La grandeur de notre adoption
Romains: le juste vivra par sa foi • Sermon • Submitted
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Transcript
In a recent skills article for PreachingToday, David Prince writes:
I know a family who adopted an older child from an unspeakably horrific orphanage in another country. When they brought her home one of the things they told her was that she was expected to clean her room every day. When she heard about that responsibility, she fixated on it and saw it as a way she would earn her family’s love. In other words, she isolated the responsibility and applied it to her existing frame of thinking that was shaped by life in the orphanage. Thus, every morning when her parents came in her room, it was immaculate and she would sit on the bed and would say, “My room is clean. Can I stay? Do you still love me?” Her words broke her new parents’ hearts.
Eventually, the girl learned to hear her parents’ words as their unconditionally beloved child who would never be forsaken, not as a visitor trying to earn her place in the family. After she knew that she was an inseparable part of the family story, even correction and discipline did not cause her to question her family’s love for her; she understood correction and discipline to be part of what it meant to be in the family.
Pour toute personne qui comprend qu’il n’y a point de condamnation pour elle ou lui, pour toute personne qui ensuite prend au sérieux sa lutte contre le péché, mettant à mort les oeuvres de la chair et désirant marcher par l’Esprit, nos versets d’aujourd’hui renferment de magnifiques promesses.
Nos vies seront caractérisées non par la crainte mais par la confiance.
I. Chasser la crainte qui venait de l’ancien esclavage (au péché). v. 15
I. Chasser la crainte qui venait de l’ancien esclavage (au péché). v. 15
Une des plus grandes luttes de nos vies, même de nos vies en tant que chrétiens, c’est la lutte contre la crainte. Plus nous abordons les situations de vie par la foi, moins nous connaîtrons la crainte. Plus nous abordons les situations de la vie d’une optique de l’amour envers Dieu, nous allons vivre de moins en moins dans la crainte.
Cependant, la crainte dont Paul parle ici est la crainte de quelqu’un qui vit dans le péché. La présence du péché amène la crainte.
La crainte de se faire prendre.
La crainte de subir une condamnation.
La crainte de vivre avec les conséquences de ce qu’on fait.
Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive, Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.
Romains 8.15 nous enseigne que ceux qui ne connaissent pas l’amour de Dieu, ou du moins qui ne se le sont pas appropriés, vivent dans la crainte. Mais ceux pour qui il n’y a point de condmnation, ceux qui ont l’Esprit en eux, ceux qui conséquemment s’affectionnent aux choses de l’Esprit…ils ne vivent pas dans la crainte.
Les lecteurs de Romains auraient mieux compris que nous le sens de “esprit de servitude”. Ils croisaient probablement des esclaves chaque jour. Les jours des esclaves pris lors de conquêtes de guerre étaient révolus. Les esclaves étaient souvent des gens qui s’étaient volontairement soumis à l’esclavage pour un temps, dans l’espoir de mieux vivre comme esclave que comme homme libre mais pauvre. Le sujet de l’esclavage romain est complexe, mais nous devons comprendre que ces gens étaient alors à la merci de leur maîtres, de châtiments durs et difficiles, et au final, leur avenir semblait assez incertain dans plusieurs cas.
Remarquez un mot dans notre verset: le more “encore”. “Pour être ENCORE dans la crainte.” Le sens de ce mot c’est “de nouveau dans la crainte”. Vivre dans la crainte à cause du péché serait un retour en arrière à un moment précédant l’arrivée de l’Esprit en nous.
La vie chrétienne normale, c’est une vie de confiance. C’est une vie d’assurance.
Encore une fois, selon Proverbes 28.1, le juste a de l’assurance comme un jeune lion. Il n’est pas captif de la crainte face à son péché, mais il vit dans la paix à cause d’une relation profonde, vibrante, et et durable avec son Père céleste.
La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
Veux-tu une vie remplie de paix? Marche avec Dieu et ne laisse pas la présence contiuelle du péché dans ta vie te remplir de crainte.
Ce que Dieu vous pour votre vie, ce n’est pas que vous viviez dans la crainte de récolter les conséquences du péché. Ce qu’il veut c’est que vous viviez dans la confiance de récolter les belles conséquences de l’adoption par le Seigneur!
II. Crier la joie de l’adoption. v. 15
II. Crier la joie de l’adoption. v. 15
L’Esprit de Dieu ne nous rend pas esclaves; il nous rend fils, enfants de Dieu.
