L'environnement du croyant
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Nous avons sous les yeux un des Psaumes les plus intimes que David ait écrit. C’est un psaume qui est intimement lié à son expérience de berger.
C’est également un psaume qui nous parle de la provision de Dieu pour nous lorsque nous demeurons près de lui. En fait, c’est une image de la vie du croyant lorsque le croyant demeure en Christ.
Les provisions dont David parle, nous les trouvons dans le Nouveau Testament, dans la personne de Jésus-Christ et dans le fait qu’il demeure en nous. Lorsque nous demeurons en lui, ce Psaume devient une image de la réalité de notre vie.
Regardons ce Psaume, et regardons les diverses directions de la perspective d’une brebis (devant, derrière, dessous, etc.) Nous allons voir que le croyant est entièrement environné de la grâce de Dieu!
I. Sous moi (de verts pâturages)
I. Sous moi (de verts pâturages)
La provision de Dieu est toujours suffisante. Dieu sait ce dont nous avons besoin et il est capable de le pourvoir.
Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ.
Encore et encore dans la Bible, et dans notre vie, nous pouvons voir les preuves de cette vérité: lorsque nous demeurons près du Berger, les pâturages sont abondants et suffisants. La provision de Dieu sufffit.
Dieu avait dit à Israël au sujet du jour où ils reviendront à l’Éternel:
Alors il répandra la pluie sur la semence que tu auras mise en terre, Et le pain que produira la terre sera savoureux et nourrissant; En ce même temps, tes troupeaux paîtront dans de vastes pâturages.
Mais le verset va plus loin que l’image d’un Agneau qui broute de l’herbe verde sans avoir peur de mordre le terrain sec.
La brebis ne fait pas que brouter, elle a le temps de même se reposer!
II. À côté de moi (les eaux paisibles)
II. À côté de moi (les eaux paisibles)
Les brebis ne peuvent pas boire lorsque les eaux sont trop agitées. Tu ne pourrais pas amener ton troupeau près des rapides et t’attendre à ce qu’elle boivent. Tu dois les mettre dans le bon était de repos.
Jésus dit:
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.
l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
Si ta vie est trop agitée, non plutôt si ton âme est trop agitée, c’est parce que tu t’es éloigné du Bon Berger. Ce n’est pas que tu n’es pas sa brebis, mais que tu ne bois pas là où il dit de boire, et que tu cherches à te nourrir de quelque chose d’inférieur à ce qu’il veut te donner.
Si ta vie est trop agitée, non plutôt si ton âme est trop agitée, c’est parce que tu t’es éloigné du Bon Berger. Ce n’est pas que tu n’es pas sa brebis, mais que tu ne bois pas là où il dit de boire, et que tu cherches à te nourrir de quelque chose d’inférieur à ce qu’il veut te donner.
Nous savons que l’Esprit de Dieu nous habite. Nous savons que son désir est de contrôler notre être entier: nos gestes et aussi nos pensées. La paix est son fruit.
Il restaure mon âme!
Il restaure mon âme!
Le mot hébreu signifie il “ramène” mon âme. C’est exactement comme dans la parabole de la brebis perdue. Le berger sait que la brebis est insensée. Il sait que lorsque la brebis se perd, elle ne sait pas comment retrouver son chemin.
Comment est-ce que Dieu “restaure” notre âme? Il vient nous chercher lorsque nous sommes égarés.
Son Esprit nous souffle et nous rappelle que la vie est bien meilleure à côté du Berger que dans le chemin où notre coeur s’est égaré!
III. Avec moi (mon Berger)
III. Avec moi (mon Berger)
J’aime la confiance de la brebis, de David. C’est confiance du croyant
Cantique de David. L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
L’Éternel EST mon Berger. Ce n’est pas “j’espère qu’il sera” ou “il pourrait être” ou “j’essaie de faire de lui mon Berger” mais c’est une assurance. Il EST mon berger.
Réellement, la clef de la vie se trouve dans cette affirmation. Si nous nous approprions la profondeur de la déclaration de David:
A. L’Éternel
A. L’Éternel
Notre Berger est Yahwé (Jéhovah). En français l’Éternel. Le mot hébreu signifie celui qui était, qui est et qui sera.
Exploring Psalms 1–88, Volume One: An Expository Commentary A. Its Roots in a Magnificent Spiritual Relationship
According to Thomas New-berry the name Jehovah combines the three tenses of the Hebrew verb “to be”: Yehi, “He will be” (the future); Hove, “being” (the present); and Hahyah, “he was” (the past). We take the first three letters of Yehi (Yeh), the middle two letters of Hove (Ov), and the last two letters of Hahyah (Ah) and we have YEHOV-AH (JEHOVAH)! The name signifies God as the One who is, who was, and who is to be, the eternal One—the One who is becoming and becoming and becoming to His own all that they need until, at last, the Word becomes flesh.
Le Yahwé de l’Ancien Testament est le grand “Je suis”.
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle « Je suis » m’a envoyé vers vous.
Exode 3.14
“Je suis” est un nom qui cherche à être complété. C’est un peu comme un chèque en blanc pour tout ce qu’un enfant de Dieu a besoin que Dieu soit.
Je suis le Pain de vie (Jean 6.35)
Je suis la Lumière du monde (Jean 8.12)
Je suis la porte (Jean 10.9)
Je suis le Bon Berger (Jean 10.11, 14)
Je suis résurrection et la vie (Jean 11.25)
Je suis le cep (Jean 15.1, 5)
Ce n’est pas pour rien que Dieu peut dire à Paul “ma grâce te suffit”. Puisque tout ce que Dieu fait dans notre vie est grâce et peu importe notre besoin il saura le combler. “Ma grâce te suffit” - mon action dans ta vie te suffit.
