FEMMES ET SPIRITUALITÉ, UNE QUESTION DE GENRE ?

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Spiritualité

“La spiritualité transcende la vision purement scientifique du mesurable, ainsi que le monde de nos pensées et de nos idées, pour inscrire l’humain dans un au-delà de lui-même qui le porte et lui donne consistance, en même temps qu’il lui confère son identité profonde.” (Rosselet, François, La spiritualité, ou comment élargir notre vision du monde, 2011, p.311).
Ceci c’est une définition de François Rosselet, mais en fait, il existent plus de + 90 définitions de spiritualité, et donc il y a de la difficulté de cerner ce terme. Mais cela n’enlevée en rien la passion de recherche de la spiritualité.

Femme

Un autre mot difficile à comprendre c’est celui de Femme, en plus que les considérations relatives à ce terme dans les dictionnaires son presque toujours en rapport à celui des du sexe opposé ( cf. http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?13;s=1437237630;r=1;nat=;sol=4;).

Le besoin de classifier

En général, l’humanité cherche à classer les choses, les catégoriser, car ceci semble être plus solide et plus sûr.
Mais avec ces termes très insuffisamment définis, est-ce que la spiritualité serait vraiment chose des femmes ou même seulement pour les femmes?
Marie Guyart
Jeanne-Margueritte
Beaucoup du monde a essayé de classifier des femmes, comme Marie Guyart et Jeanne-Margueritte ?

Femmes et spiritualité, une question de genre?

Ainsi, la problématique soulevé par notre sujet, Femmes et spiritualité, une question de genre? est loin d’être anodine.
Le difficile moment qui l’humanité est en train de vivre génère des incertitudes dans plusieurs domaines. Ces incertitudes ne sont pas limitées aux besoins physiques, comme la santé ou l’économie, mais aussi dans les domaines métaphysiques. Chaque moment à ses propres besoins. Ainsi, les nouveaux besoins de la société doivent correspondre au mieux aux émancipations des choses liées au passé, comme des formes institutionnelles et dogmes. En réponse à ceci, de plus en plus des nouvelles sortes de quêtes spirituelles sont en train d’apparaitre. Cette quette spirituelle est même vécue intensément, mais sans en être enfermé. Le hors cadre institutionnel n’est pas nouveau. Marie Guyart et Jeanne-Margueritte l’avaient déjà abordé, chacune à sa manière. Leur vie spirituelle les a poussées à vivre autrement, ceci en corrélation sociale.
Ce type d’articulation entre vie spirituelle et vie active, foi et œuvre, les a fait changer leur rapport avec les autres êtres vivants, animés et inanimés, elles ont démontré avoir eu une relation assez originelle et très personnelle avec leur divinité. Choisissez le meilleur : a) faire des choses comme justification pour son salut ; b) accepter que Dieu vous aime, au point même de vous avoir déjà offert la justification gracieusement. Ces options semblent indiquer toujours que, de toute manière, vous allez faire des choses, mais le plus important ici, c’est le pourquoi : a) faire, parce que vous avez peur de la punition ; b) faire, parce que vous êtes reconnaissant et aussi responsable des autres. C’est comme le code de la route qui certains obéissent parce qu’ils ont peur d’avoir des amendes (punition) ; d’autres, obéissent parce qu’ils croyant qui c’est mieux ainsi et se sentent responsables de la vie des autres passagers et usagers.
Marie de Guyart et Jeanne-Marguerite ont fait des choses remarquables, mais ne peuvent pas être placés vraiment seulement dans une de ces deux catégories seulement. Elles ne se sont pas émancipées de l’église, elles restent très attachées, chacune à sa manière, aux actes de foi valables dans leurs lieux. Cependant, personne n’a pas pu les encadrer, puisque ces deux femmes se sont montrées assez rusées pour échapper à tout contrôle humain, justifiées par leurs liaisons directes avec Dieu :
« faut-il rendre compte du commerce que l’on a avec Dieu ? » (Dans Jacques Le brun, Soeur et amante: les biographies spirituelles féminines du XVIIe siècle, Genève, Droz, coll. « Titre courant » 52, 2013, p. 22.)
Ainsi, ses femmes rusées dans le sens qu’elles, tout en démontrant être très spirituelles, au point de vivre des expériences mystiques assez marquant, ont pu trouver des moyens pour les démarches entreprises par leurs choix propres à elles, signe de la liberté.
Pour Jeanne-Margueritte et Marie de Guyart, la vie radicale « hors cadre », démontre l’extériorisation de la foi en Dieu et qui, à leurs sens, serait impossible de la vivre autrement. Ces ferventes croyantes, loin d’être des femmes passives et dépendantes, elles ne se sont pas vraiment cachées derrière le bouclier de l’analphabétisme théologique. Au contraire !
Même en reconnaissant l’église, soit par le contact avec leur guide spirituel, soit par la fondation d’un convent et une communauté aux caractéristiques de ses prédécesseurs, les femmes ont vécu ce qu’elles croyaient ; leurs environnements où elles n’avaient rien et ont trouvé le Tout, car cette force pour le travail avait toujours une Source qui leur semblait inépuisable.
En plus « L’âme ne peut ni lire, ni écrire, ni réciter aucune prière. » (dans Claude Martin, Marie de l’Incarnation [en ligne], vol. I, Paris, 1929, p. 220)
C’est une démarche physique, et donc vérifiable !
Les textes de Marie de Guyart et Jeanne-Marguerite peuvent réveiller des façons surprenantes et originelles sur la quête de soi-même, en ayant comme résultat principal la spiritualité.

