Emmanuel, Dieu avec nous
la jeune fille enfante Emmanuel, Dieu avec nous, la colombe de la paix.
Verset 14
Je continue.
C’est pourquoi le Seigneur vous donnera lui-même un signe : Voici, la jeune fille sera enceinte et elle enfantera un fils, elle lui donnera pour nom : Emmanuel (Ésaïe 7.14).
Comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament, les prophéties ont une application immédiate et une autre éloignée dans le temps. Le mot hébreu almâh traduit par jeune fille désignait une femme en âge d’être mariée mais qui ne l’était pas avec le sous-entendu qu’elle n’avait pas eu de relations sexuelles. On trouve ce mot dans six autres passages de l’Ancien Testament. Il décrit Rébecca au moment où Éliézer, le serviteur d’Abraham, la demande en mariage pour Isaac (Genèse 24.43) ; or le passage précise :
La jeune fille était très belle ; elle était vierge, aucun homme ne s’était encore uni à elle (Genèse 24.16).
Almah est aussi appliqué à la sœur de Moïse (Exode 2.8) ; à des jeunes filles jouant d’un instrument de musique pour célébrer l’Éternel (Psaumes 68.26) ; à des jeunes filles présentes à une fête (Cantique des cantiques 1.3) ; aux jeunes filles au service des femmes des guerriers qui formaient l’escorte rapprochée de Salomon (Cantique des cantiques 6.8) ; et à une jeune fille à qui un homme fait la cour (Proverbes 30.19). La Septante, l’ancienne version grecque de l’Ancien Testament, a traduit almâh par vierge.
L’application immédiate de cette prophétie concerne une jeune femme qu’Ésaïe et le roi Ahaz connaissent ; elle est sur le point de se marier, tombera tout de suite enceinte et donnera naissance à un fils qu’elle appellera Emmanuel et qui est une translittération du mot hébreu qui veut dire : Dieu avec nous. Dans la culture juive, c’était généralement la mère qui donnait le nom à l’enfant (Genèse 29.32 ; 1 Samuel 1.20).
Cette prophétie annonce également la naissance d’un autre Emmanuel qui aura lieu dans un avenir éloigné ; mais qui est-il ? Dans le chapitre suivant, on apprend que la Palestine lui appartient et qu’il fera échouer les plans des ennemis du peuple de Dieu ; ici, il s’agit des Assyriens. Je lis le passage :
Voici que le Seigneur fera monter sur eux les grandes eaux du puissant fleuve : le roi d’Assyrie et toute sa puissance. Oui, il sortira partout de son lit, et il débordera au-dessus de toutes ses berges, il pénétrera en Juda, l’inondera et le submergera, il lui montera jusqu’au cou et le déploiement de ses flots couvrira toute l’étendue de ton pays, Emmanuel. Sonnez l’alarme, ô peuples, mais vous serez défaits ! Prêtez l’oreille, vous les pays lointains, soyez prêts au combat, mais vous serez défaits ! Soyez prêts au combat, mais vous serez défaits ! Élaborez toute une stratégie : elle sera anéantie. Concertez-vous sur votre plan : il sera sans effet, car Dieu est avec nous (Ésaïe 8.7-10).
Une jeune fille enfante un fils ; elle l’appelle Dieu avec nous. Mais ce n’est pas tout. Plus loin dans le livre d’Ésaïe, un personnage apparaît possédant toutes les caractéristiques d’Emmanuel. Je lis le passage :
Car pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix (Ésaïe 9.5).
Emmanuel, Dieu avec nous, est un enfant et un fils qui possède les attributs de la divinité. Encore plus loin dans le livre d’Ésaïe nous le retrouvons à nouveau en tant que descendant d’Isaï, le père du grand roi David. Je lis le passage :
Un rameau poussera sur le tronc d’Isaï, un rejeton naîtra de ses racines, et portera du fruit. L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, et cet Esprit lui donnera le discernement, la sagesse, le conseil et la force ; il lui fera connaître l’Éternel et s’attacher à lui. Son plaisir sera d’obéir à l’Éternel (Ésaïe 11.1-3).