B. L’Éternel est MON Berger
B. L’Éternel est MON Berger
Ce qui fait la différence entre moi et monsieur madame tout-le-monde, c’est le pronom possessif qui change tout.
Gloire à Dieu que nous pouvons dire avec assurance: il est MON berger! Il désire que nous le sachions.
Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
C. L’Éternel est mon BERGER.
C. L’Éternel est mon BERGER.
Le berger était entièrement responsable des besoins d’une brebis. La brebis étant complètement dépendante de lui, elle doit regarder à lui pour tous ses besoins.
N’est-ce pas là ce que ça veut dire “errer”? N’est-ce pas de penser que nous pouvons vivre cette vie sans demeurer dépendant du Berger? Errer n’est pas simplement être indépendant?
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Dans l’anologie du berger, celui qui demeure proche du Berger trouve des pâturages et des eaux paisibles. Mais aussitôt qu’il s’éloigne du Berger, il est en difficulté et le Berger doit aller le retrouver.
Le plus grand ennemi de l’homme…le plus grand ennemi du croyant, c’est l’indépendance. C’est la recherche de l’autonomie.
Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité.
La détresse des inconvertis vient du fait qu’ils ne veulent pas le prendre pour Berger; les détresses des croyants vient du fait qu’ils veulent trouver ailleurs que dans le Berger.
Et lorsque nous cédons à la voix du Seigneur qui nous appelle, il nous amène de nouveau
IV. Devant moi (une table)
IV. Devant moi (une table)
Encore une fois nous trouvons cette idée de paix en dépit des circonstances! L’ennemi est à la porte, il désire faire du mal, et normalement on penserait qu’il faut manger en cachette ou à la hâte. Mais ce n’est pas l’image que David dépeint ici.
Ici la table est dressée, la confiance règne, la crainte est bannie et on a le temps de profiter de la provision, sans vivre dans la crainte suscitée par le conflit.
V. Autour de moi (mes ennemis)
V. Autour de moi (mes ennemis)
La vie chrétienne est un comat. Dieu n’a jamais promis un chemin facile à qui que ce soit. Du moins pas de ce côté-ci de la gloire. Dieu ne nous promet pas que nous n’aurons pas d’ennemis. Il nous promet simplement que si nous marchons avec lui, nous avons la victoire sur nos ennemis.
Cette victoire nous l’avons avant tout par la mort et la résurrection de Jésus!
Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!
1 Corinthians 15.54-57
Si Jésus-Christ a vaincu notre ennemi imbattable, la mort, nous pouvons lui faire confiance que tout autre ennemi est vaincu aussi.
Tant et aussi que nous demeurons “en lui” nous allons marcher de victoire en victoire.
Cependant, lorsque nous nous égarons du Berger, que nous prenons un chemin différent qui nous semble plus intéressant, nous nous rendons extrêmement vulnérable!
VI. Sur moi (son onction)
VI. Sur moi (son onction)
L’huile dans la Bible est avant tout un symbole du Saint-Esprit. L’onction dans le Nouveau Testament parle surtout du service pour Christ. Mais qui dit onction pour le service, dit la présence et la plénitude du Saint-Esprit.
Quel qu’ait été le besoin d’onction d’une brebis, ou celle de David (comme roi), nous avons le Saint-Esprit en nous dès le moment du salut.
La quiétude, la victoire, la paix, la joie et tous les effets tangibles de l’Esprit sont évidents dans notre vie lorsque nous mettons notre confiance, non pas en nous pour la vie et la victoire, mais dans l’Esprit.
Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui,
Comment avez-vous reçu le Seigneur Jésus? Par la foi! Vous devez donc continuer à marcher avec lui par la foi. C’est à dire de ne pas vous faire confiance du tout pour la force, la sagesse, et vos besoins. Mais plutôt de faire confiance à l’Esprit qui habite en vous, qui lui seul peut produire la vie que Dieu désire que vous viviez.
VII. Après moi (le bonheur et la grâce)
VII. Après moi (le bonheur et la grâce)
L’image ici c’est que partout où je vais, la joie du Seigneur et sa grâce de ma vie va aller aussi. Tant et aussi longtemps que je demeure près du Berger, sa provision et son oeuvre dans ma vie va continuer et se poursuivre!
Peu importe où Dieu te dirige, Dieu ne va jamais te mettre dans une position où il est insuffisant pour tes besoins et tes circonstances!
“La volonté de Dieu ne te dirigera jamais là où sa grâce ne peut te garder.”
Encore ici, la clef c’est de demeurer près du Berger. Tant qu’on demeure près de lui, la grâce ne va jamais manquer. C’est à dire que l’oeuvre de Dieu dans la vie ne va jamais manquer.
VIII. Au-delà de moi (la maison de l’Éternel)
VIII. Au-delà de moi (la maison de l’Éternel)
Encore une fois, c’est un choix. Quand on a goûté à la vie que le Berger donne aux brebis qui restent près de lui, on ne devrait pas avoir envie d’aller voir ailleurs!
Si on est habité par le désir d’aller voir ailleurs, c’est probablement parce qu’on a pas goûté à la vie que Dieu donne à ceux qui demeurent à ses côtés.
Je ne dis pas qu’on est pas sauvé, mais qu’on a pas réellement goûté à la vie que Dieu réserve à ceux qui demeurent attachés au cep.
Conclusion
Conclusion
Demeurez-vous près du Berger?
Ce que je veux dire.... “Est-ce que vous regardez à vous-mêmes pour vos ressources, ou est-ce que vous êtes entièrement dépendants de Dieu?” Consciemment, par la foi en lui?
Si vous êtes entièrement dépendants du Berger, le Psaume 23 peut être votre vie.