Chanter autour des bienfaits de Dieu
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La louange est une réponse naturelle à l’oeuvre de Dieu dans nos vies. Si Dieu est intervenu dans notre vie, s’il a fait une quelconque action pour nous, nous avons une raison de chanter.
Même plus que ça: si nous connaissons le Dieu qui nous aime, nous avons une raison de chanter.
Nous chantons en général deux sortes de chants:
Des hymnes - des cantiques qui nous parlent de la personne de Dieu ou de ses oeuvres en général. (“Gloire, gloire, gloire”, “À toi la gloire”, etc.)
Des cantiques spirituels - des cantiques qui parlent de notre expérience chrétienne sous la main de Dieu (“À Golgotha”, “Pour moi chrétien la terre est un exil”, “Mon Dieu plus près de toi”, etc.)
Les deux raisons sont bonnes pour louer l’Éternel par les chants. Nous pouvons le louer pour qui il est, pour sa Personne, pour ses attributs. Nous pouvons également le louer pour ce qu’il fait pour nous et parce qu’il fait bon de vivre la vie chrétienne.
Plusieurs grands hommes de Dieu ont été actifs et influents dans la louange chantée ou musicale:
David - il avait écrit plusieurs cantiques, les Psaumes. Il avait même inventé des instruments de musique et organisé la louange de Dieu.
Asaph - il avait été un directeur de musique à l’époque de David. Il a également écrit une douzaine de Psaumes. Lorsque l’arche de l’alliance a été ramenée à Jérusalem à l’époque de David, Asaph faisait résonner des cymbales dans la réjouissance.
Moïse - il a écrit au moins trois chants: après le passage de la Mer Rouge; le , et peu avant sa mort. La Bible nous enseigne même que son cantique sera chanté dans l’éternité au ciel!
Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant: Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur, Dieu tout-puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!
Le ciel est un endroit musical. C’est un endroit de chants et de louanges. Et nous devons chanter les louanges de Dieu en chemin également.
I. On chante en se souvenant d’où on est parvenu. v. 31
I. On chante en se souvenant d’où on est parvenu. v. 31
Les israélites n’avaient pas toujours eu toutes les mêmes raisons de chanter qu’ils n’avaient maintenant.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Ils étaient passés par des temps difficiles. Ils étaient passés par un très grand châtiment qui avait duré 7- ans. Et pendant ce temps ils n’avaient pas tellement le goût de chanter.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion! Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère?
Psaume
Nous voyons ici qu’un coeur qui ne chante pas est un coeur qui réside en terre étrangère. C’est un coeur qui s’est éloigné de Dieu ou qui subit le châtiment de Dieu.
Leurs harpes étaient suspendues aux arbres à Babylone. Ils n’avaient pas le gout de s’en servir, parce qu’ils étaient loin de Sion, loin de Jérusalem.
Mais Dieu avait touché le coeur de Cyrus pour que Jérusalem soit rebâtie, comme il l’avait dit à ses prophètes, tels Daniel et Jérémie.
Nous avons vu dans ce livre que Dieu avait envoyé Néhémie pour rebâtir la muraille de Jérusalem. En arrivant à Jérusalem, il avait fait le tour de la ville de nuit, et il avait constaté la gravité et l’étendue des dommages.
Ceci peut vous paraitre anodin, mais pas pour moi. Lorsque Néhémie a fait sa visite nocturne il a commencé à la porte de la vallée et s’est dirigé vers la porte du fumier. ()
Maintenant, la procession du cantique prend le même chemin. Ils commencent en se dirigeant vers la porte du fumier. Ils auraient pu commencer n’importe où, par exemple à la porte où ils s’étaient assemblés pour lire la loi. Mais non.
Ils ont fait le même trajet que Néhémie avait fait en arrivant, mais il l’ont fait sur la muraille. Il ne fait pas de doute qu’en ce grand jour, Néhémie se souvenait très bien d’avoir suivi ce parcours pour voir les dommages. Maintenant il suivait ce parcours pour louer le Seigneur qui les avait secourus.
Dans la vie de Samuel, nous trouvons un lieu, un mémorial, que Samuel avec appelé Ében-Ezer. Au même endroit, 20 ans plus tôt, les philistins s’étaient emparés de l’arche de l’alliance. Mais 20 ans plus tard, lorsque Dieu avait donné la victoire contre ces mêmes philistins, Samuel a érigé ce monument : Ében-Ezer - jusqu’ici l’Éternel nous a secourus.
