Un aller Simple

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Introduction

Il n’y a pas longtemps, on était en vacances scolaires, et à la fin des vacances, a la reprise de la rentrée, les plus organisés d’entre nous préparent déjà les prochaines vacances. Et de nouveau, en général, si on prend l’avion, le train ou le bus, on a une date pour aller, et une date pour rentrer, pour revenir à la réalité. Mais aujourd’hui, je vous propose de partir en aller simple. Et je ne vous dis pas où on va, je peux juste vous dire que vous allez aimer le voyage. Même pas besoin de vos valises. Venez à Zaventem, comme vous êtes. Alors, même si on part en 1ère classe, même si on vous sert du caviar, du champagne, les films les plus récents, et on vous accueille comme des stars dans l’avion, avec le tapis rouge, votre seule préoccupation va être l’arrivée. Où allons-nous ? Que va-t-on faire ? Quand est-ce qu’on revient ?
La vie chrétienne est un aller simple. Elle est ce voyage où on dépose tout et on décide de voyager en ayant conscience qu’on n’a aucune idée de la destination. On doit faire confiance en Jésus. On appelle cela la foi. Les disciples, dès qu’ils ont rencontré Jésus, les disciples ont décidé de le suivre. Ils avaient une vie, un travail, une maison, et ils ont décidé de tout laisser là pour commencer le voyage. Après que Jésus est remonté au ciel, les disciples n’étaient pas en pause carrière et se sont dit : « on a vécu quelque chose de chouette pendant 3 ans, je vais retourner dans mon boulot de pêcheur, ou mon emploi de collecteur d’impôt ».
La Bible nous dit qu’il n’y a rien de tout cela. Ils sont restés ensemble. Ils n’ont pas repris leur vie d’avant. Ils ont pris un aller simple.
Alors, voilà le contexte de ce matin, les disciples ont célébré la Pentecôte. Il y a 3000 baptêmes, des repentances, de véritables conversions. Mais que se passe-t-il juste après ?
Je vous propose d’aller dans le livre des Actes 3. Et on va lire les onze premiers versets.
Je lis dans la Bible du Semeur.
Actes 3 : 1-11
« Un jour, Pierre et Jean montaient au temple pour la prière à trois heures de l’après-midi. On était juste en train d’y porter un infirme : c’était un homme paralysé depuis sa naissance.
On l’installait tous les jours à l’entrée de la cour du Temple, près de la porte appelée la “Belle Porte”, pour qu’il puisse demander l’aumône (ou acte de compassion dans certaines versions) à ceux qui se rendaient au sanctuaire.
Quand il vit Pierre et Jean qui allaient pénétrer dans la cour du Temple, il leur demanda l’aumône. Les deux apôtres fixèrent les yeux sur lui. — Regarde-nous ! lui dit Pierre.
L’infirme les regarda attentivement : il pensait qu’il allait recevoir d’eux quelque chose. Mais Pierre lui dit : — je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !
Et, en même temps, il le prit par la main droite et le fit lever.
Aussitôt, ses pieds et ses chevilles se raffermirent, d’un saut il fut debout et se mit à marcher. Il entra avec eux dans la cour du Temple : il marchait, il sautait de joie et louait Dieu. Tout le monde le vit ainsi marcher et louer Dieu.
On le reconnaissait : c’était bien lui qui était toujours assis à mendier près de la “Belle Porte” du Temple. En voyant ce qui venait de lui arriver, les gens étaient remplis de stupeur et de crainte. Quant à lui, il ne quittait plus Pierre et Jean. Tout le peuple accourut et se rassembla autour d’eux dans la cour du Temple, sous le portique de Salomon, et ils étaient stupéfaits. » (Actes 3.1–11, BDS)

1ère étape : le passeport

La prédication de ce matin va vous inviter à consulter cette histoire comme la préparation d’un voyage.