Autant la servitude au péché apporte la crainte, autant l’adoption dans la famille de Dieu apporte la confiance.
La sécurité éternelle n’est pas le point central du message aujourd’hui, mais si le salut pouvait être perdu, ce verset n’aurait à mes yeux pas de sens. Nous vivrions dans la crainte, la crainte de perdre notre salut. Mais non, nous avons un esprit d’adoption et nous crions Abba, Père!
L’adoption était un concept bien connu des romains. En somme, l’adoption c’est lorsqu’une personne se voit donner tous les droits et tous les privilèges dans une famille. Lorsque nous sommes adoptés dans la famille de Dieu, nous avons tous les droits, tous les privilèges et toute la permanence du statut de fils ou de fille de Dieu. À partir de ce moment nous pouvons l’appeler “Père”!
While young Cheyenne was trying to transition out of homelessness at 16, the child welfare agency told her that finding a foster home would be unlikely. In the province of Ontario, around a thousand teenagers age out of the foster care system every year without being placed in a foster family.
Four years later, Cheyenne beat the odds when she was adopted by Shannon Culkeen, the woman who’d been serving as her mentor. For years Shannon and Cheyenne had kept in touch and celebrated several milestones together, including Cheyenne’s high school graduation and her first pow-wow honoring her Ojibwe heritage. But it wasn’t until Shannon applied to become a first-time foster parent that she began to wonder about formalizing their relationship. When asked if she had any other children, and she realized, “I think maybe I do.”
Cheyenne has since legally added the Culkeen surname to hers, and has court documents to prove that they are now legally related. That was the culmination of two years of process, which started when Shannon took Cheyenne on a long drive to make the ask. Shannon said, “I didn't want to put any pressure on her. But in the end, I sort of freaked her out because we were driving, and I just kept on driving further and further because I couldn't spit it out. It's like proposing, but for parenthood.”
But for Cheyenne, “It was 'yes' right off the bat." She’s taken comfort from Shannon’s consistent presence. She said, “Someone has faith in me to do the right thing and will also still be there even if I don't. It's not like I'm doing anything out of fear of losing her."
La jeune femme avait dit quelque chose de fort: Je ne fais rien par crainte, crainte de la perdre. Nous non plus nous ne vivons pas dans la crainte; nous vivons dans la confiance. Et cette confiance s’exprime par un cri: “Abba! Père!”
Un peu de confusion entoure cette expression “Abba”. C’est un mot d’origine araméenne et plusieurs pensent que c’est l’équivalent de “Papa”, comme un petit enfant dirait. Cependant, d’autres experts en langues et cultures anciennes disent que c’était un terme d’adulte - un terme solennel mais mature.
Quoi qu’il est soit, la vérité principale demeure la même: nous pouvons nous approcher de Dieu avec confiance! Nous avons la même confiance que Jésus avait lorsqu’il priait son Père!
Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Dieu désire que vous priez avec confiance. La volonté de Dieu n’est pas que ses enfants vivent dans la crainte à cause de leurs péchés. Il a enlevé pour ses enfants la condamnation (v. 1) puisque Jésus l’a lui-même prise (v. 3). Il a envoyé le Saint-Esprit qui nous aide à faire mourir les actions pécheresses, nous aidant à nous éloigner de la crainte qui vient du péché et nous poussant à vivre librement dans l’amour de notre Père qui nous a adopté et nous a donné tous les droits de ceux qui sont dans sa famille.
III. Écouter le témoignage de l’Esprit. v. 16
III. Écouter le témoignage de l’Esprit. v. 16
Ce verset est parfois mal compris. À lecture rapide, en français, on pense que l’Esprit de Dieu parle à notre esprit humain pour lui dire que nous sommes enfants de Dieu. Certains vont s’inquiéter en se demandant comment ils peuvent entendre la voix du Saint-Esprit.
Le mot traduit “rend témoignage à” est le mot summatureo qui veut dire “témoigner en soutien à” ou “témoigner en faveur de”. Cela veut dire qu’alors que notre esprit témoigne du fait que nous sommes enfant de Dieu, le Saint-Esprit apporte son témoignage en soutien.
