Les douleurs de l'enfantement
Romains: le juste vivra par sa foi • Sermon • Submitted
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· 154 viewsNous persévérons malgré la souffrance parce que nous estimons que ce qui nous attend est infiniment plus grand.
Notes
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Nancy Guthrie recently interviewed evangelical Christian author, Joni Eareckson Tada. A diving accident in 1967 left Joni, then 17, a quadriplegic in a wheelchair. In the interview, Joni expressed an interesting perspective upon what she is looking forward to:
You look at me in this wheelchair, paralyzed for 52 years, and most people would think, O, you’re looking forward to your new body. And yeah, that’s one of those fringe benefits. But I’m looking forward to the new heart; a heart free of manipulating others with precisely-timed phrases; a heart free of fudging the truth; a heart free from hogging the spotlight, believing my own press releases … a heart free of not believing the best of others; a heart free of caving into fear or anxiety about the future. I can’t wait to have a heart free of sin.
Nous avons un grand nombre de choses dans la gloire, au ciel, auxquelles nous avons hâte!
Nous attendons ces choses avec espérance et, comme nous le verrons un peu, avec persévérance.
Notre avenir éternel est glorieusement différent de notre présent temporel. Ce que nous voyons autour de nous est un monde brisé et endommagé par le péché.
Le thème de notre passage est magnifique: Nous persévérons malgré la souffrance parce que nous estimons que ce qui nous attend est infiniment plus grand.
Paul commence par une comparaison entre le présent et l’éternité.
I. Un calcul sur la révélation v. 18
I. Un calcul sur la révélation v. 18
Paul avait présenté une vérité au verset 17: en souffrant avec Jésus-Christ, nous allons hériter avec Jésus-Christ. Quelqu’un pourrait alors poser la question: oui, mais est-ce que cela va en valoir la peine?
Principe: Tout le monde fait ce qui rapporte. La différence entre deux directions de vie c’est la quête de chacune des personnes.
Ceux qui estiment le moins les trésors du ciel cherchent à tout prix à éviter de souffrir pour Christ. Ceux qui estiment le plus les trésors du ciel sont prêts à souffrir pour Christ.
Paul emploie un mot important: “J’estime”. C’est un mot qui veut dire considérer une chose plus grande qu’une autre. C’est un mot mathématique, un mot de calcul.
Le Seigneur a le don de nous mettre dans des situations où nous devons calculer:
Le mari qui doit calculer/estimer le coût de ses habitudes de travail sur sa relation avec sa famille, ses enfants.
La personne qui doit calculer si son train de vie lui permet d’investir temps et ressources matérielles pour faire une différence pour le royaume de Dieu.
Illustration: Aiden se fait parfois donner des cartes de collectionneur, des cartes de hockey par des gens. Il vient souvent me voir pour demander si on peut “faire des échanges”. Il n’y a rien de scientifique. Il me donne une carte et je lui en donne une. Mais il n’a aucune idée de la valeur de la carte qu’il donne. Il n’a pas encore appris à calculer ou à comprendre la valeur des choses. Ça viendra.
Illustration: Transaction pour le vélo de Aiden. Échange d’un vélo d’enfant contre un outil électrique que j’avais en double. Parce que la femme trouvait que l’échange original - un vélo pour l’autre était injuste.
Paul dit que la grandeur de la gloire à venir qui sera révélée pour nous est telle qu’on ne peut pas comparer les souffrances du temps présent à cela.
Exemple: Jacob et Rachel: Jacob a servi au total 14 années pour Rachel, parce que d’être avec Rachel valait plus que le temps, l’énergie, l’effort, la souffrance et la maltraitance de la part de Laban.
Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel: et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait.
Ce qui différencie une génération de chrétiens forts et une génération de chrétiens compromis c’est la capacité de calculer comme il faut.
II. Un soupir sur la réalité actuelle v. 19-23
II. Un soupir sur la réalité actuelle v. 19-23
Ces versets sont de plus en plus d’actualité. Tout autour de nous est chaos. Le désordre règne, les catastrophes s’accumulent.
Je comprends que lorsqu’on donne des nouvelles de l’actualité, certaines personnes vont croire ce que disent les médias et d’autres ne croiront pas les médias. Je ne fais pas aujourd’hui l’apologie de ce qu’ils disent ni la critique de leurs propos. Je donne en exemple les sujets actuels:
Les ouragans, les feux de forêt, la fonte des glaces arctiques, les canicules, les changements dans les écosystèmes, migrations d’insectes et d’animaux, etc. Ces sujets font parler de changements climatiques. De l’autre côté, d’autres vont nier les changements climatiques. Mais savez-vous quoi? Ces versets nous disent que d’une manière ou d’une autre, la création est corrompue et qu’elle souffre.
Sur le plan humain et politique, on ne peut pas dire que ça va bien! Qu’on pense simplement aux afflictions subies par le peuple haïtien, qu’on pense aux gens en Afghanistan, qu’on pense aux pays développés où les libertés sont de plus en plus menacées; qu’on pense aux églises à Lomé qui n’ont pas pu se rassembler depuis beaucoup plus d’un an. Et on pourrait citer plusieurs autres exemples.
Je n’ai pas besoin de vous prouver ou de vous convaincre que la création est en détresse.