Si vous décidez de partir en vacances, vous devez avoir une pièce d’identité, si vous décidez de quitter l’Europe, vous devez avoir un passeport. Bon, au temps des disciples, l’endroit pour avoir son passeport spirituel, c’était le temple. Et ça casse déjà cette idée que les premiers chrétiens vivaient reclus. Les premiers chrétiens continuaient à prier dans le temple, dans la synagogue, mais il y a des chances qui ne participaient pas au culte du temple. Je sais que ce que je viens de dire est difficile à comprendre, mais pour faire simple : les juifs priaient 3x par jour (6 h, 15 h, 18 h) et les chrétiens se joignaient à eux. Mais les chrétiens ne participaient pas au service du sabbat le vendredi soir. Et ce que je viens de dire se vérifie juste dans ce que les premiers chrétiens faisaient au premier siècle :
46. Tous les jours, d’un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du Temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de cœur. [1]
Et Pierre va continuer cette pratique dans Actes 10 : le texte nous dit que Pierre se retire à l’heure de la prière. Alors, oui, c’est génial de ne pas avoir à prier à des heures fixes. Mais je me suis mis un petit réveil sur mon téléphone qui me rappelle de prier. Cela peut paraître fou de dire que, parce qu’on a la liberté de prier quand on veut, alors, on ne le fait plus. Donc, au premier siècle en tout cas, les juifs qui sont devenus chrétiens continuent à prier à des heures fixes. Mais les nouveaux chrétiens non-juifs, que font-ils ? Et bien, c’est tout cet attirail culturel que Paul va devoir gérer dans les communautés. Il y a des juifs qui deviennent chrétiens, et il y a des Grecs non croyants qui deviennent chrétiens. Et tout d’un coup, ils doivent apprendre à vivre ensemble et avoir des pratiques, et des coutumes communes. Quand on devient chrétiens, quand on se fait baptiser, notre vie, nos pratiques, nos habitudes prennent du temps à changer. C’est un peu comme un mariage. On s’adapte à la situation petit à petit. Pierre et Jean veulent garder le contact. C’est pour cela qu’ils vont au temple. Il n’y a plus cette peur d’être arrêté (même s’il pouvait l’être, étant assimilé à Jésus).
Et remarquez aussi que Pierre et Jean ne sont pas encore rentrés dans le temple. Ils étaient peut-être partisans du dicton : l’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage.Notre vie chrétienne ne se résume pas au ciel, à la destination, elle commence par notre passage sur terre, où Dieu nous guide, et va mettre sur notre route des gens qui ont tout simplement besoin de Dieu, qui ne l’ont pas connu, ou qui ne le connaissent pas de la même manière que nous le connaissons.
Et le voyage pour Pierre et Jean fait une première halte à la porte du temple.

2e étape : La préparation

Lorsqu’on voyage, que ce soit durant la période d’été ou d’hiver, que ce soit, seul, en couple, en famille, ou avec des amis, on se prépare. On se fait sa check-list. Et en général aussi, on part avec quelqu’un avec qui on s’entend bien, histoire de mettre toutes ses chances de côtés pour passer de bonnes vacances. Mais aujourd’hui, vous pourriez voyager en solo. Mais au temps de Jésus, voyager seul au temps de Jésus était rare en fait, même se balader seul était rare. La parabole du samaritain est un exemple frappant : Jésus raconte l’histoire d’un homme qui se balade seul entre les montagnes, se fait attaquer et n’est ni secouru par un prêtre, ni un maître de la loi, mais un simple samaritain. L’audience est choquée dès le départ parce que cet homme se balade seul. Et on peut penser qu’il y ait une amitié qui soit née entre Pierre et Jean, malgré leur différence d’âge, une dizaine d’années plus ou moins. D’un côté, Pierre était probablement le disciple le plus âgé, un des seuls mariés, entre 25-30 ans, et Jean probablement le plus jeune, 14-15 ans, tout au plus au temps du ministère de Jésus. Mais l’âge n’a pas d’importance, seule la foi compte. Au beau milieu des disciples, Jésus faisait confiance à deux ados (Jacques et Jean) et à un adulte, Pierre. Il n’a pas dit : je veux que l’on garde les valeurs, et je vais chercher les anciens, les sages, pour m’assurer que l’on transmette mes enseignements. Mais il n’a pas non plus dit : je vais prendre des jeunes, ils vont avoir le feu en eux, ils vont tout retourner, ils vont faire la révolution en Israël. Jésus les fait travailler ensemble, et pas pendant une petite semaine de travail à Nivelles pour implanter une église, non, il les fait travailler ensemble trois ans de suite, au quotidien, sans jour de repos.
