Thanksgiving Ps 103
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Emotion
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Social
Thanksgiving est une fête étrange, pour une variété de raisons.
Thanksgiving est une fête étrange, pour une variété de raisons. C’est une fête qui a pour traditions des choses comme manger des quantités gigantesques de dinde avant de s’endormir avant la télé ; c’est une fête pendant laquelle le Président épargne la vie d’une dinde lors d’un événement nationalement télévisé…
C’est une fête où on mange des quantités gigantesques de dinde avant de s’endormir avant la télé ;
Thanksgiving 2016
où le Président épargne la vie d’une dinde lors d’un événement nationalement télévisé ;
Thanksgiving est une fête étrange, pour une variété de raisons. C’est une fête qui a pour traditions des choses comme manger des quantités gigantesques de dinde avant de s’endormir avant la télé ; c’est une fête pendant laquelle le Président épargne la vie d’une dinde lors d’un événement nationalement télévisé…
où des adultes vont passer trois heures à regarder de gros ballons en forme de dessins animés pour les petits se balader à New York...
Mais pour moi il y a deux choses en particulier qui rendent Thanksgiving particulièrement bizarre.
La première, c’est que le jour de Thanksgiving, on fête une émotion.
Essentiellement, on ne fait pas que fêter un événement historique, comme pendant la Fête de la victoire le 8 mai.
On a entendu l’histoire des pèlerins qui remerciaient Dieu d’avoir survécu cet hiver horrible.
Suite à cela, au fur et à mesure que les colonies grandissaient, on fêtaient Thanksgiving, mais de manière très aléatoire et pas du tout uniforme.
Ce n’était pas avant 1863, en plein milieu de la guerre de sécession, qu’Abraham Lincoln a déclaré que le quatrième jeudi de novembre soit une fête nationale de Thanksgiving—
un moyen d’unifier le pays quelque peu brisé par une reconnaissance commune envers Dieu pour ses bienfaits envers eux.
Ça, c’est une base étrange pour une fête nationale.
Parce que Thanksgiving ne concerne pas simplement les événements de l’hiver horrible des pèlerins,
ou de la préservation du pays pendant la guerre,
mais la gratitude que les gens ressentaient pour ces choses.
(C’est pour cela qu’on l’appelle « Thanksgiving. »)
Fêter une émotion de manière nationale présume que tout le monde dans le pays ressent cette émotion, ou au moins devrait la ressentir.
La deuxième raison pour laquelle Thanksgiving est étrange est que,
lorsqu’on demande à quelqu’un de quoi il est reconnaissant ce Thanksgiving (comme on fait à chaque fois),
on dit toujours des choses comme « Je suis reconnaissant qu'on ait passé un hiver si chaud, »
ou « Je suis reconnaissant d’avoir trois enfants en bonne santé. »
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les gens sont reconnaissants,
mais inévitablement certaines de ces raisons auront des causes complètement naturelles.
Un exemple : depuis plusieurs années, nous avons eu presque une vingtaine de bébés qui sont nés dans l’église (y compris ma propre fille).
Ces enfants sont en bonne santé, et magnifiques—et nous en sommes reconnaissants.
Mais logiquement, notre reconnaissance n’a pas de sens.
il y a deux semaines deux membres de l’église, Philippe et Mandy, ont eu un petit garçon, Paul-Elikia. Il est en bonne santé, il est parfaitement beau—et ses parents sont très reconnaissants. Mais logiquement, leur gratitude n’a pas de sens.
SLIDE : Larousse définit la reconnaissance comme « un sentiment qui incite à se considérer comme redevable envers la personne de qui on a reçu un bienfait. »
SLIDE : Ou alors prenons le mot un peu plus explicite, la gratitude.
La gratitude est définie comme étant « la reconnaissance pour un service, pour un bienfait reçu ; sentiment affectueux envers un bienfaiteur. »
Alors vous voyez le problème : c’est étrange d’être reconnaissant pour quelque chose de naturel,
parce que ça ne vient de personne en particulier—
il n’y a pas de bienfaiteur envers lequel on peut diriger cette reconnaissance.
Si notre reconnaissance n’est pas dirigée vers une personne ou des personnes qui ont rendu cela possible, elle n’a pas de sens ;
elle manque de cible.
On peut être reconnaissants de la sage-femme ou le médecin qui ont aidé à l’accouchement,
mais ce n’est pas principalement pour cela qu’on est sont vraiment reconnaissants.
On est reconnaissants pour nos enfants, pour leur existence.
Mais dans le cas d’un bébé qui est né en bonne santé,
quand on est reconnaissant, qui est-ce qu’on remercie ?
Ces choses ont lieu naturellement, non ?
Envers qui est-ce qu’on est censés être reconnaissants ?
Vous voyez où je veux en venir :
s’il n’y a personne derrière le rideau qui travaille pour faire que ces bébés naissent en bonne santé,
l’émotion de la gratitude n’a pas de sens.
Le bonheur, oui ;
la joie, oui ;
la reconnaissance ?
