Sermon Tone Analysis

Overall tone of the sermon

This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.05UNLIKELY
Disgust
0.07UNLIKELY
Fear
0.07UNLIKELY
Joy
0.58LIKELY
Sadness
0.15UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0.03UNLIKELY
Confident
0UNLIKELY
Tentative
0.02UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.16UNLIKELY
Conscientiousness
0.13UNLIKELY
Extraversion
0.45UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.15UNLIKELY

Tone of specific sentences

Tones
Emotion
Anger
Disgust
Fear
Joy
Sadness
Language
Analytical
Confident
Tentative
Social Tendencies
Openness
Conscientiousness
Extraversion
Agreeableness
Emotional Range
Anger
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Introduction
Il n’y a pas longtemps, on était en vacances scolaires, et à la fin des vacances, a la reprise de la rentrée, les plus organisés d’entre nous préparent déjà les prochaines vacances.
Et de nouveau, en général, si on prend l’avion, le train ou le bus, on a une date pour aller, et une date pour rentrer, pour revenir à la réalité.
Mais aujourd’hui, je vous propose de partir en aller simple.
Et je ne vous dis pas où on va, je peux juste vous dire que vous allez aimer le voyage.
Même pas besoin de vos valises.
Venez à Zaventem, comme vous êtes.
Alors, même si on part en 1ère classe, même si on vous sert du caviar, du champagne, les films les plus récents, et on vous accueille comme des stars dans l’avion, avec le tapis rouge, votre seule préoccupation va être l’arrivée.
Où allons-nous ? Que va-t-on faire ? Quand est-ce qu’on revient ?
La vie chrétienne est un aller simple.
Elle est ce voyage où on dépose tout et on décide de voyager en ayant conscience qu’on n’a aucune idée de la destination.
On doit faire confiance en Jésus.
On appelle cela la foi.
Les disciples, dès qu’ils ont rencontré Jésus, les disciples ont décidé de le suivre.
Ils avaient une vie, un travail, une maison, et ils ont décidé de tout laisser là pour commencer le voyage.
Après que Jésus est remonté au ciel, les disciples n’étaient pas en pause carrière et se sont dit : « on a vécu quelque chose de chouette pendant 3 ans, je vais retourner dans mon boulot de pêcheur, ou mon emploi de collecteur d’impôt ».
La Bible nous dit qu’il n’y a rien de tout cela.
Ils sont restés ensemble.
Ils n’ont pas repris leur vie d’avant.
Ils ont pris un aller simple.
Alors, voilà le contexte de ce matin, les disciples ont célébré la Pentecôte.
Il y a 3000 baptêmes, des repentances, de véritables conversions.
Mais que se passe-t-il juste après ?
Je vous propose d’aller dans le livre des Actes 3. Et on va lire les onze premiers versets.
Je lis dans la Bible du Semeur.
Actes 3 : 1-11
« Un jour, Pierre et Jean montaient au temple pour la prière à trois heures de l’après-midi.
On était juste en train d’y porter un infirme : c’était un homme paralysé depuis sa naissance.
On l’installait tous les jours à l’entrée de la cour du Temple, près de la porte appelée la “Belle Porte”, pour qu’il puisse demander l’aumône (ou acte de compassion dans certaines versions) à ceux qui se rendaient au sanctuaire.
Quand il vit Pierre et Jean qui allaient pénétrer dans la cour du Temple, il leur demanda l’aumône.
Les deux apôtres fixèrent les yeux sur lui.
— Regarde-nous ! lui dit Pierre.
L’infirme les regarda attentivement : il pensait qu’il allait recevoir d’eux quelque chose.
Mais Pierre lui dit : — je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !
Et, en même temps, il le prit par la main droite et le fit lever.
Aussitôt, ses pieds et ses chevilles se raffermirent, d’un saut il fut debout et se mit à marcher.
Il entra avec eux dans la cour du Temple : il marchait, il sautait de joie et louait Dieu.
Tout le monde le vit ainsi marcher et louer Dieu.
On le reconnaissait : c’était bien lui qui était toujours assis à mendier près de la “Belle Porte” du Temple.
En voyant ce qui venait de lui arriver, les gens étaient remplis de stupeur et de crainte.
Quant à lui, il ne quittait plus Pierre et Jean.
Tout le peuple accourut et se rassembla autour d’eux dans la cour du Temple, sous le portique de Salomon, et ils étaient stupéfaits.
» (Actes 3.1–11, BDS)
1ère étape : le passeport
La prédication de ce matin va vous inviter à consulter cette histoire comme la préparation d’un voyage.
Si vous décidez de partir en vacances, vous devez avoir une pièce d’identité, si vous décidez de quitter l’Europe, vous devez avoir un passeport.
Bon, au temps des disciples, l’endroit pour avoir son passeport spirituel, c’était le temple.
Et ça casse déjà cette idée que les premiers chrétiens vivaient reclus.
Les premiers chrétiens continuaient à prier dans le temple, dans la synagogue, mais il y a des chances qui ne participaient pas au culte du temple.
Je sais que ce que je viens de dire est difficile à comprendre, mais pour faire simple : les juifs priaient 3x par jour (6 h, 15 h, 18 h) et les chrétiens se joignaient à eux.
Mais les chrétiens ne participaient pas au service du sabbat le vendredi soir.
Et ce que je viens de dire se vérifie juste dans ce que les premiers chrétiens faisaient au premier siècle :
46.
Tous les jours, d’un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du Temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de cœur.