Alertes smog, pollution, multiplication des maladies, les exemples sont nombreux.
Le mot “création” (v. 19, 20, 22) peut vouloir dire l’humanité ou l’ensemble des oeuvres créées par Dieu. Il est plus probable qu’il parle de la création au sens large puisque dans le même chapitre il parle de l’humanité avec le terme “nous tous”.
Notre texte utilise une expression à la foi très unique et très révélatrice alors qu’il décrit ce qui se passe avec la création autour de nous.
Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
Les douleurs de l’enfantement, c’est l’expérience pénible d’une maman juste avant une grande joie et un grand soulagement!
v. 20 - La Création, pour le moment, attend que les fils de Dieu soient révélés - que ceux qui sont à Christ soient départagés de ceux qui ne lui appartiennent pas. La Création a hâte que le bien soit départagé du mal.
Illustration: Regardez-vous le tennis? Si oui, vous connaissez peut-être le tournoi de Wimbledon, en Angleterre, qui est joué sur gazon. Au début du tournoi, le terrain est beau, vert. Plus le tournoi avance, plus le terrain est usé et on voit qu’il est en besoin de réparation. Si on personifie le terrain, on pourrait dire que plus le terrain avance, plus il est dans les douleurs de l’enfantement, le terrain souffre mais sous peu le vainqueur du tournoi sera couronné! Le tournoi terminé, le terrain pourra être rétabli.
De la même maniére, la Création (personnifiée ici) attend avec un ardent désir la révélation des enfants de Dieu.
2. v. 20 - Pour l’instant, la Création a été soumise à la “vanité”. Le mot traduit “vanité” signifie - vide dans le sens qu’elle ne fournit plus les résultats escomptés.
Le diable, et l’homme qui l’a suivi, ont fait subir à la terre des choses dont elle a hâte d’être délivrée!
3. v. 21 - Lorsque Christ viendra rétablir toutes choses, il va aussi restaurer la Création.
Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.
Nous devons être de bons dispensateurs de la terre que Dieu nous a donnée actuellement, mais nous devons aussi comprendre que celui qui va restaurer toutes choses, c’est le Seigneur Jésus-Christ.
4. v. 24 - Nous aussi, nous partageons le soupir - nous avons hâte, non seulement à la restauration de la terre, mais à bien plus! Nous avons hâte à la finalisation de l’adoption, lorsque le corps aussi, non seulement l’âme et l’esprit, sera transformé.
Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.
Application: Pour les enfants de Dieu qui s’investissent dans les causes sociales à plein, en laissant pour compte les choses de Dieu, c’est une erreur. L’homme ne peut pas restaurer ce qu’il a lui-même brisé. Seulement Dieu peut restaurer. Et notre attente n’est pas une restauration de l’humanité ou de la création. Notre attente c’est Jésus-Christ, qui vient bientôt.
Jusqu’à ce moment, nous soupirons. Nous avons en nous l’Esprit (v. 23) qui un gage de l’avenir qui nous attend avec le Seigneur!
Ce que nous voyons aujourd’hui, la douleur, la corruption, la décadence, la pollution, tout tout tout…un mot à retenir, du verset 22: Les douleurs de l’enfantement. C’est douloureux, mais le Sauveur vient bientôt!
III. Une espérance remplie de persévérance v. 24-25
III. Une espérance remplie de persévérance v. 24-25
Lorsqu’un personne met sa foi en Christ comme Sauveur, cette personne est instantanément sauvée. Cela veut dire qu’elle est tout de suite pardonnée de ses péchés. Elle est tout de suite devenue un enfant de Dieu. Le Saint-Esprit vient tout de suite habiter en elle (v. 23 - les prémices de l’Esprit).
Mais elle ne va pas tout de suite au ciel. Elle demeure ici encore un temps. Dans un monde déchu. Dans un monde corrompu. Avec une lutte contre le péché.
L’espérance dans la Bible, je vous le rappelle, ce n’est pas de se croiser les doigts. C’est une certitude qui n’est pas encore arrivée. C’est une assurance que Dieu va agir comme il a dit qu’il le ferait.
C’est pourquoi il faut persévérer. Parce que Jésus vient bientôt pour restaurer toutes choses. Mais aussi pour nous délivrer, et révéler la gloire qui nous attend, la gloire que nous attendons.
Conclusion
Conclusion
Author and New York Times columnist David Brooks noted that profound suffering can often lead to a sense of calling and purpose. Brooks said,
People (who) have suffered almost always have this sense of calling. When people lose a child, they don’t say, “Well, I had two years where I had low pleasure. I should compensate by going to a lot of parties so I can get high pleasure and balance off my hedonic account.” They do not say that. They want to turn the suffering into holiness, so they create a foundation. Or they transform their lives. People don’t heal from suffering. They come out changed.
La souffrance du temps présent est un présage. Ce sont les douleurs de l’enfantement. C’est le présage de quelque chose de grandiose et de glorieux.
Nous persévérons malgré la souffrance parce que nous estimons que ce qui nous attend est infiniment plus grand.
Est-ce que vous estimer la gloire à venir comme valant la peine de la souffrance dans le présent?
Est-ce que vous persévérez parce que vous savez que Jésus vient et que le retour sera grandiose?