Déjà pour la Pâque, Jésus sait à quel point Pierre et Jean vont être déterminants pour la suite. Il va les désigner comme étant responsables de la fête de Pâques :
Jésus envoya Pierre et Jean en leur disant : — allez nous préparer le repas de la Pâque.[2]
Ils n’ont pas attendu la Pentecôte pour commencer à cheminer ensemble. Et cela fonctionne assez bien puisque, même après le départ de Jésus, le plus jeune, Jean, et le plus vieux, Pierre, vont rester ensemble pour aller prier. Et par 10 fois dans le livre des Actes, on va retrouver cette expression : Pierre et Jean. Un exemple :
14 Quand les apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que les samaritains avaient accepté la Parole de Dieu, ils déléguèrent auprès d’eux Pierre et Jean. [3]
Un peu plus tard, Pierre et Jean vont rencontrer l’apôtre Paul et Barnabas et vont aller là où ils se sentent appelés.
« Ainsi Jacques, Pierre (ou Céphas) et Jean, qui sont considérés comme “colonnes” de l’Église, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs. » (Galates 2.9, BDS)
La vie chrétienne ne se construit pas seule. On est pas autodidactes de la vie chrétienne. Vous pourriez entendre : j’ai fait de la rénovation (ou du home staging) en regardant des vidéos sur YouTube, mais vous n’entendrez jamais : si j’ai ma vie de prière personnelle qui est exceptionnelle, c’est parce que j’ai suivi un tuto YouTube d’un gars qui expliquait comment avoir une vie de prière. Non ! tu peux prier seul, mais la vie de prière en communauté est essentielle. Prie dans ton école avec un ami, Prie sur ton lieu de travail avec un collègue, viens à l’église et ose dire quand tu as besoin qu’on prie pour toi. Et surtout, mets ton réveil sinon tu risques d’oublier. N’attends pas le dimanche pour prier. Pour moi,
L’église, ce n’est pas l’endroit où tu dois montrer que tu vas bien, mais te rappeler qu’il te manque l’essentiel.
Quand je pense que ma semaine s’est bien passée, que j’ai été un bon prof, un bon père, un bon mari, j’arrive à l’église et je me dis : j’ai besoin de Jésus. J’ai besoin qu’il vienne me guérir et me toucher. J’ai besoin de sa grâce. Et c’est tout ce que j’ai besoin de mettre dans ma valise : j’arrive avec mon fardeau pour que lui vienne prendre mes péchés et me mette à la place dans ma valise, la croix. Et les disciples l’ont compris. Ils ne vont pas au temple pour montrer que leurs vies sont extraordinaires avec Jésus, mais ils vont rencontrer les gens qui ont besoin de Jésus. Et l’homme paralytique que nous voyons dans cette histoire n’avait aucune idée de ce que son voyage spirituel allait lui apporter.
Tous les matins, sans aucune exception, ses amis le déposaient dans le temple. Tous les matins, cet homme paralytique faisait confiance à Dieu pour qu’il ait assez d’argent pour se nourrir, se vêtir. Et il n’était probablement pas le seul dans le cas.
« À Lystres se trouvait un homme paralysé des pieds : infirme de naissance, il n’avait jamais pu marcher. » (Actes 14.8, BDS).
Ce qui me surprend, c’est ce détail : « de naissance ». Cet homme était né comme cela et avait accepté son sort quelque part.