L’image est facile à comprendre. Si une personne témoigne en cour qu’elle est innocente d’un crime, son avocat va faire venir des témoins qui vont corroborer ses dires. Qui vont témoigner en soutien.
Un enfant de Dieu, adopté dans la famille de Dieu, qui s’éloigne du péché en faisant mourir les oeuvres de la chair, qui ne vit pas dans la crainte mais plutôt dans la confiance de son adoption en Christ, cette personne reçoit aussi le témoignage de l’Esprit.
Ultimement, nous ne sommes pas capables par nous-mêmes de nous transformer. C’est Dieu qui fait en nous cette bonne oeuvre-là.
Mais ceux qui sont en Christ et qui marchent par l’Esprit plutôt que par la chair…ces gens commencent à manifester le fruit de l’Esprit. Galates 5.22-23 décrit la vie de quelqu’un qui marche par l’Esprit. Et lorsque ce fruit est présent, il rend témoignage au fait que nous disons vrai: que nous sommes un enfant de Dieu, adopté dans sa famille.
IV. Souffrir pour l’héritage avec Jésus-Christ. v. 17
IV. Souffrir pour l’héritage avec Jésus-Christ. v. 17
Être adopté dans la famille de Dieu va certainement changer notre destinée. Notre destin éternel est merveilleux: nous serons glorifiés avec lui.
Cependant, nous devons comprendre quelque chose de très important. Lorsque nous sommes adoptés dans la famille de Dieu, nous n’allons pas seulement partager la gloire de Christ dans l’éternité; nous allons aussi partager les souffrances de Christ dans le temps présent.
Si vous entendez quelqu’un vous dire que la vie chrétienne dans ce monde sera facile et toujours agréable, ne les écoutez pas; ils ne prêchent pas la Bible.
Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
L’adoption c’est merveilleux. Cela garantit le ciel éternel, mais cela garantit aussi la croix actuelle.
Cependant, remarquez un mot très significatif et important ici. Le verset ne dit pas simplement que nous allons souffrir POUR Christ. Non, nous allons souffrir AVEC Christ. C’est vrai que nous sommes appelés à souffrir pour Christ; mais souffrir pour Christ c’est bien souffrir avec Christ parce qu’il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Allez-vous souffrir dans ce monde si vous êtes en Christ? Oui. Pourquoi? Parce que vous avez été adoptés dans la famille de Dieu et que vous partagez l’héritage de Christ - à la fois la gloire éternelle et les difficultés temporelles.
Conclusion
Conclusion
Recently, I was reading a book, The Case for Grace, by Lee Strobel. In it he spoke about another orphan from Korea, from a time immediately after the Korean War. This orphan was a young girl who at age four was driven from her home to fend for herself. Since she was the product of a union between a Korean mother and an American soldier father, she was an outcast in her society. She was not a pure blooded Korean.
The deprivations she went through are heart wrenching. She lived in the fields and the streets. Her food came from the garbage of other people and even mice that she could catch. She experienced sexual exploitations. She lived with constant hunger and disease. Her fellow citizens despised her and on occasions physically abused her as well.
One day, a nurse from Sweden found her and took her to work in an orphanage she ran. The girl was now too old to be adopted, but the work did provide her a place to stay and food.
One day, an American couple visited the orphanage to adopt an infant boy. They saw the young girl attending to the infants. She was dirty, thin, and had a head full of lice that even caused her hair to turn color. The American man showed some tenderness towards her. She did not know how to react to such a gesture and spit on him and ran away.
The next day the couple returned and said they wanted to adopt the young girl. She thought she was going to be a servant in their home. It was only after she had been there awhile that she realized she was their daughter.
It is not hard to see what a change that adoption meant for this nine-year-old girl. There was nothing about her would have attracted this couple to her. It was their love and mercy towards her that compelled them to take her into their family. But that adoption saved her in many different ways.
Avez-vous été adopté dans la famille de Dieu? Si oui, quand? Pouvez-vous me dire quand? Pouvez-vous me raconter le processus qui vous amené au point où vous avez dit oui au Père qui voulait vous placer dans sa famille?
Quel mot décrit votre vie aujourd’hui: crainte ou confiance? La crainte vient lorsqu’on cache; la confiance vient lorsqu’on connait et qu’on est connu. (pause, répéter)
Est-ce que dans votre vie l’Esprit rend témoignage en vous transformant alors que vous rendez témoignage de votre adoption en Christ?