Pertinents dans la culture A29

Actes 17.16-34 : Paul à Athènes

v. 28 : Il cite deux poèmes de l’époque que tout le monde aurait connu (v. 28a, probablement Epimenides de Crète; v. 28b, de “Phainomena” d’Aratus), afin de leur donner un appui.

Cet appui est moins intellectuel qu’émotionnel—il leur explique quelque chose de vrai, mais en se servant des termes qui leur parlent

(P. ex. On pourrait imaginer une série de messages sur la vie de l’église, qui s’intitulerait “Liberté, égalité, fraternité”.)

Connaître la culture de son église

On parle souvent de l’importance d’avoir un “cible” pour l’église qu’on implante—p. ex., Si on implante dans le 10e arrondissement de Paris, on peut évidemment accueillir tout le monde, mais on pourrait cibler en priorité les “bobos” qui y vivent (parce qu’ils sont majoritaires).

Lorsqu’on cible ainsi, il est très important de faire le travail de connaître la culture des gens de l’église, et pas seulement d’établir une culture d’église : savoir ce qu’ils aiment, ce qu’ils font quand ils ne sont pas à l’église, ce qu’ils regardent, ce qu’ils écoutent.

Cela permettra évidemment de reprendre s’il le faut (si les gens dans l’église s’intéressent particulièrement à l’occultisme, il faudra en parler)...

…mais aussi de faire ce que Paul fait dans Actes 17—connaître leur “langage,” et leur parler dans des termes qui leur parlent.

J’ai choisi d’implanter à Châtelet-Les Halles en sachant pertinemment que ce coin de Paris convenait bien à ma personnalité.

Population jeune (ceux qui y sont, pas nécessairement ceux qui y vivent—transitoire)

Une chose qui lie quasiment tous les jeunes de notre église, c’est le loisir.

Il y en a qui font du sport (heureusement nous avons un ancien qui est très sportif, donc je n’ai pas besoin de le faire).

Mais les choses qu’ils font régulièrement ensemble sont le cinéma et la télé (surtout le cinéma et la télé), mais aussi le théâtre, les concerts—des choses que moi-même aime beaucoup.

Quelqu’un qui n’aime pas particulièrement le cinéma aurait peut-être du mal à implanter là où je suis, parce que les gens le font souvent, et en parlent souvent.

Au moins une fois par semaine, quelqu’un vient me voir après le culte pour me demander si j’ai vu tel film, et ce que j’en ai pensé ; si j’ai vu telle série sur Netflix...

C’est une occasion en or.

Le pouvoir des histoires

Nous sommes faits pour des histoires—ce n’est pas un hasard que lorsque Dieu a transmis sa bonne nouvelle à l’humanité, il l’a fait à travers un livre qui raconte une longue histoire.