Emmanuel, l’enfant qui est né, le Fils qui est donné et le Messie sont un seul et même personnage. Il s’agit de Jésus qui est venu et qui reviendra un jour pour triompher des ennemis d’Israël et instaurer son règne. Dans le Nouveau Testament, Jésus n’est jamais appelé Emmanuel, mais pendant son séjour sur terre, il était Dieu avec nous. Jésus est également appelé le Christ, cependant ce n’est pas un nom, mais un titre, qui vient du grec Christos et qui est la traduction de l’hébreu Messie.
Il ne fait aucun doute qu’Ésaïe annonçait en Emmanuel la venue du Messie. Pour lui, cette réalité encore lointaine était bien présente dans son intuition prophétique. Mais dans quelle mesure réalisait-il la portée de ce qu’il prédisait ? Ésaïe savait qu’Isaac, le fils de la promesse, était né d’une femme, Sara, épouse d’Abraham, qui avait dépassé depuis longtemps l’âge d’avoir des enfants. En conséquence, il est probable que le prophète comprenait très bien qu’il attribuait une origine miraculeuse à Emmanuel qu’il appelle d’ailleurs Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix.
Dans son Évangile, Matthieu affirme sans équivoque possible que la naissance de Jésus était, d’une part, l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe et, d’autre part, que Marie n’avait pas eu de relations sexuelles. En effet, il dit qu’elle était parthenos, qui en grec ne peut signifier que vierge. Je lis ce passage :
Voici dans quelles circonstances Jésus-Christ vint au monde : Marie, sa mère, était liée par fiançailles à Joseph ; or elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit, avant qu’ils n’aient vécu ensemble. Joseph, son futur mari, était un homme bon et droit. Il ne voulait pas la livrer au déshonneur. C’est pourquoi il se proposa de rompre ses fiançailles sans en ébruiter la raison. Il réfléchissait à ce projet quand un ange du Seigneur lui apparut en rêve et lui dit : — Joseph, descendant de David, ne crains pas de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient de l’Esprit Saint. Elle donnera naissance à un fils, tu l’appelleras Jésus. C’est lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva pour que s’accomplisse cette parole du Seigneur transmise par le prophète : Voici, la jeune fille vierge sera enceinte. Et elle enfantera un fils que l’on appellera Emmanuel, ce qui veut dire : Dieu est avec nous (Matthieu 1.18-23).
Ahaz, roi de Juda, a refusé la délivrance que lui offrait l’Éternel, mais ce n’est pas ce qui va empêcher Dieu de réaliser en temps voulu le plan du salut de l’humanité grâce à la naissance d’Emmanuel. Seulement, il viendra une première fois sous les traits de Jésus, non pour délivrer Israël de ses ennemis, mais comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, pour offrir la vie éternelle à l’ensemble de la race humaine. Dans le futur par rapport à nous, Jésus reviendra une seconde fois, mais ce sera alors pour secourir Israël et établir le millénium, son règne de 1000 ans sur terre.
Introduction. J-2 de l’anniversaire de la naissance d’Emmanuel, Dieu avec nous.
I. És 7.14 ; l’annonce de la naissance.
Comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament, les prophéties ont une application immédiate et une autre éloignée dans le temps. Le mot hébreu almâh traduit par jeune fille désignait une femme en âge d’être mariée mais qui ne l’était pas avec le sous-entendu qu’elle n’avait pas eu de relations sexuelles. On trouve ce mot dans six autres passages de l’Ancien Testament. Il décrit Rébecca au moment où Éliézer, le serviteur d’Abraham, la demande en mariage pour Isaac (Genèse 24.43) ; or le passage précise :
La jeune fille était très belle ; elle était vierge, aucun homme ne s’était encore uni à elle (Genèse 24.16).
Comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament, les prophéties ont une application immédiate et une autre éloignée dans le temps. Le mot hébreu almâh traduit par jeune fille désignait une femme en âge d’être mariée mais qui ne l’était pas avec le sous-entendu qu’elle n’avait pas eu de relations sexuelles. On trouve ce mot dans six autres passages de l’Ancien Testament. Il décrit Rébecca au moment où Éliézer, le serviteur d’Abraham, la demande en mariage pour Isaac (Genèse 24.43) ; or le passage précise :
A. Comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament, les prophéties ont une application immédiate et une autre éloignée dans le temps.
Maintenant que je suis près de ce puits, je vais demander à une jeune fille qui viendra y puiser de me faire boire un peu d’eau de sa cruche.
Maintenant que je suis près de ce puits, je vais demander à une jeune fille qui viendra y puiser de me faire boire un peu d’eau de sa cruche.