Son voyage spirituel s’arrêtait chaque jour à la porte du temple. Chaque jour. Quelle image incroyable ! Peut-être ne se sentait-il pas digne de rentrer dans le temple ? Jésus ne voyait déjà pas le fait d’être infirme comme quelque chose d’inhumain puisqu’il va lui-même déclarer que ce qu’il y a pire n’est pas l’infirmité, mais le péché.
8 Si ta main ou ton pied doivent causer ta chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou infirme que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel.[4]
Durant le ministère de Jésus, Pierre et Jean ont vu, rencontré énormément de gens qui souffraient de la même situation, et qui se trouvaient au même endroit. J’ai en tête l’histoire suivante dans Matt 21.
12 Jésus entra dans la cour du Temple. Il en chassa tous les marchands, ainsi que leurs clients. Il renversa les comptoirs des changeurs d’argent, ainsi que les chaises des marchands de pigeons, 13 et il leur dit : — il est écrit : On appellera ma maison une maison de prière, mais vous, vous en faites un repaire de brigands. 14 Des aveugles et des paralysés s’approchèrent de lui dans la cour du Temple et il les guérit. [5]

3e étape : Le voyage

Et le voyage spirituel de cet homme paralytique va prendre un tournant phénoménal. Il fait partie de ces gens qui voient l’Atomium, la tour Eiffel de loin, ou même les pyramides d’Égypte et qui disent : c’est bon, je les ai vues.
Si vous êtes comme moi, voir un monument de votre hublot d’avion, ou de votre fenêtre de voiture n’est pas suffisant, vous avez envie de voir, si possible même de le toucher. Mais ce n’était pas notre homme de ce matin. Il n’y avait rien de gratifiant à faire l’aumône. Rien, il ne croisait même pas le regard des gens. Il était là, assis par terre, toute la journée, à attendre. La seule chose qui faisait chaque jour, c’était de demander l’aumône. Depuis sa naissance, c’était son quotidien, empêcher de jouer avec des enfants, être considéré comme enfant, se demandant parfois pourquoi Dieu l’avait créé comme cela et surtout, pourquoi ne pouvait-il pas aller au temple ? Il faisait partie de cette partie de la population qui avait décrite dans Lév 21 comme étant « pas assez humaine » pour rentrer dans le temple.
Et il y a ce premier contact qui se fait entre les deux disciples et l’homme. Il y a une intention d’établir un contact visuel :
Actes 3 : 3 cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. [6] Actes 3 : 4-5 : Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous. 5 Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. [7] Actes3 : 9 Tout le monde le vit marchant et louant Dieu. [8]
Le regard. Le regard dans une conversation peut dire beaucoup de choses. Quand Katherine doit me dire quelque chose d’important, elle me dit souvent : « regarde-moi ». Parce qu’elle sait qu’avec ma distraction masculine, si je n’établis pas le contact, cela rentre dans une oreille et cela ressort par une autre. Nous avons, nous les hommes, peut-être des oreilles, mais nous avons besoin d’associer la vue à l’écoute pour avoir une attention totale. Et je ne sais pas l’expliquer. Donc si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi les hommes semblent moins retenir ce que leurs femmes leur disent, vous aurez mon regard et mon ouïe.
Pour revenir à la Bible, l’homme ne cherchait pas à ce que les gens le regardent, parce que c’est Pierre qui va établir le contact. Pour être honnête, il ne s’attendait même pas â être guéri. Il ne se considérait pas comme un être humain. Il voulait juste recevoir de l’argent et va être déçu de ne pas en recevoir. Pourquoi ? Parce que c’est la seule chose que l’homme s’attend à recevoir : pas de vêtement, pas de nourriture, mais de l’argent.
Et on assiste dans ce passage au premier miracle post-Pentecôte. Et cela fait lien avec la fin du récit de la Pentecôte.
Ac 2 : 43 tout le monde était très impressionné, car les apôtres accomplissaient beaucoup de prodiges et de signes miraculeux. [9]
Pour l’évangile de Luc, et sa suite, le livre des Actes : la raison des miracles est claire : c’est une confirmation, une assurance, une preuve des signes et des merveilles qui ont été annoncés.