Lorsque nous réfléchissions au fait que l’Éternel nous a secourus, que nous pensons à où nous étions et à où nous sommes parvenus, nos coeurs devraient exploser en cantiques.
II. On chante en voyant que l’ennemi est vaincu. v. 31, 38
II. On chante en voyant que l’ennemi est vaincu. v. 31, 38
Je trouve aussi intéressant de voir qu’ils sont allés chanter sur la muraille. Ils auraient pu faire le tour de la muraille sur le sol, mais ils sont montés SUR la muraille pour faire le tour.
Vous souvenez-vous de l’insulte que leur avait lancé leur ennemi Tobija avant que la muraille ne soit terminées?
Tobija, l’Ammonite, était à côté de lui, et il dit: Qu’ils bâtissent seulement! Si un renard s’élance, il renversera leur muraille de pierres!
Non seulement, un renard n’avait pas renversé leur muraille, mais les chorales d’Israël pouvaient marcher sur la muraille et en faire le tour. La prédiction sarcastique de Tobija s’était avérée tout à fait fausse!
Leur muraille était solide; l’oeuvre de Dieu était solide et les ennemis étaient confus.
Les prédictions du malin sur l’enfant de Dieu sont fausses si le chrétien se confie dans le Seigneur.
Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l’Eternel, notre Dieu. Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Si vous mettez votre confiance en Dieu, vous pouvez tenir ferme dans toute situation.
L’Éternel s’était montré puissant pour Israël; l’ennemi était vaincu et ils ont éclaté en chants de louanges, et faisant le tour de la ville sur le dessus de la muraille.
Marie répondait aux enfants d’Israël: Chantez à l’Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
Les victoires de Dieu pour ses saints devraient être l’occasion et une motivation de louanges pour les saints!
En passant, la musique est le reflet de ce qui se passe en-dedans.
Je ne suis pas un policier qui va aller dire à un et à l’autre, écoute cette musique, pas celle-là. Mais lorsque le Saint-Esprit le dirigera, nous ferons une étude sur la musique.
Il est faux de croire que toute musique est bonne à écouter. Elle communique un message. Mais elle imprime aussi des messages sur notre coeur.
entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ,
Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en vertu de la grâce.
Les psaumes, les hymnes, les cantiques spirituels, tout cela nous enseigne. Le reste de la musique nous enseigne également.
La raison de mon chant n’est pas l’amour d’une femme, ou ce que je veux voir en société. La raison de mon chant est Jésus-Christ, son amour pour moi, sa Personne, son oeuvre, ses attributs. Dieu est la raison de mon chant.
III. On chante en voyant l’oeuvre de Dieu qui continue. v. 44-47
III. On chante en voyant l’oeuvre de Dieu qui continue. v. 44-47
Les gens d’Israël voulaient que les louanges qu’ils avaient offertes en ce jour continuent. Ils voulaient aussi que leur relation renouvelée avec Dieu continue.
Il faut prendre les moyens pour assurer la permanence, la pérennité, de l’oeuvre de Dieu, et de son oeuvre dans notre vie!
David avait mis en place des gens dont le mandat entier était de s’assurer de la continuité de la louange envers Dieu.
Si vous permettez à Dieu de continuer à travailler dans votre vie, vous ne manquerez jamais d’une raison de chanter.
En fait, on peut apprendre beaucoup sur les gens en les écoutant chanter - mis à part l’affection naturelle pour la musique en général.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
Souvent, certains cantiques que nous connaissons depuis longtemps on un regain de vie dans notre coeur. C’est parce que l’oeuvre de Dieu s’est accomplie en nous dans un domaine et que nous sommes plus aptes à louer Dieu sur ce sujet ou dans ce secteur de la vie.
Plus nous sommes perfectionnés par le Seigneur, plus nous deviendrons un peuple de louanges.
Conclusion:
Avez-vous reçu en vous la suprême raison de chanter, c’est à dire le salut en Jésus-Christ?
De quelle musique vous instruisez-vous?
Comment se porte votre vie de louanges? Est-ce le reflet d’une oeuvre de Dieu continue et progresse sans cesse dans votre vie?