2. Il décrit Rébecca au moment où Éliézer, le serviteur d’Abraham, la demande en mariage pour Isaac (Genèse 24.43) ; or le passage précise :
L’application immédiate de cette prophétie concerne une jeune femme qu’Ésaïe et le roi Ahaz connaissent ; elle est sur le point de se marier, tombera tout de suite enceinte et donnera naissance à un fils qu’elle appellera Emmanuel et qui est une translittération du mot hébreu qui veut dire : Dieu avec nous. Dans la culture juive, c’était généralement la mère qui donnait le nom à l’enfant (Genèse 29.32 ; 1 Samuel 1.20).
1. L’application immédiate de cette prophétie concerne une jeune femme qu’Ésaïe et le roi Ahaz connaissent ; elle est sur le point de se marier, tombera tout de suite enceinte et donnera naissance à un fils qu’elle appellera Emmanuel, Dieu avec nous.
2. Cette prophétie annonce également la naissance d’un autre Emmanuel qui aura lieu dans un avenir éloigné ; mais qui est-il ? Dans le chapitre suivant, on apprend que la Palestine lui appartient et qu’il fera échouer les plans des ennemis du peuple de Dieu ; ici, il s’agit des Assyriens. És 8.7-10 :
Voici que le Seigneur fera monter sur eux les grandes eaux du puissant fleuve : le roi d’Assyrie et toute sa puissance. Oui, il sortira partout de son lit, et il débordera au-dessus de toutes ses berges, il pénétrera en Juda, l’inondera et le submergera, il lui montera jusqu’au cou et le déploiement de ses flots couvrira toute l’étendue de ton pays, Emmanuel. Sonnez l’alarme, ô peuples, mais vous serez défaits ! Prêtez l’oreille, vous les pays lointains, soyez prêts au combat, mais vous serez défaits ! Soyez prêts au combat, mais vous serez défaits ! Élaborez toute une stratégie : elle sera anéantie. Concertez-vous sur votre plan : il sera sans effet, car Dieu est avec nous (Ésaïe 8.7-10).
Une jeune fille enfante un fils ; elle l’appelle Dieu avec nous. Mais ce n’est pas tout. Plus loin dans le livre d’Ésaïe, un personnage apparaît possédant toutes les caractéristiques d’Emmanuel. Je lis le passage :
Car pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix (Ésaïe 9.5).
Emmanuel, Dieu avec nous, est un enfant et un fils qui possède les attributs de la divinité. Encore plus loin dans le livre d’Ésaïe nous le retrouvons à nouveau en tant que descendant d’Isaï, le père du grand roi David. Je lis le passage :
Un rameau poussera sur le tronc d’Isaï, un rejeton naîtra de ses racines, et portera du fruit. L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, et cet Esprit lui donnera le discernement, la sagesse, le conseil et la force ; il lui fera connaître l’Éternel et s’attacher à lui. Son plaisir sera d’obéir à l’Éternel (Ésaïe 11.1-3).
II. Plus loin encore dans le livre d’Ésaïe, un personnage apparaît possédant toutes les caractéristiques d’Emmanuel : És 9.5
A. La perfection de ce roi se voit dans sa qualification pour gouverner (conseiller merveilleux), sa personne et son pouvoir (Dieu puissant), ses relations avec ses sujets (Père éternel) et la société créée par son règne (Prince de la paix, Motyer).
Cet « enfant », Jésus, est né pour le bénéfice des pécheurs, ainsi que pour tous les croyants du monde entier. Il sera appelé « Merveilleux », car Il sera ici-bas, en même temps, Dieu et homme. Son Amour provoque l’émerveillement des anges et des saints glorifiés. Il est le « Conseiller », car Il connaît de tout temps, les desseins de Dieu ; Il conseille les hommes, pour leur bien. Il est le « merveilleux Conseiller » ; personne n’est capable d’enseigner comme Lui. Il est Dieu, le Tout-Puissant.
Tel est le rôle de Christ, notre « Médiateur » ; Il dispose de la même force que le Dieu Tout-Puissant. Il est Dieu Lui-même, étant « Un » avec le Père.
En tant que Prince de la Paix, Il nous réconcilie avec Dieu ; Il est Celui qui donne la paix, dans notre cœur et notre Conscience ; et quand Son Royaume sera complètement établi, les hommes ne chercheront plus à faire la guerre.
