Jourdain. Elle est arrosée partout jusqu’à Soar. Elle est comme le jardin du SEIGNEUR, comme la vallée du Nil en Égypte. C’était avant que le SEIGNEUR détruise les villes de Sodome et de Gomorrhe. Loth choisit pour lui toute la plaine du Jourdain et il part vers l’est. Voilà comment Loth et Abram se séparent. Abram reste en Canaan. Loth campe près des villes de la plaine du Jourdain. Il dresse ses tentes jusqu’à Sodome. Les habitants de Sodome se conduisent très mal. Ils commettent des péchés graves contre le SEIGNEUR.
Donc Loth s’est lui-même en quelque sorte retiré de la promesse du pays.
Cependant, il reste encore d’autres peuples dans le pays. C’est un obstacle qui n’est pas encore résolu.
De plus, si Loth s’est retiré de la promesse du pays, il est peut-être candidat pour la promesse de la descendance. Nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui.
On se demande aussi dans quelle position ça laisse Abram, maintenant que Loth est parti.
Genèse 13.14–17 PDV
Après le départ de Loth, le SEIGNEUR dit à Abram : « Regarde bien autour de toi, vers le nord et vers le sud, vers l’est et vers l’ouest. Je te donne pour toujours tout le pays que tu vois. Je le donne aussi à tes enfants et aux enfants de leurs enfants. Tes enfants et les enfants de leurs enfants, je les rendrai aussi nombreux que les grains de poussière sur le sol. On ne pourra pas les compter, comme on ne peut pas compter les grains de poussière. Va ! Déplace-toi dans le pays de long en large. Oui, c’est à toi que je le donne. »
Eh bien, clairement, le Seigneur ne fait pas de cas de l’obstacle des peuples qui habitent le pays. Il est évident qu’il a un plan en tête.
On observe aussi que la promesse du pays est très importante pour accueillir la descendance d’Abram qui sera très nombreuse. Mais comment lui viendra-t-elle, cette descendance?
Genèse 13.18 PDV
Abram déplace ses tentes et il vient habiter près des grands arbres sacrés de Mamré, près d’Hébron. Là, il construit un autel pour le SEIGNEUR.
Abram, qui s’est converti au Seigneur, doit encore patienter en continuant à honorer le Seigneur. Comment les promesses se réaliseront-elles?

Abram délivre Loth

À partir de maintenant, j’accélère à grande vitesse l’histoire de la vie d’Abram.
On se prépare à commencer à tirer des leçons sur le sujet du modèle de la conversion et d’une vie de foi d’Abraham.
Je saute un épisode entier très intéressant, Gen 14, où la tribu d’Abram devient une puissance militaire importante en sauvant Loth et Sodome, qui avaient tout perdu dans une guerre très importante dans la région.
Malgré qu’Abram soit devenu une puissance militaire, prendra-t-il possession du pays de Canaan par les armes? Et comment aura-t-il sa descendance?

Alliance du Seigneur avec Abram

Voici quelques extraits qui mettent en relief les combats d’Abram dans sa foi.
Genèse 15.1–3 PDV
Après cela, le SEIGNEUR se montre à Abram. Il lui dit : « N’aie pas peur, Abram ! Je te protégerai, et je te donnerai une grande récompense. » Abram répond : « Seigneur mon DIEU, qu’est-ce que tu vas me donner ? Je n’ai pas d’enfant, personne ne pourra naître de moi. C’est Éliézer de Damas qui est mon héritier. C’est lui qui va recevoir tout ce qui est à moi. »
Il semble qu’Abram se soit résolu à nommer comme héritier un serviteur.
Il a attendu trop longtemps un enfant, il semble résolu à adopter un de ses serviteurs.
Cependant, le Seigneur, lui, commence enfin à clarifier ses intentions.
Genèse 15.4–5 PDV
Alors le SEIGNEUR lui répond : « Non, ce n’est pas lui qui sera ton héritier, ce sera un fils né de toi. » Le SEIGNEUR conduit Abram dehors. Il lui dit : « Regarde le ciel et compte les étoiles si tu peux. » Puis il ajoute : « Ceux qui naîtront de toi seront aussi nombreux. »
C’est une heureuse nouvelle concernant la descendance d’Abram.
Comment la reçoit-il?
Genèse 15.6 PDV
Abram a confiance dans le SEIGNEUR. C’est pourquoi le SEIGNEUR le reconnaît comme juste.
Après toutes ces années passées à vivre en respectant le Seigneur, Abram est maintenant reconnu comme étant un juste serviteur du Seigneur.
Maintenant qu’Abram est “passé au stade supérieur” dans sa confiance et dans sa justice face à Dieu, lui arrivera-t-il encore de poser des questions au Seigneur, comme s’il doutait de ce que le Seigneur peut faire? Et s’il semble maintenant avoir des réponses plus claires concernant la promesse d’une descendance, qu’en est-il de la promesse du pays?
Genèse 15.7–8 PDV
Il dit à Abram : « C’est moi le SEIGNEUR qui t’ai fait sortir d’Our en Babylonie. J’ai voulu que le pays où tu es maintenant soit à toi. » Abram demande : « Seigneur DIEU, comment savoir qu’il sera à moi ? »
Je saute la suite de l’épisode où le Seigneur explique à Abram que la promesse du pays ne se réalisera pas de son vivant, mais plutôt pour ses descendants dans plus de 400 ans.
Cependant, ça vaut la peine de faire une pause et de réfléchir au fait que parfois, Dieu nous fait des promesses que nous ne pourrons réellement comprendre que dans l’éternité de la vie éternelle.
Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas y goûter durant notre vie présente qu’il faut les mépriser et les rejeter. Bien au contraire…!
Et maintenant, il est temps de poser encore une fois cette question :
Maintenant qu’Abram est reconnu comme juste dans sa foi et dans sa confiance en Dieu, est-il à l’abri des difficultés, a-t-il fini d’être éprouvé?

