Sermon Tone Analysis

Overall tone of the sermon

This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.07UNLIKELY
Disgust
0.1UNLIKELY
Fear
0.1UNLIKELY
Joy
0.15UNLIKELY
Sadness
0.49UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0.24UNLIKELY
Confident
0.11UNLIKELY
Tentative
0UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.16UNLIKELY
Conscientiousness
0.13UNLIKELY
Extraversion
0.45UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.16UNLIKELY

Tone of specific sentences

Tones
Emotion
Anger
Disgust
Fear
Joy
Sadness
Language
Analytical
Confident
Tentative
Social Tendencies
Openness
Conscientiousness
Extraversion
Agreeableness
Emotional Range
Anger
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Les conditions d’une vie de disciple
(Luc 14.25-35)
Nous avons fait une pause dans l’évangile de Luc depuis début décembre, mais maintenant nous voici de retour, et nous allons redémarrer là où on s’est arrêtés.
Alors si vous êtes là pour la première fois, voici où on en est.
L’évangile de Luc raconte l’histoire de Jésus-Christ, qui a vécu et a fait son ministère en Israël, au 1e siècle.
Nous avons vu les circonstances de sa naissance, et un peu de son enfance.
Et puis quand il est adulte, il commence son ministère—il voyage et il guérit des gens, et les enseigne sur le royaume de Dieu, en disant que le royaume de Dieu est là maintenant, en lui.
Il appelle douze hommes à être ses disciples, et ils le suivent de partout, ils apprennent de lui et partent eux-mêmes parfois, et travaillent de sa part.
Puis au chapitre 9, on voit les choses prendre une tournure un peu différente.
Jésus est transfiguré sur une montagne—il se manifeste dans toute sa gloire devant trois de ses disciples ; c’est là que nos suspicions sont confirmées : Jésus n’est pas simplement un bon enseignant, ou un guérisseur.
Cet homme est plus qu’un homme.
Et puis quand il descend de la montagne, il se dirige vers Jérusalem.
Il commence le chemin qui mènera à sa mort.
Mais il prend son temps pour y arriver—en route, il fait ce qu’il fait toujours : il s’arrête pour guérir les gens et pour les enseigner.
Et la dernière fois, nous l’avons vu à un dîner peuplé de pharisiens (un groupe de gens très religieux qui n’aiment pas Jésus).
À ce dîner, il leur donne une série d’enseignements sur l’orgueil et l’humilité.
Et c’est là qu’on l’a laissé.
Le contexte de notre texte d’aujourd’hui est un peu différent.
Même s’il suit directement le dîner, Luc dit que Jésus s’entoure maintenant d’une grande foule.
Cette foule n’est pas comme les pharisiens.
Il y avait certainement des pharisiens dans la foule (il y en avait toujours), mais il y avait aussi des gens dans la foule qui suivent Jésus parce qu’ils veulent vraiment être ses disciples.
Comme on a vu avant, Jésus est assez dur avec les pharisiens (parce que pour la plupart d’entre eux, ce sont des hypocrites qui veulent le tuer).
Ce qui peut être surprenant, c’est voir que Jésus peut aussi être dur avec ses disciples—pas juste en termes de critiques, mais en termes de ce qu’il attend d’eux.
Il y a, Jésus dit, des conditions si on veut être son disciple.
Et la barre pour ces conditions est très haute.
La dernière fois Jésus a donné trois règles de conduite générale ; cette fois-ci, il va donner trois conditions que nous devons satisfaire si nous voulons être ses disciples.
Condition 1 : Tu dois l’aimer plus que ceux qui te sont les plus chers (v.
26).
25 De grandes foules faisaient route avec Jésus.
Il se retourna et leur dit: 26«Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
C’est une idée qui rend beaucoup de gens mal à l’aise.
On parle de la grâce de Dieu en Christ comme étant totalement gratuite.
Et c’est vrai : c’est Dieu qui nous sauve, du début à la fin.
On ne peut pas travailler pour obtenir le salut, et on ne peut rien faire pour y contribuer.
Mais Dieu nous sauve afin qu’une série de choses ait lieu en nous, et il s’attend à ce que ces choses aient bien lieu.
La première chose qui a lieu, c’est que Dieu ouvre nos yeux pour nous faire voir l’évangile comme la vérité, et non pas comme une fiction.
Il ouvre nos yeux de telle manière à ce que nous ne puissions plus ignorer l’évangile, mais sommes poussés à l’accepter.
Et il ouvre nos yeux, pas seulement à la vérité de l’évangile, mais à la beauté de l’évangile.
Il ouvre nos yeux, pas seulement à la réalité de qui il est, mais à pourquoi il est merveilleux.
Il ouvre nos yeux pour qu’on le voit comme merveilleux, et quand on voit quelque chose comme merveilleux, on le trouve merveilleux.
Pensez au Grand Canyon.
Combien de personnes ici l’ont vu en vrai ?
Tu peux entendre parler du Grand Canyon autant que tu veux.
Tu peux savoir comment il s’est formé, et voir des images sur Internet ou dans des livres.
Tu peux tellement en entendre parler que tu imagines que le voir en vrai ne pourrait jamais être aussi spectaculaire qu’on dit.