Le Gouvernement reposera sur Lui ; Il en portera toute la responsabilité. Le Gouvernement du Christ sera glorieux en toutes choses.
Sa Paix croîtra sans cesse, pour le bonheur perpétuel des Siens.
Le déroulement exact de cette prophétie, associé à la doctrine du Nouveau Testament, montre bien que les prophètes juifs et ceux qui enseignent les vertus du christianisme ont bien la même « perspective », de la Personne et du salut du Messie.
1. Cet enfant sera appelé Merveilleux, car Il sera ici-bas, en même temps, Dieu et homme. Il est le Conseiller, car Il connaît de tout temps, les desseins de Dieu ; Il conseille les hommes, pour leur bien. Cet enfant est le Merveilleux Conseiller ; personne n’est capable d’enseigner comme Lui. 2. Cet enfant est Dieu fort, le Tout-Puissant ; Il dispose de la même force que le Dieu Tout-Puissant. 3. Cet enfant est Dieu Lui-même, étant « Un » avec le Père éternel. 4. En tant que Prince de la Paix, Cet enfant réconcilie le croyant avec Dieu ; Il est Celui qui donne la paix, dans le cœur et la conscience du croyant. Sa paix croîtra sans cesse, pour le bonheur perpétuel des siens.
2Il est le Conseiller, car Il connaît de tout temps, les desseins de Dieu ; Il conseille les hommes, pour leur bien.
Cet enfant est le Merveilleux Conseiller ; personne n’est capable d’enseigner comme Lui.
2. Cet enfant est Dieu fort, le Tout-Puissant ; Il dispose de la même force que le Dieu Tout-Puissant.
3. Cet enfant est Dieu Lui-même, étant « Un » avec le Père éternel.
4. En tant que Prince de la Paix, Cet enfant réconcilie le croyant avec Dieu ; Il est Celui qui donne la paix, dans le cœur et la conscience du croyant. Sa Paix croîtra sans cesse, pour le bonheur perpétuel des Siens.
B. Le déroulement exact de cette prophétie, associé à la doctrine du Nouveau Testament, montre bien que les prophètes Juifs et ceux qui enseignent le christianisme ont bien la même « perspective » de la personne et du salut du Messie (MH).
III. Emmanuel, Dieu avec nous, qu’est-ce que ça veut dire ?
A. Bien sûr, le Seigneur est toujours avec nous, même quand nous ne pensons pas à lui.
1. Les Juifs, pour se souvenir de Dieu, mettent une petite boîte sur le front avec des versets dedans.
2. Comme Dieu est Esprit, c’est donc son Esprit qui est avec nous ; un prédicateur de l’église Tzigane nous a encouragés à visualiser une colombe sur notre épaule pour nous rappeler que le Seigneur est avec nous, à côté de nous.
1. un prédicateur de l’église Tzigane nous a encouragés à visualiser une colombe sur notre épaule pour nous rappeler que le Seigneur est avec nous, à côté de nous ;
Il ne faut pas effrayé la colombe sur notre épaule, car comme un oiseau, elle peut rapidement s’envoler, et plus on aimera cette colombe, plus elle restera sur notre épaule et ne nous quittera pas.
2. Il ne faut pas effrayé la colombe sur notre épaule, car comme un oiseau, elle peut rapidement s’envoler, et plus on aimera cette colombe, plus elle restera sur notre épaule et ne nous quittera pas.
B. Le Seigneur est avec nous, d’accord, et nous, quelle est notre attitude ?
Le Seigneur est avec vous quand vous êtes avec lui
1. Tout d’abord il y a une communion d’esprit à adopter avec le St-Esprit et Jésus ; nos pensées, nos idées, nos sentiments, nos émotions peuvent se résumer en ce chant que Colette aimait bien ; Te ressembler Jésus,… Penser, agir, aimer, toujours plus comme toi.
2. Ensuite il ne faut pas effrayer la colombe sur notre épaule, car comme un oiseau, elle peut rapidement s’effaroucher et s’envoler, et pour cela, il nous suffira simplement d’aimer cette colombe, apprécier sa présence, sa compagnie, et plus on l’aimera, plus elle aura du plaisir à rester sur notre épaule et ne nous quittera pas.
Pour finir, on va d’abord “visualiser cette colombe” sur notre épaule, puis nous rappeler un bon moment que nous avons passé cette année avec le Seigneur en “caressant cette colombe” sur notre épaule.