Controverse avec Agar

À ce stade de l’histoire, on pourrait croire que le “suspense” retombe dans le récit et que tout se met en ordre pour Abram.
Cependant, ça vaut la peine de s’introduire rapidement à la suite des choses avant de résumer le reste de la vie d’Abram.
Genèse 16.1–2 PDV
Saraï, la femme d’Abram, ne lui a pas donné d’enfant. Mais elle a une esclave égyptienne, Agar. Saraï dit à Abram : « Tu vois, le SEIGNEUR m’a empêchée d’avoir un enfant. Passe donc la nuit avec mon esclave. Elle pourra peut-être me donner un enfant. » Abram suit la proposition de Saraï.
En agissant ainsi, c’est facile pour nous de juger qu’Abram et Saraï ont manqué de foi, mais il n’est pas impossible qu’au contraire, Abram et Saraï pensaient exercer leur foi pour honorer Dieu en participant à la réalisation de la promesse d’une descendance.
D’ailleurs, vous conviendrez avec moi que lorsqu’il s’agit d’avoir des enfants dans la volonté de Dieu, il nous appelle à jouer un rôle en couple qui préparera la venue d’un bébé.
De plus, la façon dont ils ont fait les choses était légale, normale et nécessaire à leur époque. Il était très important pour chaque famille qui en avait les moyens de transmettre son héritage dans la famille.
En effet, le Seigneur, bien qu’il a clarifié que l’enfant viendrait d’Abram, n’a jamais mentionné que Saraï devait en être la mère!
Et le temps passe et Abram et Saraï sont rendus vieux...
Genèse 16.3–4 PDV
Il habite le pays de Canaan depuis dix ans. Alors Saraï, la femme d’Abram, prend Agar, son esclave égyptienne. Elle la donne comme femme à Abram, son mari. Il s’unit à Agar, et elle devient enceinte. Quand Agar voit qu’elle est enceinte, elle méprise sa maîtresse.
Et voici le début d’une nouvelle mini-série d’épisodes dans la vie d’Abram qui font augmenter la tension et le “suspense” du récit au sujet de sa descendance.
Dans le reste du récit, les épisodes suivants se dérouleront sur une période de près de 30 ans.
Il sera question :
De ce qui se passe avec Agar qui commence à mépriser Saraï.

Alliance spéciale du Seigneur avec Abraham

...De voir comment le Seigneur commence à imposer des conditions d’obéissance à Abraham pour que sa descendance puisse jouer son rôle dans l’accomplissement des promesses à long terme.
…D’apprendre que le fils bien-aimé d’Agar, qui a maintenant 13 ans, n’est pas ce que le Seigneur avait en tête pour la descendance bénie d’Abraham.

Jugement de Sodome et Gomorrhe

...De sauver une deuxième fois Loth qui vit encore à Sodome.
…De voir comment le Seigneur est un juge qu’il faut respecter et craindre.

Descendance de Loth

...De connaître quelle sera la descendance de Loth, dont l’importance sera souvent négative et parfois positive dans le futur.

Séjour chez Abimélek

...De mettre en danger une deuxième fois sa femme Saraï et la descendance qui lui viendra d’elle, et au final, toutes les promesses de Dieu à son égard!
Comment se sortira-t-il d’un tel pétrin?

Nouvelle controverse avec Agar

...De connaître les luttes d’Abraham lorsqu’il doit se séparer de son fils bien-aimé qu’il a eu avec Agar et qui a au moins 13 ans à cette époque.

Controverse avec Abimélek

…De défendre les limites du territoire de son pays.

Dieu met Abraham à l’épreuve

...De connaître le test ultime et suprême de la foi d’Abram, auquel on peut sans aucun doute dire que toutes ses épreuves précédentes auront servi à le préparer, et dont je vous laisserai vous-mêmes en découvrir la grandeur et les détails en lisant, qui sait, peut-être toute l’histoire d’Abraham dans Gen 12-25, l’espace d’1-2 heures de lecture?
Mais dites-moi, n’a-t-il pas déjà été mis à l’épreuve dans sa foi, Abraham?
Pourquoi est-ce que ça n’arrête pas dans sa vie, toutes ces épreuves?
Ne serait-ce pas parce que les promesses de Dieu sont tellement grandes et exigent des choses si grandes dans la vie d’Abraham qu’au bout de la ligne, c’est comme ça que ça doit se passer?
Se pourrait-il que les plans de Dieu dans nos vies soient si grands que nous devrons passer par une multiplicité d’épreuves?
Quel sera le résultat de nos épreuves?
Au milieu de toutes sortes de difficultés parfois très longues à résoudre, accepterons-nous de vivre et de persévérer dans une vie de foi?