Non—parce que c’est naturel, ça s’est passé tout seul.
Mais tout de même, nous sommes tous reconnaissants pour des choses comme ça, à un moment ou un autre.
La seule raison pour laquelle la gratitude de ce type a un sens,
c’est si on prend en compte l’existence de quelqu’un qui a fait que le bébé naisse ainsi,
et a guidé son développement pendant les neuf mois dans le ventre de sa mère.
Et selon la Bible, c’est exactement ce que Dieu fait—le Psaume 139.13-14 dit : 13 C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. 14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.
La Bible nous dit que toutes ces choses « naturelles » pour lesquelles on ressent de la gratitude ne sont pas « naturelles » du tout—
ce sont de petits miracles produit par la main d’un Dieu souverain qui aime sa création et qui en prend soin.
Et si c’est vrai, ça veut dire qu’à chaque fois qu’on ressent de la reconnaissance pour quelque chose qu’un autre être humain n’a pas fait—
la naissance d’un bébé,
ou des vacances particulièrement reposante ou une belle journée d’été
ou se réveiller en bonne santé après une semaine au lit avec une gastro—
quand on ressent de la reconnaissance pour des choses comme cela,
nos cœurs nous disent quelque chose qui est vrai,
même si nos cerveaux n’ont pas envie de le reconnaître.
Autrement dit : il est parfaitement normal,
et pas étrange du tout, de ressentir de la reconnaissance pour ces choses,
parce qu’il y a un Dieu qui dans sa grâce à tout le monde,
nous donne ces choses.
Comme dit le Psaume 103.5 : Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom…[parce qu’il] me rassasie de bonnes choses.
Alors voilà pourquoi la fête de Thanksgiving a du sens ;
mais la raison pour laquelle on la fête en tant qu’église va un peu plus loin.
La première, c’est que nous croyons que de manière ultime,
Dieu est la source de toute bonne chose,
et donc il n’est pas suffisant de seulement ressentir l’émotion de la reconnaissance—
nous devons exprimer cette reconnaissance envers lui en louange.
C. S. Lewis a dit : « La gratitude s’exclame (très justement) : ‘Ô combien Dieu est bon de me donner cette chose ! » Mais la louange dit : ‘A quoi doit ressembler l’être dont la brillance se manifeste ainsi !’ Nos regards remontent le rayon de soleil pour voir le soleil dont il est issu. »
Et c’est exactement ce que nous dit le Psaume 103—
comme on vient de lire : parce qu’il « me rassasie de bonnes choses, que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom. »
Alors fêter Thanksgiving en tant qu’église est notre manière de répondre à la bonté de Dieu envers nous—
nous nous sentons reconnaissants,
alors nous célébrons les raisons pour lesquelles nous sommes reconnaissants.
La deuxième raison est que dans la Bible,
nous voyons que Dieu n’a pas seulement été bon envers l’humanité de manière générale,
mais de manière bien précise.
De toutes les fois où la Bible parle de la reconnaissance qu’on devrait avoir envers Dieu (plus de 130 fois),
de loin la raison la plus significative de cette reconnaissance est le fait que Dieu a permis à nous,
Le Psaume 103 nous dit cela aussi : Bénis l’Eternel, mon âme! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! 2Bénis l’Eternel, mon âme, et n’oublie aucun de ses bienfaits! 3C’est lui qui pardonne toutes tes fautes… 4C’est lui qui délivre ta vie de la tombe, qui te couronne de bonté et de compassion. 5C’est lui qui te rassasie de biens…
être humains rebels contre lui,
d’être réconciliés avec lui,
de le connaître
et de connaître la joie ultime pour toute l’éternité.
De manière ultime, nous fêtons Thanksgiving parce que nous croyons qu’en envoyant son Fils Jésus-Christ,
pour vivre une vie parfaite pour nous et pour souffrir la punition que notre rébellion mérite,
il nous a donné la possibilité de ne pas être punis pour notre rébellion,
mais d’être pardonnés et aimés et adoptés comme ses fils et ses filles.
Notre gratitude n’est pas illogique ;
nous savons envers qui nous sommes reconnaissants.
Notre gratitude n’est pas non plus temporaire ;
nous ne sommes pas reconnaissants pour quelque chose qui s’est passé aujourd’hui,
mais qui n’aura pas un grand effet sur nous demain,
mais plutôt pour quelque chose qui s’est passé il y a longtemps et dont nous bénéficierons tous les jours,
pour toute l’éternité.
Nos regards remontent le rayon de soleil pour voir le soleil dont il est issu.
Alors nous voulons exprimer cette reconnaissance aussi longtemps que nous vivrons.
Merci d’être avec nous aujourd’hui, et si vous avez des questions, je vous encourage à poser ces questions, et à revenir nous voir.
Ne l’excusez pas parce que ça vous paraît étrange ;
creusez un peu plus, posez vos questions—
Dieu n’en a pas peur, et nous non plus.
Nous prendrions beaucoup de plaisir à en parler avec vous.