A. Jésus est sur le point de mourir et il donne à ses disciples ses dernières volontés ; toutefois Il ne légue pas des biens matériels mais quelque chose que l’argent ne peut acheter – la paix intérieure de la conscience issue du pardon des péchés et de la réconciliation avec Dieu.
B. Christ peut la donner car Il l’a acquise par son sang au Calvaire. Il ne la donne pas comme le monde donne – avec parcimonie et égoïsme, et pour peu de temps. Ce don de la paix est éternel.
C. Un témoignage ; dans ma famille, la paix est loin d’être évidente, surtout dès qu’il a été question du testament de mon père.
En conclusion, nous reprendrons les paroles de ce chant d’enfant ; Je vous donne ma paix, je vous donne ma joie, Que votre coeur ne se trouble pas, je suis là, nous dit Jésus. (bis) Que nous puissions contempler Emmanuel, Dieu avec nous dans nos vies.
Un rameau sort du vieux tronc de Jessé,
un rejeton pousse de ses racines.
2 L’Esprit du Seigneur est sans cesse avec lui,
l’Esprit qui donne sagesse et discernement,
aptitude à décider et vaillance,
l’Esprit qui fait connaître le Seigneur
et enseigne à l’honorer.
3 Honorer le Seigneur sera tout son plaisir.
Il ne jugera pas selon les apparences,
il ne décidera rien d’après des racontars.
Encore plus loin dans le livre d’Ésaïe nous le retrouvons à nouveau en tant que descendant d’Isaï, le père du grand roi David : És 11.1-3
A. Alors que le tronc, Israël était abattu mais pas mort comme les forêts d’Assyrie ont été rasées (10.33s), un reste continue de subsister ; ici c’est a maison de David, qui, par un homme, recommencera à croître. Ncb
C’est l’Esprit (verset 2), et non pas seulement la naissance royale, qui le prépare pour sa charge, comme c’était le cas des juges et des premiers rois (cf. Jg 3.10 ; 6.34 etc. ; 1S 10.10 ; 16.13) ; il est ainsi à la fois Salomon, Gédéon et David ; cependant, il n’est pas investi partiellement ou irrégulièrement, mais de façon permanente (verset 2 a) et surabondante. Il s’agit de trois sortes de dons plutôt que de sept : sagesse et intelligence pour le gouvernement (cf. 1R 3.9-12), conseil et force pour la guerre (cf. 9.6 ; 28.6 ; 36.5, hébreu) et connaissance et crainte de l’Éternel pour la direction spirituelle (cf. 2S 23.2). Le respirera du verset 3 a nous dit que la crainte de l’Éternel est comme une bonne odeur sur lui.
Emmanuel, l’enfant qui est né, le Fils qui est donné et le Messie sont un seul et même personnage. Il s’agit de Jésus qui est venu et qui reviendra un jour pour triompher des ennemis d’Israël et instaurer son règne. Dans le Nouveau Testament, Jésus n’est jamais appelé Emmanuel, mais pendant son séjour sur terre, il était Dieu avec nous. Jésus est également appelé le Christ, cependant ce n’est pas un nom, mais un titre, qui vient du grec Christos et qui est la traduction de l’hébreu Messie.
Dans son Évangile, Matthieu affirme sans équivoque possible que la naissance de Jésus était, d’une part, l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe et, d’autre part, que Marie n’avait pas eu de relations sexuelles.
IV. Dans son Évangile, Matthieu affirme sans équivoque possible que la naissance de Jésus était, d’une part, l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe et, d’autre part, que Marie n’avait pas eu de relations sexuelles
IV. L'Évangile de Matthieu affirme que la naissance de Jésus était l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, ;
Voici dans quelles circonstances Jésus-Christ est né. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; mais avant qu’ils aient vécu ensemble, elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit.
19 Joseph, son fiancé, était un homme droit et ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de rompre secrètement ses fiançailles.
20 Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, descendant de David, ne crains pas d’épouser Marie, car c’est par l’action du Saint-Esprit qu’elle attend un enfant.
21 Elle mettra au monde un fils, que tu appelleras Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. »
22 Tout cela arriva afin que se réalise ce que le Seigneur avait dit par le prophète :
23 « La vierge sera enceinte et mettra au monde un fils,
qu’on appellera Emmanuel. »