[1]
Et Pierre va continuer cette pratique dans Actes 10 : le texte nous dit que Pierre se retire à l’heure de la prière.
Alors, oui, c’est génial de ne pas avoir à prier à des heures fixes.
Mais je me suis mis un petit réveil sur mon téléphone qui me rappelle de prier.
Cela peut paraître fou de dire que, parce qu’on a la liberté de prier quand on veut, alors, on ne le fait plus.
Donc, au premier siècle en tout cas, les juifs qui sont devenus chrétiens continuent à prier à des heures fixes.
Mais les nouveaux chrétiens non-juifs, que font-ils ? Et bien, c’est tout cet attirail culturel que Paul va devoir gérer dans les communautés.
Il y a des juifs qui deviennent chrétiens, et il y a des Grecs non croyants qui deviennent chrétiens.
Et tout d’un coup, ils doivent apprendre à vivre ensemble et avoir des pratiques, et des coutumes communes.
Quand on devient chrétiens, quand on se fait baptiser, notre vie, nos pratiques, nos habitudes prennent du temps à changer.
C’est un peu comme un mariage.
On s’adapte à la situation petit à petit.
Pierre et Jean veulent garder le contact.
C’est pour cela qu’ils vont au temple.
Il n’y a plus cette peur d’être arrêté (même s’il pouvait l’être, étant assimilé à Jésus).
Et remarquez aussi que Pierre et Jean ne sont pas encore rentrés dans le temple.
Ils étaient peut-être partisans du dicton : l’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage.Notre vie chrétienne ne se résume pas au ciel, à la destination, elle commence par notre passage sur terre, où Dieu nous guide, et va mettre sur notre route des gens qui ont tout simplement besoin de Dieu, qui ne l’ont pas connu, ou qui ne le connaissent pas de la même manière que nous le connaissons.
Et le voyage pour Pierre et Jean fait une première halte à la porte du temple.
2e étape : La préparation
Lorsqu’on voyage, que ce soit durant la période d’été ou d’hiver, que ce soit, seul, en couple, en famille, ou avec des amis, on se prépare.
On se fait sa check-list.
Et en général aussi, on part avec quelqu’un avec qui on s’entend bien, histoire de mettre toutes ses chances de côtés pour passer de bonnes vacances.
Mais aujourd’hui, vous pourriez voyager en solo.
Mais au temps de Jésus, voyager seul au temps de Jésus était rare en fait, même se balader seul était rare.
La parabole du samaritain est un exemple frappant : Jésus raconte l’histoire d’un homme qui se balade seul entre les montagnes, se fait attaquer et n’est ni secouru par un prêtre, ni un maître de la loi, mais un simple samaritain.
L’audience est choquée dès le départ parce que cet homme se balade seul.
Et on peut penser qu’il y ait une amitié qui soit née entre Pierre et Jean, malgré leur différence d’âge, une dizaine d’années plus ou moins.
D’un côté, Pierre était probablement le disciple le plus âgé, un des seuls mariés, entre 25-30 ans, et Jean probablement le plus jeune, 14-15 ans, tout au plus au temps du ministère de Jésus.
Mais l’âge n’a pas d’importance, seule la foi compte.
Au beau milieu des disciples, Jésus faisait confiance à deux ados (Jacques et Jean) et à un adulte, Pierre.
Il n’a pas dit : je veux que l’on garde les valeurs, et je vais chercher les anciens, les sages, pour m’assurer que l’on transmette mes enseignements.
Mais il n’a pas non plus dit : je vais prendre des jeunes, ils vont avoir le feu en eux, ils vont tout retourner, ils vont faire la révolution en Israël.
Jésus les fait travailler ensemble, et pas pendant une petite semaine de travail à Nivelles pour implanter une église, non, il les fait travailler ensemble trois ans de suite, au quotidien, sans jour de repos.
Déjà pour la Pâque, Jésus sait à quel point Pierre et Jean vont être déterminants pour la suite.
Il va les désigner comme étant responsables de la fête de Pâques :
Jésus envoya Pierre et Jean en leur disant : — allez nous préparer le repas de la Pâque.[2]
Ils n’ont pas attendu la Pentecôte pour commencer à cheminer ensemble.
Et cela fonctionne assez bien puisque, même après le départ de Jésus, le plus jeune, Jean, et le plus vieux, Pierre, vont rester ensemble pour aller prier.
Et par 10 fois dans le livre des Actes, on va retrouver cette expression : Pierre et Jean.
Un exemple :
14 Quand les apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que les samaritains avaient accepté la Parole de Dieu, ils déléguèrent auprès d’eux Pierre et Jean.
[3]
Un peu plus tard, Pierre et Jean vont rencontrer l’apôtre Paul et Barnabas et vont aller là où ils se sentent appelés.
« Ainsi Jacques, Pierre (ou Céphas) et Jean, qui sont considérés comme “colonnes” de l’Église, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière.
C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs.
» (Galates 2.9, BDS)
La vie chrétienne ne se construit pas seule.
On est pas autodidactes de la vie chrétienne.
Vous pourriez entendre : j’ai fait de la rénovation (ou du home staging) en regardant des vidéos sur YouTube, mais vous n’entendrez jamais : si j’ai ma vie de prière personnelle qui est exceptionnelle, c’est parce que j’ai suivi un tuto YouTube d’un gars qui expliquait comment avoir une vie de prière.
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