“temet nosce”

Un proverbe attribué à la fois à plusieurs personnalités philosophiques, il est même présent dans le film Matrix: temet nosce, variante latine du grec ancien, γνῶθι σεαυτόν, « connais-toi toi-même » ; la version delphique « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux » a un rapport avec la phrase de Jeanne-Margueritte:
« Mon âme semble n'être plus dans mon corps. » (Jeanne-Margueritte)
Le mot « semble » est très important dans cette phrase, car il démontre que l’activité intérieure est toujours encrée dans le monde extérieur.
Ainsi, Jeanne Margueritte et Marie de Guyart ont montré une force hors d’attente et au même temps très humbles.
Elles ont eu la force de recommencer leur vie, d’avoir un nouveau départ, ceci en se ressourçant, par leur vie spirituelle liée à ce qu’elles croyaient être primordiale, en Dieu seul. Ainsi, redémarrer à zéro sa vie, même si c’est en fuyant l’ancienne, c’est toujours mieux qu’aller contre sa conscience, car elle, on ne peut pas la fuir.

Religieuses et laïques, célébrités et inconnues

Ont parlé comme des docteurs théologique en matière de la foi. Ceci pour contre-balancer ses détracteurs masculins.

Le rapport étroit entre les femmes et l'spiritualité (au singulier) n'est pas une question de genre, mais une question de expression.

En fait, au Moyen-Âge, très peu de femmes, ont pu avoir accès au peu de liberté d'expression qui était accordé par les autorités aux hommes.
Le genre féminin, a été relégué par la société patriarcale, malerusesmant encore aujourd'hui, au stigmatisme de la faiblesse, et ainsi a porté le lourd fardeau du poids de l'infériorité.
Personne ne peut pas connaitre le vrai et le faux dans l'intérieur de l'autrui, c'est seulement par l'analyse des expressions de la spiritualité. Donc c’est par des choses extérieures à la spiritualité que s’établi la relation entre les femmes et la spiritualité.
Ainsi, si sont les signes les facteurs de la spiritualité, être un homme, ne me donne pas des privilèges spirituels par rapport aux femmes, ceci n’import dans quelle époque! Car nier ceci, serait affirmer que l'âme a un déterminé genre. Cependant, comme affirmé supra, c'est sont les signes vérifiables de l'expression de la spiritualité qui sont liées au genre, et non l'spiritualité comme objet. Par exemple, la préférence de l'utilisation des thèmes liés au Cantique des cantiques, comme la relation amoureuse, le noces, l'épouse, la souffrance corporelle (stigmates) etc…

Conclusion

En guise de conclusion, femmes et spiritualité, une question de genre? La réponse serait une affirmative si seulement les expressions extérieures sont prises comme l’unique mesure vomme chez Jeanne Margueritte et Marie de Guyart, car l’intérieur ne peut pas être jugé, seulement ses signes.
Cependant, ces expressions sont paramétrés en rapport à la société et le contexte géographique; ceci est en constant en transformation. Donc la réponse n’est pas figée.
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