Funéraille Michel Léveillé
Notes
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Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur. Mieux vaut le chagrin que le rire; car avec un visage triste le cœur peut être content. Le cœur des sages est dans la maison de deuil, et le cœur des insensés dans la maison de joie.
Nous sommes dans un lieu que personne ne veut trop connaître pour une occasion que personne n’aurait choisie. C’est un moment de tristesse, de chagrin, de sérieux, de souvenirs, de récits, et de réflexions. C’est un lieu que nous voudrions éviter, mais c’est aussi un lieu qui nous pousse à penser.
Une des grandes ironies de la vie c’est que le départ d’un être cher est souvent un nouveau départ pour ceux qui restent. Non pas parce que le départ nous réjouit, bien au contraire, mais parce que le départ nous fait contempler des leçons. Parce que leur départ est un message à nous qui sommes encore vivants pour le moment.
Le texte que j’ai lu a été écrit par un roi du nom de Salomon, l’homme le plus sage de tous les temps. Comme vous et comme moi, c’est un homme qui aimait le plaisir et non le chagrin. Un homme qui aimait rire plus que pleurer. Mais aussi un homme qui s’est amélioré dans la tristesse bien plus que dans la joie.
En quittant ce monde, Michel Léveillé nous parle, bien malgré lui. Il nous rapelle les moments vécus avec lui, et il nous rappelle aussi qu’un jour d’autres personnes nous dirons aussi au revoir. Et son départ nous pousse à regarder l’avenir sobrement, en préparation pour notre tour.
Salomon nous dit donc que même si la maison de festin nous attire, la maison de deuil nous enseigne plus. Tout le monde aime la fête de famille, mais tout le monde réfléchit au salon funéraire. Ce que nous cherchons à éviter dans la vie est souvent, ou presque tout le temps, ce qui nous fait le plus grandir.
I. Un lieu pour réfléchir
I. Un lieu pour réfléchir
Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur.
Nous sommes dans un lieu de réflexion. Dans les derniers jours, plusieurs ont réfléchi à la vie de Michel. Sans doutes que de nombreux moments sont passés par les pensées:
Des souvenirs d’enfance qui font encore rire
Des moments de bonheur qui font sourire
Des moments moins heureux qui nous font regretter
Des moments précieux qui nous parlent et qui vont nous accompagner pour la vie
Quelle que soit la relation que vous avez entretenue avec Michel, que ce soit familial, amical, ou autre, faites-lui cette faveur: que ce moment où nous célébrons sa vie et pleurons son départ soit un moment de réflexion.
Raconter des histoires sur le passé, c’est bon, c’est bien et c’est nécessaire. Mais personne ne peut raconter des histoires sur l’avenir. Le départ de Michel nous le rappelle. C’est à nous de faire maintenant des bons choix sur notre avenir, des choix qui l’auraient fait sourire ou qui lui auraient apporté fierté ou bonheur.
II. Un moment pour se recueillir
II. Un moment pour se recueillir
Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur.
Nous prenons parfois l’expression “se recuillir” lorsqu’on parle de deuil, de départs, de moments sérieux et solennels. Le mot est “receuillir” est profond. En fait c’est de cueillir une deuxième fois. De refaire des choix que nous n’aurions jamais du délaisser ou encore retourner à des choix de vie honorables.
“C’est là la fin de tout homme.” Plusieurs préféreraient ne jamais penser à la mort. Mais la mort n’attend pas que nous pensions à elle. C’est l’avenir de chaque personne, et ce nous avons fait de notre vie donne à notre mort son poids.
Un départ lourd est toujours une déclaration que la vie a eu du poids. Vivez votre vie de manière à ce que votre départ soit une grande perte.
III. Une occasion pour s’assagir v.4
III. Une occasion pour s’assagir v.4
Le cœur des sages est dans la maison de deuil, et le cœur des insensés dans la maison de joie.
Quand je dis “assagir” je ne veux pas simplement dire arrêter de faire des folies. Je parle de devenir sage.
Psaumes 110
La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.
Être sage, c’est de craindre Dieu. La maison de deuil devrait nous faire penser à Dieu. Il nous a dit dans sa Parole qu’un jour nous allons le rencontrer. Non seulement cela, il a tout mis en place pour que nous puissions être prêts à le rencontrer.
Que notre nom soit Eric Léveillé (moi), Michel Léveillé, Maurice Richard, René Lévesque ou un autre nom, nous avons tous commis des péchés. Nous avons tous erré et perdu notre chemin dans cette vie. Nous avons fait des choses que nous regrettons, des choses qui nous hantent parfois, mais plus important, des choses que Dieu identifie comme était contre sa nature morale à lui.
La bonne nouvelle, c’est que Dieu a préparé un chemin pour que toutes nos erreurs soient effacées. Pour que tous nos péchés soient éliminés. Toute personne qui accepte le pardon de Dieu est prête à rencontrer Dieu après la mort. Et c’est là le point de départ de la sagesse, de l’intelligence comme Dieu la définit.
Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Le désir de Dieu c’est que nous puissions passer l’éternité avec lui et avec tous ceux qui ont quitté ce monde avant nous ayant accepté le pardon de Dieu pour leurs fautes.
Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
Ce que Dieu nous propose, ce n’est pas la religion. Ce n’est pas une liste de bonnes choses à faire et de mauvaises choses à ne pas faire. Ce que Dieu nous propose, c’est un échange.
Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
Dieu nous propose un échange. Tu lui confesses ton péché et il te donne son pardon en échange. Jésus-Christ a payé pour nos fautes sur la croix et il nous offre aujourd’hui le pardon. Gratuitement. Sans religion. Sans efforts.
Conclusion
Conclusion
Personne ne choisi la maison de deuil. C’est naturel; tous veulent garder leurs être chers avec eux.
Mais lorsqu’on y passe, il faut saisir ce qui s’y trouve pous nous. La réflexion, et pour ceux qui ça intéresse la sagesse. La sagesse d’y voir un puissant rappel de la fragilité de la vie. Un rappel que la vie est courte. Un rappel que cette vie donne à la mort son sens. Un rappel que Dieu nous attend de l’autre côté de la mort et qu’il a tout préparé pour que ceux qui le veulent puissent échanger leurs péchés pour son pardon.