Esaïe 35 : 6 Et alors le boiteux bondira comme un cerf, et le muet criera de joie, car des eaux jailliront dans le désert et, dans la steppe, des torrents couleront.[10]
Et c’est avec cette prophétie que Pierre va guérir l’homme paralytique. Ce sera un motif pour que les juifs dans le temple entendent de nouveau le message de l’Évangile : repentez-vous et croyez que Jésus, fils de Dieu, est mort pour vos péchés. Le paralytique l’a bien compris : sa première réaction après le miracle n’a pas été de rentrer chez lui, mais il a « marcher, sauté, et louer Dieu ». Il est devenu disciple. Et c’est pour cela que Pierre dira plus loin :
Ac 3 : 16 et c’est par la foi en son nom (Jésus-Christ) que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous.
La guérison est en général toujours suivie d’un message. Ici, cela a été le message suivant : tu n’es pas seul dans ton voyage. Comme les amis du paralytique ont sans doute prié pour la guérison de cet homme, vos parents, vos amis, vos conjoints, vos frères et sœurs ici au phare prie pour vous. Vous n’êtes pas seul dans ce voyage ! On a l’impression de parfois être seul, mais on est dans le même avion et dans la même destination : le ciel. On doit juste faire confiance au pilote, regarder le hublot de l’avion si on se demande où on va et profiter du voyage. Oui, la destination est fantastique, mais le voyage est tout sauf monotone. Durant son ministère sur terre, Jésus a surpris ses disciples plus d’une fois. Même les disciples pendant leurs voyages, ils ont connu des turbulences. Les disciples sont étonnés dans la barque lorsque Jésus calme la mer et le vent, ils sont étonnés de la pêche miraculeuse. Jésus va vous étonner, vous surprendre, c’est dans son caractère, et c’est peut-être aussi dû à notre manque de foi. La foi de Pierre en Jésus était suffisante pour guérir cette homme. Où est notre foi ?
Au 13e siècle, Thomas d’Aquin rendit un jour visite au pape Innocent II alors que ce dernier était en train de compter une grosse somme d’argent. Il va utiliser cette phrase « Tu vois, Thomas, dit le pape, l’Église ne peut plus dire : “Je n’ai ni argent ni or”. “C’est vrai, Saint-Père, répondit-il, mais elle ne peut plus dire non plus : ‘Lève-toi et marche’.[11]Il y a 800 ans déjà le souci de Thomas d’Aquin était déjà la santé spirituelle de l’Église. Notre foi se voit dans nos paroles et nos actions. Alors, ce matin, je veux vous parler d’un Dieu réel, qui guérit. Et avec l’accord du conseil pastoral, nous voudrions prier pour ceux et celles qui demandent la prière. Peut-être vous venez chaque dimanche en acceptant votre situation comme le paralytique à l’entrée du temple, mais ne partez pas sans qu’on ait prié pour vous, qu’on ait prié avec vous.
[1] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Ac 2:46. [2] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Lk 22:8. [3] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Ac 8:14. [4] Société Biblique Française, La Nouvelle Bible Segond (Villiers-le-Bel: Société Biblique Française - Bibli’o, 2002), Mt 18:8. [5] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Mt 21:12–14. [6] Louis Segond, La Sainte Bible (Oak Harbor, WA: Logos Research Systems, Inc., 1996), Ac 3:3. [7] Louis Segond, La Sainte Bible (Oak Harbor, WA: Logos Research Systems, Inc., 1996), Ac 3:4–5. [8] Louis Segond, La Sainte Bible (Oak Harbor, WA: Logos Research Systems, Inc., 1996), Ac 3:9. [9] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Ac 2:43. [10] La Bible Du Semeur(Colorado Springs: Biblica, 2000), Is 35:6. [11] F. F. Bruce, The Book of the Acts, The New International Commentary on the New Testament (Grand Rapids, MI : Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1988), 77-78.
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