Mais quand tu y vas, et tu le vois en vrai (et non pas à travers un filtre Instagram), il ne déçoit jamais.
Tu regardes à cette splendeur, et elle te coupe le souffle.
Tu vois pour toi-même à quel point c’est merveilleux, et tu ressens cet émerveillement.
Quand on voit quelque chose comme merveilleux, on le ressent comme merveilleux.
Quand on voit quelque chose comme beau, on admire sa beauté.
Quand on voit quelque chose comme aimable, on l’aime.
C’est ce qui se passe quand Dieu nous sauve.
C’est de cela qu’on parle quand on parle de la « nouvelle naissance ».
Dieu ouvre nos yeux non seulement à son existence, mais à sa beauté, à sa bonté, à sa valeur.
Ou pour le dire autrement : connaître Dieu, c’est aimer Dieu.
Alors si vous êtes dans cette église depuis un moment, ce ne sera pas une nouvelle pour vous.
On parle de ça tout le temps.
Et plusieurs personnes ici—tout le monde, j’espère—a fait cette expérience d’une manière ou d’une autre.
On sait ce que c’est que d’être transformés par Dieu, et de l’aimer pour ce qu’il a fait pour nous.
Mais soyons honnêtes : cet amour-là, c’est quelque chose que nous avons du mal à maintenir.
Cet amour s’éteint facilement.
Ça peut être à cause de mauvaises choses qui pèsent sur nous, ou de bonnes choses qui nous distraient ; mais à un moment ou un autre, nous devons tous lutter pour maintenir notre amour pour Jésus.
Et malgré nos meilleures intention, la réalité de cette lutte fait que nous nous contenions plutôt facilement.
Nous nous contentons de l’idée que notre amour pour Dieu sera toujours une lutte—que peut-être un amour grand comme ça est le mieux qu’on peut espérer.
Ce que Jésus dit ici devrait nous dissuader de ce contentement.
Jésus ne dit jamais rien pour nous décourager—il dit ce qu’il dit pour qu’on vise plus haut, pour nous aider à voir que ce qu’on vit aujourd’hui n’est pas le mieux qu’on puisse espérer.
Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Vous l’avez bien compris.
Jésus s’attend à ce que nous l’aimions plus que nos parents.
Plus que nos maris.
Plus que nos femmes.
Que nos frères et sœurs.
Que nos enfants.
Plus que nos [compléter la phrase].
En fin de compte, qui va à la fin de la phrase importe peu—il parle de ces personnes qui nous sont les plus chères.
Pensez à ce que vous ressentez pour ces personnes-là, qui qu’elles soient—pensez à votre affection pour elles, votre engagement envers elles… Votre amour pour Jésus doit être plus grand encore.
Et il va encore plus loin que ça—il dit non seulement que nous devons l’aimer plus que ceux qu’on aime le plus ; on doit l’aimer plus que nos propres vies.
Et c’est là où il va ensuite.
Condition 2 : Tu dois être prêt à tout perdre (v.
27-33).
27 “27Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple.
28En effet, si l’un de vous veut construire une tour, il s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer.
29Autrement, si après avoir posé les fondations il ne peut pas la terminer, tous ceux qui le verront se mettront à se moquer de lui 30en disant: ‘Cet homme a commencé à construire, et il n’a pas pu finir.’
31De même, si un roi part en guerre contre un autre roi, il s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec 10’000 hommes, affronter celui qui vient l’attaquer avec 20’000.
32Si ce n’est pas le cas, alors que l’autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.
33Ainsi donc aucun de vous, à moins de renoncer à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple.
Travaillons à l’envers.
Les versets 27 et 33 sont comme des serre-livres pour tout ce qui va entre les deux.
Ce sont deux manières pour dire plus ou moins la même chose.
Au v. 33, il dit qu’aucun de vous, à moins de renoncer à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple.
Alors évidemment il ne dit pas que les chrétiens doivent littéralement rejeter leurs familles et donner tout ce qu’ils possèdent et vivre comme des moines dans la forêt ; on voit cela dans pleins d’autres textes sur comment nous servir de nos biens matériels.
Il veut dire qu’on doit être prêts à perdre tout cela, si c’est nécessaire.
J’espère que vous voyez à quel point Jésus est juste ici.
Il veut que chacun de ses disciples sache exactement en quoi il s’engage.
Et c’est de cela qu’il parle dans les paraboles des v. 28-32.
Dans la première (v.
28-30), il parle de quelqu’un qui construit une tour.
Cette personne va devoir calculer la dépense de sa tour (combien il lui faudra de matériels, combien il lui faudra de main d’œuvre), pour s’assurer qu’il a ce qu’il faut pour réaliser son projet.
S’il n’en calcule pas les dépenses, il commencera sans pouvoir finir, et tout le monde le verra.
La deuxième parabole (v.
31-32) parle d’un roi qui part vers la guerre, mais qui d’abord examine son armée pour s’assurer qu’il est en mesure de gagner.
S’il ne peut pas gagner, il vaut mieux qu’il cède, ou qu’il fasse un compromis pour la paix, plutôt que de voir toute son armée tuée.
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