Pourquoi éprouver une foi?

Parlant de foi, voici un passage que j’aime beaucoup au sujet de la foi, que nous avons déjà regardé ensemble, pour certains d’entre nous, un mercredi soir.
Je pense qu’en le lisant maintenant après avoir réfléchi au récit de la conversion et des épreuves de la foi d’Abraham, nous pourrons mieux le savourer et mieux se l’approprier pour nos propres vies, pour nos propres récits que nous sommes en train de vivre.
1 Pierre 1.1 PDV
Moi, Pierre, apôtre de Jésus-Christ, j’écris à ceux que Dieu a choisis et qui vivent comme des étrangers dans les provinces du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie.
En effet, où que nous vivions, nous vivons comme des étrangers,
Comme Abraham qui vivait dans son pays comme un étranger.
Nous sommes appelés à un meilleur futur.
Mais pourquoi vivons-nous comme des étrangers?
1 Pierre 1.2 PDV
Dieu le Père vous a choisis d’avance comme il l’avait prévu. Il a fait de vous un peuple saint par son Esprit, pour que vous obéissiez à Jésus-Christ et pour que son sang répandu vous rende purs. Que Dieu vous bénisse et vous donne la paix en abondance !
Oui, nous voulons honorer le Seigneur en obéissant à son fils Jésus-Christ, qu’il a envoyé pour nous sauver du péché qui nous entraîne à faire confiance à d’autres sortes de Dieu.
Et d’être sauvé, de connaître le salut, d’être sauvé, ça nous donne quoi?
1 Pierre 1.3–4 PDV
Chantons la louange de Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Dans sa grande bonté, il nous a fait naître une deuxième fois en relevant Jésus-Christ de la mort. Nous avons ainsi une espérance qui fait vivre, et nous pouvons attendre avec joie les biens que Dieu garde pour nous. Il les garde pour vous dans les cieux, là où ils ne peuvent s’abîmer, ni être salis, ni disparaître.
Tout comme Abraham, les promesses qui nous sont faites sont solides, et dans certains cas, loin devant nous.
Mais pourquoi sont-elles solides?
1 Pierre 1.5 PDV
Et vous-mêmes, si vous croyez, le Dieu puissant vous garde pour vous sauver. Ce salut, on le connaîtra à la fin des temps.
Tout comme Abraham, on ne connaît aujourd’hui que le début de la réalisation des promesses.
Notre salut est partiellement réalisé au présent.
Notre salut sera complètement réalisé à la fin des temps.
Et donc de savoir que le Dieu puissant nous garde pour nous sauver, ça solidifie notre espérance et ça nous entraîne dans quel état d’esprit?
1 Pierre 1.6–7 PDV
C’est pourquoi vous êtes remplis de joie, même si toutes sortes de difficultés doivent vous rendre tristes pendant un peu de temps. Ces difficultés servent à montrer la qualité de votre foi. L’or peut s’abîmer, pourtant on le met dans le feu, pour voir s’il est pur. C’est pareil pour votre foi. Elle est plus précieuse que l’or, mais elle aussi est mise à l’épreuve. Alors, quand Jésus-Christ paraîtra, vous recevrez honneur, louange et gloire, à cause de la qualité de votre foi.
Abraham est honoré à cause de la qualité de sa foi qui a résisté aux difficultés.
Nous sommes nous aussi appelés à être honorés à cause de la qualité de notre foi qui résiste aux difficultés, même lorsqu’on passe dans la fournaise de l’épreuve.
Et donc on dit qu’au retour de Jésus-Christ, ce sera un grand moment, ce sera un moment très agréable pour nous.
1 Pierre 1.8–9 PDV
Jésus, vous ne l’avez pas vu, et pourtant vous l’aimez. Vous ne le voyez pas maintenant, et pourtant vous croyez en lui. C’est pourquoi vous êtes remplis d’une très grande joie, une joie si grande qu’on ne peut même pas en parler. Cette joie, vous l’avez parce que vous êtes sauvés. Voilà la récompense que vous gagnez en croyant en Jésus.
Dieu, Abraham ne l’a pas vu, et pourtant il l’a aimé et il a cru en lui.
Aujourd’hui, Dieu nous appelle à croire en Jésus.
Si nous croyons en Jésus, nous allons vivre en l’honorant continuellement, comme Abraham.
Mais en quoi consiste-t-il, ce salut?
C’est important que je vous lise quelques versets de plus.
1 Pierre 1.10–23 LS1910
Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.
Je vous invite à lire :
L’histoire d’Abraham dans Gen 12-25 pour vous inspirer de sa vie de foi.
Le reste de la lettre de 1 P 1-5 pour voir comment vivre votre salut en honorant Jésus.
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